Jules78

192 car je me suis greffé à la descente vers la Seine dans le bois de Vincennes. Quand tu veux te connecter à ta roue dans une rando :

Un grand bravo à tous les organisateurs pour cette belle randonnée sous le soleil. Ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vu celui-là... Et aussi un grand merci au magasin e-roue pour le coup à boire et à manger. Les nounours en guimauve, miam ! Le vin chaud, miam ! c’était ma première randonnée et c’était génial ;-)

Bravo ce beau projet mené à son terme. Donc maintenant du peux donc tenir 1h à 50km/h, m’est vraiment cool. et avant la modif ?

Merci @Mobilityurban pour toutes ces infos. Du coup j'ai rempli le formulaire en ligne pour m'assurer ! Ça va m'enlever un truc dans ma longue liste de choses à faire ;-) Pour les 25km/h c'est vraiment une règle débile... Un frein à la mobilité justement.

J'entends bien @Zenko, mais @GyroKoo a tout a fait raison lorsqu'il parle de quelqu'un qui sort un peu vite de chez lui et qui voit passer juste sous son nez une roue, ou d'un autre qui ne voit pas le visage du wheeler et enfin de celui qui se fait klaxonner sur "son" trottoir. Là nous avons tous un rôle à jouer pour que ça n'arrive pas. Car si le législateur a vent de ce genre de témoignages, alors c'est certain, ce n'est qu'une question de temps avant l'interdiction en France. Pour moi le comportement est très important pour l'acceptation et une éventuelle législation. C'est quelque chose que nous pouvons (devons) faire. Les nombreux avantages intrinsèques à la roue (écologie, encombrement réduit, désencombrement des transports en commun, bien être de l'utilisateur... la liste est trop longue) vont je l'espère plutôt pousser le législateur dans la bonne direction. Après c'est une question de mesure entre le pour et le contre... Au niveau des arguments contre la roue, il y a le problème de la non-redondance des circuits électroniques qui font qu'en cas de bug, le wheeler risque de se faire mal, de se faire écrabouiller par un véhicule, sans compter que la roue devient alors un projectile qui représente un risque réel pour les autres. Il y a là ici une grande différence sur les conséquences d'une panne par rapport aux autres véhicules. Je suis certain que les constructeurs de gyroroues vont trouver des solutions géniales aux problèmes et qu'on pourra bientôt rouler officiellement en toute légalité, en toute sécurité et sans effrayer les gens ;-)

Crotte, je suis grillé... Pour le côté sombre, j'ai corrigé suite à une remarque d'un motard hier qui m'a dit qu'on ne me voyait pas. J'ai donc complété ma tenue avec un "joli" gilet jaune... Effectivement, cela peut être une façon de percevoir les chose. Ceci dit et même si je sais qu'il n'y a aucune agressivité dans tes propos, je fais une tentative de "justification" : Je fais tout pour ne pas rouler n'importe comment, j'assume pour le n'importe où mais c'est ça qui rend l'engin fabuleux. Le casque intégral c'est principalement parce qu'il fait froid. Sinon j'ai un casque style vélo. Et la plupart du temps j'ouvre le casque, ça m'enlève quelques angles morts. Lorsqu'il m'arrive d'être sur un trottoir (c'est vraiment hyper rare), je roule toujours loin des portes, effectivement j'ai vu des gens sortir en courant plusieurs fois, c'est l'accident assuré. Pour l'instant, je me suis juste pris un vélo, j'étais presque à l'arrêt et il a déboulé comme un dingue d'un angle (je suis resté sur ma roue, c'est lui qui a volé...). Pour la sonnette, je ne l'utilise que quand je suis sur une piste cyclable (par exemple avenue de Friedland) et que des piétons absorbés par leur écran de téléphone traversent la piste n'importe comment. C'est plus pour signaler ma présence et éviter que les gens ne soient surpris par ce drôle d'engin.

Je rejoints celui qui a dit qu'il est important de montrer le "bon exemple", en tout cas d'avoir en tête de donner une bonne image de nos engins. Pour ma part je roule presque tous les jours dans Paris et je me considère alternativement comme un super piéton et comme un super vélo (j'ai une MSuper3). Lorsque je suis un super vélo, je roule sur la route. Toutes les routes (place de l'étoile comprise). Je porte un casque de moto et des gants homologués CE, finalement le même équipement qu'en deux roues thermique 125cc. Je prends rarement les pistes cyclables car les vélos et les piétons y sont trop présents et trop dangereux. Que dire des pistes "cyclable" que sont les couloirs de bus partagés... C'est un coupe gorge. Ce faire doubler par les bus et les taxis sans les voir arriver, c'est affreux ! Lorsque je suis un super piéton, je prends les passages piétons, je passe brièvement sur les trottoirs, histoire de reprendre une route qui me le permet (feux vert et trou dans circulation). Lorsque je suis chez les piétons, j'adapte ma vitesse en fonction de la densité et aussi de la largeur des trottoirs. Sur un trottoir bourré de piétons et pas large, je roule à la même vitesse, voir moins vite qu'un piéton (histoire de gérer un changement rapide de direction de l'un d'entre eux). Lorsque je suis sur un trottoir large et sans piéton, je roule en fonction de ce que le revêtement le permet. Il y a des trottoirs dans un état pitoyable sur Paris, je plains vraiment ceux qui sont en fauteuil roulant ! Et que ce soit sur la route ou les trottoirs, j'ai ma sonnette de vélo pour avertir les piétons. Je m'en sert très souvent. Je suis souvent passé devant les policiers, je touche du bois, je ne me suis pas fait arrêter. Je me dis que tant que je ne représente pas un danger pour les autres (vitesse/sonnette/trajectoire) ou moi même (casque/gants/sonnette/vitesse), alors ils ont autre chose à faire, surtout dans les grosses villes. Ceci dit, si une entité "officielle" se met en place, comme un club national des Wheelers ou de tous les usagers électriques alternatifs, je serai pour m'y inscrire et y cotiser afin que nous soyons représentés et écoutés à la hauteur de la taille de cette entité. Le futur c'est maintenant, nous y sommes tous déjà sur nos roues/trottinettes électriques. Nous sommes des hors la lois, mais pas des bandits

C'est génial comme initiative car c'est vrai que la batterie c'est un peu le nerf de la guerre avec nos roues. Si j'ai bien compté, il faut compter 400€ pour les piles, environ 130€ pour la soudeuse (étrange comme engin). Et du coup pour charger tout ça, tu fait comment ? Faut-il un chargeur spécifique ou bien celui fourni avec la roue suffit ?

Il y a un mélange de deux comportements sur la vidéo. L'inclinaison et la réaction de la roue lorsqu'elle ne touche plus le sol. Elle se met à accélérer lorsqu'on la penche (pratique pour les manœuvres lorsqu'on la tient avec le trolley), et lorsqu'elle est à l'horizontale, elle accélère. La personne sur la vidéo l'a couchée trop lentement, d'où le problème. Avec la mienne j'ai remarqué que la roue tourne plus ou moins vite lorsqu'elle quitte le sol en fonction de l'utilisation qui vient d'être faite de la roue. Après avoir roulé vite longtemps, ou après avoir roulé lentement longtemps c'est différent. Je pense que c'est fait pour gérer le cas où la roue quitte légèrement le sol sur une bosse par exemple. Autant ça se comprend en roulant, mais qu'elle se mette à tourner si vite à l'arrêt c'est vraiment étrange, dangereux et désagréable. J'ai eu le cas en rentrant dans une boulangerie, je l'ai laissée allumée et portée pour monter deux marches d'escalier et la voila qui accélère à fond et qui fait bip...

Très belle vidéo, ça donne envie ! Il doit falloir bien gérer la charge de la roue, histoire de ne pas dépasser les 100% dans la descente puisqu'elle se recharge en descente.

Je me permets de donner également mon témoignage de débutant. J'ai acheté la roue avant de savoir en faire, histoire de ne pas avoir le droit de renoncer. J'ai commencé dans la maison, en me tenant au piano, j'étais content de faire toute sa longueur sans me tenir entre les deux. Après avoir vu une vidéo de quelqu'un qui apprenait derrière un caddie, j'ai essayé sur le parking du supermarché un dimanche. C'est nul. Une énorme réflexion m'a fait penser à utiliser des béquilles médicales. Alors là ce fut le miracle. Pas facile d'avoir ces deux objets encombrants dans les mains, mais quel bonheur pour partir et pour faire les virages. Un peu comme le planté du bâton à ski. Muni de mes béquilles et de mes protections (poignets, coudes, genoux), je suis parti en ballade pour quelques kilomètres directement. C'est là que sont arrivées les premières douleurs sous les pieds, chevilles, mollets et jambes. J'ai fait une session de virages dans une rue déserte, m'entraînant à faire des huit entre deux bouches d'égouts. C'est vraiment dur les virages. Après deux ballades avec les béquilles et une grosse heure de virages, je n'avais plus besoin de leu aide et je me suis lancé. J'ai fait plusieurs ballades entre 3 et 4 kilomètres. Je me suis lancé à faire une "grosse" ballade de 8km, suivie le lendemain d'une "énorme" de 12km. Mes jambes avaient besoin de se reposer entre chaque ballade, j'avais même des courbatures ! Avec des étirements après chaque entraînement c'était bon. Le véritable baptême de la roue est arrivé le jour où j'ai garé le scooter aux portes de Paris et que je me suis lancé dans la jungle urbaine. Alors là, c'est vraiment une autre histoire ! Il faut tout le temps monter et descendre des hauteurs de 2 à 10 centimètres, il faut s'arrêter, repartir, regarder partout, traverser des rues. Au début je traversais à pied, en tenant la roue avec le trolley. Ce jour là il m'a fallu 32 minutes pour faire 6 km et arriver au travail en plein Paris. Aujourd'hui j'ai fait le trajet pour la 9ème fois et je mets environ 22 minutes. J'ai pris du retard dans l'apprentissage à cause d'une gamelle qui m'a enlever de la confiance, mais ça revient petit à petit. J'en suis donc au stade des 200 km (dont 116 dans Paris). J'arrive à grimper du premier coup sur la roue une fois sur 5. Quand je n'y arrive pas, il me faut des fois 5 essais... Lorsque je roule au dessus de 24 km/h, la roue louvoie. J'ai toujours mal à la voute plantaire, mais plus aux mollets ni aux chevilles. Pour les jambes ça va de mieux en mieux. Bref, il y a encore du progrès à faire, mais le plaisir est là. Je glisse sur la route et les trottoirs, je me faufile même entre les voitures, je monte des côtes et je les descends. Vive la roue ! :-)

@koto elle avait été gonflée à 2.5 bars, mais je vais vérifier sur celle qu'on m'a prêtée ;-)

@Karasu je pense que ma roue à un bug. Plus j'utilise celle qu'on m'a prétée et plus j'en suis convaincu. Je ne pense pas que c'est juste un problème de firmware mais plutôt un capteur qui réagit lorsque la roue descend, enfin "chute". On verra bien ce qu'ils me diront lorsqu'ils me la rendront. en tout cas j'ai vu le doc la mettre sur un support spécial et la monter à plus de 45km/h, c'est impressionnant !

Merci pour votre accueil ! Pour la ms3, c'est la seule que je connaise donc mon avis est tronqué. Mais elle a une patate incroyable, les accélérations sont grisantes. Le freinage est tout aussi efficace. C'est une 18 pouces. J'en voulais un grande pour limiter l'impact des imperfections de la route et c'est seulement après que j'ai découvert qu'il existait une 22". De toutes façons c'est trop gros pour tenir sur mon scoot pour arriver aux abords de Paris. Je galère déjà un peu pour arrimer la 18"... Mes deux gamelles (Je ne compte pas les pertes d'équilibre lors de l'apprentissage au tout début) m'ont bien surpris. L'une en descendant un bâteau de 5cm à faible vitesse, la roue s'est mise à bumper et à vaciller dans tous les sens jusqu'à s'arrêter (mais pas moi...). La deuxième gamelle à 20km/h dans Paris sur une route nickel, peu après être passé sur une rustine profonde de 2cm max, la roue à fait bip et s'est arrêtée. J'ai fait un roulé boulé magnifique et n'y ai laissé qu'un coude. Le lendemain j'avais mal partout ! Je l'ai rapportée à la boutique où je l'ai achetée et ils sont en cours d'investigation, car après avoir vu la photo que j'ai prise de la rustine sur la route lisse, ils trouvent que ce n'est pas normal. J'ai donc maintenant une ms3 mais avec une vieille carte mère et un comportement complètement différent de la mienne. Elle peut pencher en avant et en arrière alors que la mienne était rigide. Pour les randos ce serait super sympa mais c'est compliqué le vendredi...

Bonjour à tous, je m'appelle Gaël, allias Jules78, j'ai 46 ans et j'habite en région parisienne. J'ai acheté ma roue le 13 mai dernier, ce n'est donc pas très vieux. Depuis l'achat j'ai fait en gros 150km. Les débuts n'ont pas été aussi faciles que je le pensais naïvement. Mais je me suis acharné et l'utilisation de béquilles médicales m'a bien aidé à prendre confiance. Je suis passé à la roue car je n'en peux plus du scooter dans Paris. Depuis quelques années cela devient de plus en plus difficile et désagréable de se rendre en scooter au centre de Paris. Entre les couloirs de bus élargis, les trams, les feux rouges débiles, les manifestations en tous genre et surtout l'état de la chaussée, ce qui était un plaisir est devenu un calvaire. A la fin de chaque semaine, c'est le mal de dos assuré. Après avoir enregistré le nombre de kilomètres (environ 5) et le temps qu'il me faut en scooter (20/25mn), je me suis dit que c'était faisable en roue, j'ai donc acheté une GotWay MSuper3 820, sans même savoir m'en servir... Le pari est sur le point d'être gagné. Je suis passé de 32mn (enfin le jour où j'ai osé me lancer dans Paris) à 22mn en roue. Même si je ne gagne pas de temps comparé au scooter, je n'ai plus mal au dos en fin de semaine et puis je m'amuse ! J'ai encore du travail car dès que je suis à plus de 25km/h la roue se met à vaciller, symptôme classique apparemment des débutants. Mais ayant déjà deux gamelles à mon actif, je suis un peu sur la réserve et je sens que je vais vaciller encore quelques centaines de kilomètres ;-)