Techos78

Cette roue 3108Wh est (probablement) achetée vide et équipés avec des packs non-Gotway, a priori celui qui fait ça semble compétant... le résultat est superbe. On demande des essuyeurs de plâtre fortunés........

Je suis très surpris par la position de ces leds, à droite sur chaque flanc de roue. Quand on voit l'arrangement ci-dessous, la sur-épaisseur bms est plutôt à gauche : C'est ce que j'avais schématisé ici : Comprends pas. Surtout flanc droit, juste au dessus de la carte mère... Mais la position est bien plus basse que le haut des packs, ce seraient donc des indicateurs déportés ? ...

Bien, @Bear Life , tu as la meilleure randonneuse actuelle, à consommer sans modération avec un zeste de prudence quand même. Ces leds de bms sont une eeeexcellente nouvelle. c'est bizarre que personne n'ait encore évoqué ce dispositif absolument génial. Car il y a un défaut évident dans nos e-roues (sauf la 9bot Z10) : Pour des raisons de sécurité, on ne veut pas que nos bms prennent l'initiative de couper le courant, donc les mosfets de sortie sont inhibés ou bien il n'y en a pas. Mais ces mosfets ont deux fonctions : couper en cas de gros courant mais aussi lorsqu'un groupe de la chaîne 24S descend sous le seuil bas. C'est la carte mère qui gère les tensions basses, mais elle le fait sur la totalité de la tension, pas individuellement. Si un groupe est faible ou même tombe à zéro ce n'est pas vu (ça m'est arrivé). Il est donc important de ne pas trop chercher à vider la batterie, et à procéder régulièrement à un équilibrage, c'est à dire laisser en charge malgré la led verte pendant "un certain temps". Avoir une vision claire des niveaux internes pour les packs 24S3P et 24S4P est très enthousiasment ... on est proche de la perfection ... avec peut-être un garde-boue pour ne pas se repeindre les accessoires génitaux. Edit : pour compléter ce qu'à dit @Erwanrcx , il y a les bms à leds, et il y a aussi des équilibreurs de puissance , nettement plus efficaces que nos ~40 mA d'équilibrage habituels. C'est utile quand on assemble un pack.

Le boîtier semble être réalisé en print 3D grosses passes... si oui, je suis surpris par le rendu textile de la face avant. Cette option n'existe pas avec Cura, alors, Simplify3D ou bien un autre slicer sait faire ça ?

L'AWG28 pour gaz, boutons, display, électriquement ça va, mais si ça passe par la potence pliable, il faut vérifier si c'est mécaniquement assez robuste. Pour l'éclairage ce n'est pas trop généreux, gauge 22 ou 24 me semblerait plus pertinent... ma prudence est peut-être excessive mais j'ai eu quelques déboires avec des petits fils qui cassent en vibration.

Bienvenu au "club", effectivement ces petites draisiennes méritent quelques améliorations. Pour les fils multibrins silicone, on peut se baser là-dessus : Ce sont surtout les fils de batterie et de phases moteur qu'il faut soigner, et comme le courant des moteurs 36V/250W atteint tout juste 16 A (au démarrage), on voit qu'en AWG16 on a de la marge. En régime de croisière, on est plutôt à 7 ou 8 A.

Diable, ce n'est pas une évolution mais une vraie révolution chez Gotway : abandon des clavettes calamiteuses pour passer à une bride style KS, mais en gardant l'écrou... Souhaitons tout le succès possible à ce nouveau système...

La majorité des avions militaires sont dotés d'un dispositif appelé poétiquement "branleur de manche" : une masselotte qui crée une vibration lors des manœuvres critiques. Les téléphones portables ont adopté cela. Manque de chance, on ne peut (probablement) pas envisager cela pour les e-roues pour ne pas perturber les capteurs... il faut se contenter de l'info sonore, ou bien déporter la vibration sur un appareil annexe (montre connectée). Edit : en fait, l'expression "branleur de manche" est utilisée le plus souvent pour les pilotes têtes brûlés, mais elle désigne la masselotte quand elle est utilisée par un équipementier ou par le personnel au sol. Bon, il est plus correct de parler de vibreur (stick shaker).

Ah ouais, info intéressante, il faut mettre à jour notre propre firmware...

Pour mesurer les tensions d'entrée et de sortie, il faut tenir compte de l'isolation galvanique : le circuit d'entrée (lié au secteur) est électriquement isolé du circuit de sortie. En gros, on retrouve ce genre de structure : (c'est juste un exemple d'alim 12V) En bref, à gauche un filtrage emi, redressement filtrage 50Hz, le régulateur à découpage, à droite redressement filtrage (entre 20kHz et 100 kHz) et la référence de tension (ici une simple zener programmable), dans cet exemple il n'y a pas la circuiterie qui gère la led rouge/verte qui est une surveillance de courant (généralement 200mA ou 400 mA).. La tension d'erreur (qui permet l'asservissement) est renvoyé à l'entrée par un photo-coupleur (ce n'est pas la seule méthode). Et il y a souvent un petit condensateur (ici C4) qui est un anti-parasitage HF. En résumé on mesure 3 types de tensions correspondant à 3 zones qu'il faut absolument respecter, sans les mélanger : -- à l'entrés secteur environ 220 Vac (50Hz) -- après redressement environ 300 Vdc -- en sortie des tensions inférieures à 80 Vdc Comme l'a dit @Stanor , la led allumée et l'absence de dégât signifie que les tensions sont probablement bien gérées. Il y a peut-être un bête faux contact dans le circuit de sortie ou dans le système de régulation. La sensibilité aux chocs semble conforter cette hypothèse. Ensuite il reste les pannes de composants, mais là, investiguer nécessite un oscilloscope... bien entendu avec le schéma c'est beaucoup beaucoup plus facile, le retro-engineering est fastidieux, aléatoire. Statistiquement, les pannes les plus fréquentes sont liées à la connectique. Dans le cas présent, les précautions ont été prises pour immobiliser les composants (une brouette de colle...), c'est plutôt bon signe, même si cela complique le test. Bon courage.

Je pense qu'il ne faut pas trop fantasmer sur les matériaux style graphène ou même borophène, ce ne sont que de simples dopants qui améliorent la conductivité, mais qui ne changent pas fondamentalement le fonctionnement des batteries qui sont toujours constituées d'une anode, cathode, électrolyte et séparateur. La fiabilité globale ne sera pas "transfigurée". Pour la sécurité, le plus prometteur semble plutôt la technologie "tout solide" qui remplace l'électrolyte liquide par un composé inorganique. Saft et Panasonic planchent là-dessus.

Le WD40 est un produit génial, avec un petit tube qui se plante dans la buse pour atteindre les endroits tordus. Dans tous les cas, le tube se barre et on finit par être huilé de la tête au pieds...

Oui, il faut graisser de temps en temps, le ressort et la partie centrale de l'axe. Je fais régulièrement du chemin forestier et les pédales finissent pas se bloquer (surtout que je les laisse toujours ouvertes. La merdasse s'accumoncelle sous ce ressort, et quand la boue+sable est bien sèche, ça bloque.( Surtout ne pas forcer pour ne pas casser le ressort.) On peut acheter les ressorts, il y en avait chez Eunicycles (boutique sérieuse qui vendait les pédales longues...

Bah, que KS ne soit pas trop pointilleux sur la tension maxi est assez logique, comme dit @King Size il ne faut pas trop se prendre la tête. Il est plus reposant (mais plus coûteux) de choisir une roue avec une grosse capacité et de rouler en oubliant ces détails techniques. C'est plus lourd mais cela évite aussi les restrictions de fin de batterie, toujours pénibles.

Sur mes 4 chargeurs, la tension est conforme, entre 67,2 et 67,4 V. J'en ai réglé certains. La tension batterie en cours de charge dépend du courant de charge et de la capacité de batterie (3 packs en // dans la ks18). Il est courant d'avoir 1 Volt de moins entre la mesure CD2 et cm. C'est dû à la résistance de la filasse et des connecteurs, ainsi que (dans ton cas), les diodes anti-retour (deux MBR5200 5 A , 200 V en //). De plus, si tu as les deux batteries, il faut savoir que dans la ks16b d'origine elles sont montées en cascade, l'une après l'autre, il y a donc cumul de chute de tension. Le schéma est celui-ci (là c'est une ks18a-680, la ks16b est pareil mais avec le fusible 40A sur la cm) En fin de charge, le courant décroît de manière asymptotique, les tensions internes et externes deviennent très proches, suivant bien sûr la tolérance des mesures. Oui, c'est possible. Je suis désolé de t'apprendre que les packs de la ks16b d'origine n'ont pas de composants d'équilibrage. Voici un de mes packs de ks16b qui est mort au bout de 14 mois (une paire de cellules à 0,00 V) : dans les cadres jaune = le néant. Donc inutile de laisser branché longtemps, cela ne sert à rien. Il n'y a que la surveillance ultime qui coupe la charge (mosfets cadre bleu) quand la première cellule atteint 4,28 V. Dans le cadre rouge, ce sont les diodes anti-retour. Notons que maintenant KS monte les packs en // (depuis la ks16s) et que les composants d'équilibrage sont montés. Mais les toutes dernières roues KS ont seulement 3 fils d'entrée-sortie (le + est commun) avec cependant un fil auxiliaire branché sur la Gate des mosfets de coupure de charge afin de détecter une "saturation" de la batterie. Cela permet d'arrêter le mode régénération (charge par la sortie) pour passer en mode 'court-circuit (freinage électrique) avec alarmes (situation critique).

Non, pas trouvé non plus. La solution de @crockmi le spartiate est valide, aucun problème de puissance, 3,3 milliOhm est bon, la tension Gate +/- 20V est classique. L'éventuel problème c'est que ce mosfet soit "trop bon", c'est à dire qu'il ait une valeur de capa de Gate un peu élevé ce qui peut poser problème aux étages de commande... L' IRFB3077 a une capa d'entrée de 9,4 nF, c'est beaucoup... Je serais presque tenté par un mosfet moins performant, par exemple le IRF1010E Ron 12 mOhm 60V 84A avec une capa d'entrée de 3,2nF ça pourrait aller. (et il est 2 fois moins cher).

Lorsqu'elles sont chargées, les cellules font 4,2 V, donc un pack 16S fait 4,2 V x 16 = 67,2 V. L'équilibre des cellules est précis, le seuil Electricity balance n'a pas d'hystérésis : (en rose) La tolérance est classiquement +/- 50 mV, pour une température entre -20 et +70°C. Le seuil de tension ultime est juste au dessus, il coupe le port de charge quand une cellule de la chaîne 16S atteint 4,28V , la charge sera verrouillée tant que la tension ne redescendra pas sous 4,08V. Edit : pour être complet, les bms des e-roues n'ont pas de mosfets pour couper la sortie des batteries ( en cas de grosse conso ou de tension très basse ) . C'est une sécurité, les tensions basses sont gérées uniquement par la carte mère qui applique ses propres tolérances, malheureusement sur la totalité de la tension et non pas individuellement sur les cellules. Donc le bms ne gère pas l'Over-discharge protection , mais la cm garde une marge pour maintenir l'équilibre de la roue, cela dépend des roues et des firmwares c'est pour cela que le seuil bas à ~53 V est discutable. Mais le 67 et des poussières est en béton.

Je pense (sans en être sûr) que la GT16 a toujours 4 batterie. Les deux versions de capacité sont simplement dues à l'utilisation de cellules 2900 mAh ou 3500 mAh. La cellule 3500 pèse 48 grammes, la 2900 est légèrement plus légère, 2 ou 3 grammes de moins (à confirmer). Méfiance, il n'est pas évident que chaque paire de packs soient facilement séparables, il est possible qu'il y ait des fils auxiliaires qui assurent des fonction annexes, 3 fils rouges et 3 fils noirs sur le pack de gauche, cela mérite d'être analysé de près. Si c'est possible de séparer les packs, il fait les mettre en diagonale comme dans la Monster 1600 Wh pour que la roue reste équilibrée gauche-droite , avant-arrière.

Les pourcentages donnés par les applis ou par les roues sont peu fiables car ce sont des valeurs arrondies et la formule appliquée n'est pas toujours la même. Mieux vaut faire l'interpolation linéaire manuellement, en considérant 53V = 0% et 67V = 100%. ( 60 V valeur médiane, nominale). Et la valeur lue sur le CD2 est optimiste à cause de la chute de tension pendant la charge (environ 1 ohm de résistance d'entrée, dépend de la quantité de batterie). Il faut donc faire la mesure de tension avec l'appli KS lorsque le chargeur est débranché et la roue immobile (et pas trop chaude). Si par exemple tu lis 65V, cela correspond à ( ( 65 - 53 ) / ( 67 - 53 ) ) x 100 = 85,7 % Certains puristes pourront dire que la valeur 53Vmini est sujette à caution, et qu'il faudrait plutôt faire une interpolation parabolique, mais, bon, ce n'est pas trop mal comme ça.

Dans les roues qui gèrent l'audio, en plus du module bluetooth pour le système il y a un module bluetooth séparé pour l'audio, car on ne peut pas mélanger une trame de données et un flux streaming. Le message indique simplement que le module audio est alimenté et connecté et qu'il est donc possible de faire zimboumboum en connectant une tablette, baladeur... Certaines roues ne disent rien car le bt audio est toujours actif, même roue arrêtée, cela permet d'utiliser la roue en tant que baffle de salon (ni pratique ni esthétique sur le buffet... ). Il faut savoir que les roues restent partiellement alimentées, le poussoir ON-OFF n'est pas une coupure mais une simple commande de mode veille. Je ne sais pas si sur la V8 on peut couper volontairement le bluetooth audio. En rando par exemple cela peut éliminer les musiques indésirables envoyées par des "copains", car la connexion audio n'est pas forcément sécurisée par mot de passe. Dans de bonnes conditions, la portée du bt peut dépasser 20 mètres, identifier le trublion n'est pas toujours évident

J'avais un grand père comme ça, quand il tournait la tête il tournait aussi le guidon de sa mob. Ouf, dans son bled il était connu, les gens prenaient de la marge pour le dépasser

On le voit bien, l'abs ne casse pas, ce sont les couches qui se décollent. Ce n'est pas la matière qui est critiquable, mais sa mise en oeuvre. Chaque couche que l'on ajoute est sensée se souder à la précédente. Il y a les conditions drastiques de température que j'ai évoquées, mais ce n'est pas suffisant, il faut que le filament chauffé soit écrasé correctement par la buse ce qui nécessite de nombreux ajustements. Les forums dédiés au print3d sont formels, l'abs se mérite et n'est pas à la porté d'un débutant. Il faut laisser la pièce refroidir doucement mais on peut aussi la placer en étuve (four) à environ 100°C pour libérer les tensions internes dues au coefficient de rétraction de l'abs.

En arithmétique, l'addition est associative, cela permet une équivalence entre : 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 et ( 1 + 1 + 1 ) + ( 1 + 1 + 1 + 1 ) Là on a 7 chaînes 24S en parallèle, qu'elles soient groupées en 3 // 4 ne modifie pas le fonctionnement individuel de chaque chaîne. Les bms n'interviennent pas dans le fonctionnement, ils sont là uniquement pour les alarmes actives, qu'il y en ait 1, 2 ou même 7 ne modifie pas le fonctionnement de chaque chaîne 24S. En clair, pendant la charge chaque chaîne 24S reçoit le même courant, et pendant la décharge chaque chaîne 24S délivre le même courant. Les variations de tension seront bien sûr identiques. Seul détail infime, en fin de charge le pack 3P s'équilibrera plus vite que le pack 4P car le petit courant (en général 45 mA) ne sera pas partagé par le même nombre de cellules. Exemple concret : mes roues ks18 ont 3 packs : 16S2P // 16S2P // 16S4P. . Et je pense qu'ils vieilliront à la même vitesse car chaque cellule subit le même stress.

Absolument, cela semble indispensable, le pla est comme l'alcool : privilégier l'usage interne. Mais l'abs est bigrement élitiste, il pue et nécessite une température élevée (lit + buse + ambiante) d'où des réglage spécifiques et des imprimantes si possible capotées. Cependant un garde-boue est une pièce relativement aérée donc souple donc moins sensible au warping (décollement des couches entre-elles). Je suis un peu pessimiste sur ce modèle servant de béquille, je pense que les pattes d'accrochage sont trop fragiles. C'est juste un avis. Je m'intéresse de + en + au sujet, mais ne suis pas (encore) équipé. Je vais suivre les réponses attentivement...

Il y a apparemment 6 fils qui traversent la roue pour relier les deux sous-blocs, un XT30 (2 broches) ne suffit pas. Mais effectivement il y a probablement un connecteur... C'est un détail.