Techos78

Oui, en effet !. Aaahh, les chars. Que de souvenirs. J'ai testé un boitier Navigateur-Conservateur de cap (gyro de classe 5/100 de degrés/heure) sur un char d'artillerie, muni d'une énorme tourelle et d'un canon 155 automatique qui expédiait 6 obus en l'air (1 toutes les 10 secondes)... Oui, obligé de dérouter les avions, les pruneaux montaient à plus de 12 km... Ce char était tellement lourd qu'après nos escapades agitées les barres de torsion du chassis amx30 pouvaient casser la nuit en refroidissant... Les artilleurs sont des militaires intéressants, très méticuleux, ils font des statistiques sur la vitesse des obus (radar de bouche), ils tiennent compte de la météo, de l'usure du tube ..etc. Un domaine vraiment à part. L'année dernière, j'ai cogité un peu sur le sujet, en choisissant un système de fourche oscillante à roue poussée, avec des amortisseurs à gaz : Ça ne m'a pas convaincu. Je préférerais plutôt une fourche inversée verticale... Et j'ai vu des tiges de selles suspendues qui feraient peut-être l'affaire...

Deux prototypes russes étonnants : L'architecture est viable, les caractéristiques de ces deux roues sont :

@Électron , je ne te cite pas pour me moquer, bien au contraire, tu as eu raison de poser la question. Tu as trouvé la réponse, mais il est possible que les notices constructeurs manquent souvent de précision sur ce système fondamental. Cependant, si je regarde la notice de ta roue Ninebot, elle est plutôt bien faite : C'est très clair, il est dit que si tu vas trop vite les pédales s'inclinent progressivement. Le terme tlit-back se traduit sans équivoque par "inclinaison arrière". Ce qui est plus ennuyeux, c'est que de nombreux wheelers utilisent à tord et à travers le mot "coupure", alors qu'il y a 3 phénomènes distincts : -1- une coupure effective de la commande moteur, lors d'une sur-vitesse à vide quand on soulève la roue. Elle se situe entre 60 et 100 km/h. -2- le décrochage moteur qui survient quand la limite de puissance est atteinte ---> boum. La vitesse est variable selon le niveau de batterie, le poids, la pente...etc. -3- le tilt-back qui est une alarme sensitive active qui se déclenche à une vitesse programmée, elle tend provoquer un ralentissement car elle décale le centre de gravité du pilote. Ce n'est pas une coupure, l'asservissement reste opérationnel avec simplement un décalage de consigne verticale. Attention, un tilt-back nécessite une accélération fugitive de la roue, mais si le moteur n'a pas la ressource nécessaire : face-plant prévisible. A noter, selon les constructeurs le tilt back a une limite angulaire ( 30°, 45° ou autre) et rien n'empêche un pilote cramé du bulbe (et souple des chevilles) de continuer à accélérer...

Désolé si je me suis trompé, je me suis contenté d'une recherche google très succincte :

Une vidéo sympa en espagnol d'un wheeler performant dans la grosse caillasse, avec aussi des séquences d'initiations qui démontrent que les jeunes apprennent vite...

Finalement cette Lemfo semble être exploitable : ( mais surtout en orientation portrait )

C'est bien possible... Sans entrer dans le détail, un brushless est un moteur synchrone, c'est à dire qu'il faut exciter le stator en fonction de la position du rotor. Les 3 sondes de Hall servent à connaitre cette position, le courant peut donc être appliqué à bon escient avec une grande précision. C'est absolument indispensable pour une roue électrique par exemple car le contrôle doit être parfait, dans les deux sens y compris à vitesse zéro. En l'absence de sonde, c'est un gros binz à gérer. Pour trouver la position du rotor, le µcontrôleur mesure la fcem (le retour de tension du moteur) sur les 3 phases pendant une coupure volontaire du courant. Après comparaison entre les 3 tensions et calcul, il connaît à peu près la position courante du rotor, et il peut énergiser le stator pendant "un certain temps" qui est l'évaluation de la vitesse du cycle précédent. Le démarrage pose problème car il n'y a pas de fcem, il faut donc générer une rampe de démarrage (relativement arbitraire), ou bien créer des impulsions de commande très courtes qui seront légèrement dissymétrisées selon la coïncidence rotor-stator. Je n'ai pas d'expérience sur ce sujet, je sais simplement que se passer de sondes complique terriblement le firmware, et nécessite de coder les 3 phases, Si c'est ça qui explique le fonctionnement baveux je n'en serais pas hyper-surpris... mais je n'en sais rien.

Tous n'en sont pas capable, car c'est plus compliqué que le carré, de même pour le fonctionnement sans sonde de hall, le mode régénération, la commande de marche arrière (en plus du mode apprentissage), le mode régulation de vitesse, le mode dual motor... etc. Beaucoup de diversité... Effectivement, le bruit est inquiétant...

Belle machine, présentée par un "gamin" méridional à l’enthousiasme communicatif. C'est dommage que la batterie capotée ne soit pas amovible comme sur la Mercane MX60. Tant pis, il faudra porter la trott dans le salon ou le restaurant pour la recharger. Selon nos législateurs, une trott doit faire moins de 130 cm de long, celle-ci fait 127 cm (50 pouces),.. Si la future NF11 a le même châssis, ça devrait passer tout juste...

C'est pas faux, merci @Papa50 . J'essaye (vainement) d'imaginer la vie réelle de Perseval et Karadoc, qui jouent des rôles de parfaits abrutis indécrottables... Je ne suis pas sûr que leurs gamins soient fiers de leur père... mais ils auraient tord, car atteindre "sérieusement" un tel niveau d'absurdité implique un réel talent. J'ai vu Alexandre Astier sur scène, il est excellent, il sait tout faire...

Attention : je ne connais pas les firmwares récents, mais sur les "anciens", en inhibant les alertes vocales, les 'please decelerate" de vitesse sont effectivement remplacés par des bips, mais on perd tous les autres messages d'alerte (température, sur-tension, batterie faible...etc). On n'a pas l'équivalent du code Morse des Gotway, c'est dommage mais c'est comme ça. Euh, non, pas vraiment. Sans vouloir jouer les censeurs, nous devons respecter le confinement... Les comptes-rendus de randos me semblent mal venus sur le fofo en ce moment... Un peu de patience, ou de discrétion...

J'ai encore essayé : rien à faire, cette nénette m'insupporte et je ne résiste pas plus de 60 secondes à ses sarcasmes de mauvais goût.

Côte à côte, 9bot one et ks18s Nos moteurs brushless ont un nombre de pôles magnétiques (paires d'aimants) et d'électro-aimants différents, ce qui permet la rotation libre du moteur non alimenté. En fait, non, le rotor n'est pas libre, il y a un léger crantage dû à la forme des pôles. (Un alternateur triphasé a des pôles plus pointus pour générer des signaux sinusoïdaux purs qui compensent les efforts tangentiels...). On peut essayer exploiter ce léger crantage. Les deux photos montrent un crantage identique : la sonde du bas "en équilibre" entre deux aimants. Moteur ouvert, il me semble possible d'alimenter les sondes ( une pile 4,5V entre rouge et noir) en vérifiant les sorties sondes avec un voltmètre ordinaire, pour 6 positions successives décalées de 1/3 d'aimant. Cette table de 6 fois 3 mesures doit représenter un cycle complet, avec un décalage triphasé cohérent... Edit : j'imagine (?) que les sondes sont normalement alimentées en 5 V, je n'en suis pas sûr, mais en mettant 4,5V on ne risque rien. Par contre, si ce sont des sondes tout-ou-rien à sortie collecteur ouvert (ou drain ouvert), il faut ajouter des résistances de pull-up par rapport au +4,5V. Comme d'hab, R= 10 kOhm ( dans mes anciens labos, le tiroir de 10 k était toujours vide )

OK, la différence n'est pas énorme, c'est rassurant. Il y a donc deux mesures un peu contradictoires, on a : -1- le µcontrôleur qui se déclenche sur un taux de modulation appliqué au moteur, c'est du pur numérique sans erreur possible. -2- la tension batterie est codée, mise à l'échelle, envoyée via bluetooth, filtrée et remise à l'échelle "100V". Le courant d'une phase moteur est codé, mis à l'échelle, envoyé via bluetooth, probablement re-filtré. Les valeurs U.global et I.phase sont multipliées et le ratio est calculé par rapport à la puissance théorique qui est variable selon la tension batterie... Ouf. @LFboard : je n'essaye pas de troller ou d'être désagréable, je te conseille juste de faire confiance au bip 80% et de relativiser les infos données par les applis. Tu es un pilote rapide, fais attention à toi.

En clair : la roue déconne , eucworld déconne , ou bien les deux ? C'est une mise en cause sérieuse qu'il serait bon de justifier/commenter. Ce bip 80% est particulièrement utile, des aléas fonctionnels seraient désagréables... le µcontrôleur est bien placé pour connaître avec précision le taux de charge moteur, un bug est possible mais douteux...

J'ai même l'impression que le plastique est toujours blanc chez Rockwheel. (à confirmer..). Attention aux rayures ! : Exemple d'une rouge qui a un voile de peinture à l'intérieur :

Il y a l'interminable série des "têtes à claques" québécoises dont un épisode consacré aux virus :

Oui, une seule vis, c'est aussi efficace. Par contre, je me demande bien comment ils arrivent à usiner le trou épaulé... Peut-être à travers le trou en face avec un forêt hyper long (probablement épaulé lui aussi...). Un outil très spécifique... Perso, je n'ai pas ressenti ce genre de différence avec ces pédales 10", mais un meilleur confort, un meilleur contrôle dans les grosses pentes, une bonne adhérence car le grip est excellent.

A qui le dis-tu. Mon parcours : 43 mètres. Eh bien avec ça, j'ai du mal à vider la batterie, même après des centaines de tours dans les deux sens.

@Tank ne t'a pas dit d'ouvrir pour une simple inspection visuelle, mais pour faire un reset de ton µcontrôleur. Il est très rare que les cartes mères plantent, mais cela peut quand même arriver. Pour info, une cm est toujours sous tension, elle passe simplement en veille quand on "arrête" la roue. Quand tu reconnecteras, il y aura une étincelle, pas de souci, c'est normal.

Pour être plus dissuasif, il faut le spot laser entre les deux yeux...

L'intérêt de la roue est qu'elle est à la fois ludique et utilitaire. Suivant le type de roue, on peut privilégier les "figures artistiques" sur un parking ou les randonnées forestières ou autres, et dans tous les cas on prend son pied. Et puis on peut par exemple faire un rapide aller-retour journalier chez le boulanger (c'est mon cas). Cela dépend aussi du niveau que l'on peut atteindre. Car même si tout le monde arrive à randonner correctement et sans risque, je constate que moins de 20% de pilotes peuvent faire du one-foot ou de la marche arrière sur 100 mètres... Etre talentueux n'est pas donné à tout le monde... ks18 ? Il y a eu les armoires normandes (plus hautes que la Monster) ks18A puis ks18S que je possède, qui furent les premières à donner plus de 100 km d'autonomie (3 batteries). Extrêmement confortables, elles se pilotent davantage avec les genoux. Ces modèles n'existent plus. Il y a les ks18L ou ks18XL , coque lenticulaire avec poignée télescopique... Tous ces modèles sont renouvelés rapidement, souvent pour augmenter la puissance et/ou la tension batterie.

Pour info, sur certaines KS on peut lire un mp3 sur une clé usb ou bien charger le firmware.

Je vais te décevoir, être très affûté en ski ne va pratiquement pas te servir. Idem pour les rollers, le skate, le vélo... Eh oui, tu ne vas pas échapper aux séances d'apprentissage, qui seront plus ou moins longues selon ton âge. L'équilibre sur une e-roue est particulier et n'a pas d'équivalent, le début est bizarre et assez laborieux. Mais quel plaisir de se déplacer de A vers B avec une trajectoire raisonnable, puis de A vers A... Bien sûr, la souplesse corporelle (les jambes surtout) peut aider, placer le regard et les épaules pour guider l'ensemble... Le seul sport vraiment utile est le monocycle à pédale, mais heureusement la e-roue est plus facile et il n'y a pratiquement personne qui y soit réfractaire. Choisir une roue consiste surtout à sélectionner le diamètre, donc 14 , 16 ou 18 pouces, sachant qu'une roue 14" est vive et manœuvrante, 18" plus progressive et rapide avec une meilleure tolérance en revêtement dégradé, 16" est intermédiaire. Prendre le plus de batterie possible même si c'est plus cher et plus lourd. Un moteur puissant rattrape plus facilement un pilote en galère dans un nid de poule... On peut apprendre sur n'importe quelle roue. Souvent on commence par une petite pas trop chère, mais comme tu as utilisé le mot balade, je te conseille 16 pouces minimum. Par exemple ks16s .

Juste une remarque. Quand on se raccorde sur une valve Schrader, par vis ou par pince, il y a deux événements, qui sont sensés être légèrement décalés : -- le joint au fond de l'adaptateur mobile se compresse à l'extrémité de la valve Schrader, -- puis, un peu après, la partie centrale au fond de l'adaptateur appuie sur la partie mobile de l'obus et ouvre la valve. Si le joint est usé, si l'adaptateur est mal réglé, si l'obus de la valve a été insuffisamment serré (mais pas trop), si le bord de valve est irrégulier, si c'est sale... il y aura une fuite. En résumé, il y aura toujours une fuite. . Quand on gonfle un amortisseur à gaz (petit volume et grande précision), c'est inacceptable. Il faut donc utiliser un adaptateur sur lequel on gère séparément l'étanchéité et l'ouverture. Par exemple : L'étanchéité avec le bouton doré, l'ouverture valve avec le bouton noir. Oui, c'est cher, mais les deux boutons moletés comportent chacun leur propre joint tournant, en plus du joint classique au fond de la partie femelle.