Techos78

Ton contrôleur sera un peu surchargé en tension, il est spécifié pour 48Vnom (54,6Vmax), c'est à dire une batterie 13S. Avec une batterie 14S, il faudra qu'il tienne 4 Volts de plus, c'est possible mais non garanti. Il est largement dimensionné en puissance, pouvant probablement sortir 20A, c'est copieux mais ça devrait aller, en évitant de rouler à fond sur une longue période. La tension basse de coupure sera basse pour un 14S, il faudra donc éviter de décharger l'accu à fond. Choisir un display qui tolère ce 14S, il faudra peut-être un 60V. Il est TRÈS difficile de trouver un display compatible avec le contrôleur, car il y a plusieurs protocoles non compatibles. Quand elle est séparée, lLa gachette/poignée tournante fonctionne en 5V fournis par le contrôleur. Il faudra programmer le contrôleur en 48 Volts. Oui, le moteur est un 36V, mais un brushless est piloté en courant, la tension est là simplement pour s'opposer à la fcem quand on va vite. Surcharger un moteur est une pratique courante. Il y a une grosse galère à prévoir pour la configuration électrique : l'ordre des phases et des sondes de hall (*), le nombre de pôles moteur, son sens de rotation, le diamètre de la roue..etc. Un contrôleur sinus est un peu moins efficace qu'un carré, mais il a un fonctionnement plus silencieux. Pour moi, c'est une qualité. (*) en principe une chance sur 6 quand on branche au hasard.

Aaahh, un sujet qui me fend le cœur. N'ayons pas peur des mots, la brasure étain plomb est une merveille de la nature. Regardez cette courbe : On fait varier le pourcentage, que du plomb à gauche, que de l'étain à droite, et on s'aperçoit que pour une valeur magique (~62% Pb, ~38% Sn) : -- le mélange passe directement de l'état liquide (liquidus) à l'état solide (solidus), sans état pâteux (patitus) intermédiaire. -- la température de fusion est proche de 180°C (eutectique), alors que le plomb est liquide à 327 et l'étain à 232 °C. C'était trop beau, les écolos sont passés par là et ils ont dit : le plomb, c'est pas bien, utilisez autre chose, démerdez vous. D'où l'invention du sigle RoHS, et de différents mélanges chers (contiennent de l'argent), avec une fusion ~15°C de plus (stress des composants) et une propension a créer des whiskers (poiluches conductrices) qui obligent à utiliser des composants spéciaux (barrière de nickel...). Pour moi, le RoHS est une merde, une fantaisie démagogique qui a dégradé les performances techniques et qui coûte un argent monstre. HS : Maintenant, les écolos s'occupent du cristal, qui contient un minimum de 24% de plomb. C'est une horreur, jetez moi tout ça à la poubelle...

Aille, je n'ai pas forcément une bonne mémoire. C'est arrivé en rando quand un participant ( @Cormo ? ) a modifié des trucs sur sa montre en faisant défiler les menus. Mauvaise surprise, la roue s'est bloquée lors de l'arrêt suivant. Et c'est en se connectant (DarknessBot ?) pour faire un bilan que le défaut (mode transport) a été trouvé, et immédiatement éliminé. A propos de ton support : j'ai l'impression que le bouton est trop masqué pour être facilement accessible. A la limite, tu pourrais créer une partie un peu souple (fonction charnière) pour créer le super bouton de la mort, actionnable même avec des gants...

Bravo, et c'est intéressant de voir que les P22 compatibles sont toujours disponibles. Il y a longtemps que je n'ai pas regardé si enaon a fait évoluer son soft. Mais même s'il n'était pas full compatible avec Inmotion, l'essentiel y était déjà pour faire mon bonheur. @Cool_Hands , tu l'as probablement déjà vu, mais il y avait (avec gotway/begode), la possibilité de verrouiller "accidentellement" la roue en mode antivol. Avoir une solution de déverrouillage sur gsm/tablette est une bonne sécurité... A propos du chargeur : bizarre, mon connecteur magnétique est puissant et fonctionne parfaitement : il tient bien, sans faux contact.

Pour une cellule seule, la tension peut descendre à 2,8V, c'est la valeur pratiquée par les appareils testeurs. Pour un pack, il faut tenir compte de la dispersion, de la réserve nécessaire à l'équilibre, et de la chute de tension pour avancer, souvent à ~10km/h au final. La valeur souvent pratiquée est 3,2 V par cellule, donc 102,4V pour du 32S. C'est variable selon le constructeur, selon le modèle, et selon la version du firmware....

Oui, il y a une pente limite due à la géométrie de la roue (diamètre, hauteur et longueur de pédales). C'est pour cela qu'il existe maintenant des pads qui permettent une contrainte supplémentaire. La "sensibilité", la "glisse", sont obtenues par des petits décalages (fugitifs ou non) de la consigne de verticalité. Ce système est exploité par les motos monoroue dont l'accélérateur et le frein aident à déplacer virtuellement le pilote. Mais la loi de pilotage est différente, le point de contact pilote-engin diffère, le cul au dessus de l'axe, les pieds en dessous.

Euh, cette idée (hors sujet) démontre que tu n'as pas compris le principe des engins pendulaires. Pour accélérer il faut nécessairement que le centre de gravité du pilote soit devant le contact au sol. C'est le pilote lui-même qui fournit l'appui, l'anti-couple qui s'oppose au couple moteur. En physique il y a toujours le binome "action-réaction".

Dans ce topic https://www.espritroue.fr/topic/22824-choisir-un-spot-welder/?do=findComment&comment=390123 il y a deux exemples de chargeur/déchargeur/testeur, Opus et LiitoKala. Ils permettent le test de capacité et de résistance interne.... Eh oui, cellule par cellule (ou par groupe de 4)... Un travail de bénédictin.

quasi HS : cette histoire de fente, dont l'utilité a été brillamment démontrée ci-dessus, me fait penser à un truc que j'ai appris dans mon école professionnelle... et qui ne m'a jamais servi en 43 ans de vie active. C'est la notion de résistance surfacique, exprimée en Ohm-carré, qui découle du constat stupéfiant suivant : quand on pose deux sondes sur une surface infinie, la résistance est indépendante de l'écart entre les sondes. Quelques mathématiciens fous pourront essayer de démontrer ça avec moult intégrales, it's not a piece of cake comme disent certains. Plus facile : faire le calcul par éléments finis, maintenant que les ordis pédalent vite... La valeur mesurée dépend de l'épaisseur de la feuille, il y a donc aussi la notion de résistance volumique. Bon, ça ne sert à rien, mais c'est un peu magique d'imaginer que quand on écarte les sondes, le nombre de chemins en // augmente et R reste constant. (sur une feuille infinie).

@fiocco : Oui, bien vu, le chargeur/testeur LiitoKala assure toutes les fonctions, pour deux fois moins cher. @OzMek : En effet, ton argument est convaincant, avec une fente le courant passe davantage par dessous. Ceci dit, avec une impulsion musclée ça marche raisonnablement bien, sans s’embêter à faire de la dentelle.

Mea maxima culpa, sur deux sujets : -- d'abord, j'ai (beaucoup) écrit welder avec un h après le w. Ben non, il n'y en a pas. J'ai corrigé un peu partout... -- ensuite, l'aimant sur le nickel : oui, le nickel est magnétique, donc on ne peut pas le distinguer du fer, la méthode par oxydation est la seule applicable facilement. Je viens de recevoir mon chargeur/déchargeur/testeur, et, pour l'instant, je joue avec des AA 2100 mAh : La prise en main est un peu rugueuse, ne jetez pas la notice trop vite... Quand on connecte une cellule, il faut dans les 5 secondes dire ce que l'on veut faire, sinon c'est une charge 500 mA qui est exécutée par défaut. Moyennant un petit apprentissage, charge, décharge avec calcul de capacité, test rapide avec impédance interne, niveau de courant, visualisation de la tension. Tout me semble conforme. La hauteur des logements est juste suffisante pour les cellules 70mm (21700). Au bout d'1 heure, avec un courant de 2 x 500mA, le ventilateur s'est mis en route, il est relativement discret. Cet appareil est intéressant pour les cadmium-nickel car il permet d'effectuer des cycles décharge/charge ce qui "rode" les vieille batterie en diminuant l'effet mémoire. Je viens de voir sur la notice que la décharge des Li-Ion va jusqu'à 2,8V, ce n'est pas beaucoup, cela fait un peu peur. Par contre, la charge va à 4,2V, et s'arrête complètement (contrairement au Ni-Cd qui reçoivent toujours 10 mA). Si la Li-Ion redescend sous 4,12V, la charge redémarre. C'est bien la méthode traditionnelle I constant puis V constant. Cet appareil me plait, je valide.

N'est-ce pas plus simple de passer simplement un aimant dessus ?

Ah, la Chine décline... Moi c'est mon fournisseur qui me demande si j'ai vraiment besoin du spotwelder , ben voyons, je lui ai filé 90€ pour des prunes. Tsss. ===================================================== Bon, reçu à l'instant, bien emballé, bien transporté, le truc a un bel aspect. OK. Fournisseur sérieux, qui s'excuse pour le transport un peu long, et qui me rappelle que j'ai 15 j. pour changer d'avis. J'ai jeté un cil sur la mini notice chinois/anglais, et j'ai simplement remarqué que les condensateurs sont des 1,5 mF, alors que certains spotwelders sont équipés avec des 3 mF. (il y a 2 capas, mais -comme vous savez- cela ne double pas la valeur). Bon, cela ne change pas grand chose... Je n'ai pas testé, j'ai juste mis un papier cadeau autour et hop, direction le sapin... Ben oui, quoi, les traditions...

Oui, bien vu. C'est effectivement un point critique, les mosfets de puissance sont plus à l'aise quand la tension gate est autour de 12 Volts, avec souvent une limite à 20V.

Il n'y a pas de raison que les mini-welders soient mauvais, je pense même qu'ils sont tous corrects pour du 0,1 ou 0,15 pur nickel. Ce qui me fait peur, c'est la batterie interne, constituée de 2 cellules plates : Je veux pouvoir stocker le boîtier plusieurs années dans ma cave, sans qu'il en profite pour mourir bêtement... Avec une soudeuse capacitive, no problemo.

Une remarque , dans un transfo, il y a toujours un nombre entier de spires. Il suffit de compter le nombre de passages dans le trou. Bien sûr, la dernière spire peut être très grande (pointes de touche), mais le courant se referme par là et cela constitue une spire complète. Oui, et on a une chance sur deux d'obtenir 0 Volt ... A ma connaissance, les points de soudure doivent toujours être proches, entre 3 et 5 mm, et il ne faut pas de fente entre les deux, on soude chaque côté l'un après l'autre. Edit : je viens de trouver un exemple de soudure autour d'une fente : Bizarre... Je doute fortement qu'il existe des découpeuses manuelles. Les découpes "fantaisistes" peuvent (?) être exécutées à la cisaille grignoteuse qui évite la torsion d'une cisaille conventionnelle. Il existe une foultitude de bandes pré-fendues, ainsi que des bandes "échelle" pour les cellules en quinconce ou orthogonales. Le problème est que le pas ne matche pas toujours avec les spacers utilisés, ce qui pose problème pour les rangées longues Alléluia psaume 117 !. Je me demandais s'il existait un jaja pour améliorer le contact des pointes de touche et donc éliminer/réduire les étincelles (métal vaporisé+plasma). Un peu dans l'esprit de la brasure étain-plomb sans flux que l'on trempe dans du décapant liquide. Bon, c'est juste pour causer, à sec ça va bien. Oui, c'était mon premier choix. Je pense que les versions A, B, C.. se distinguent uniquement par les accessoires associés... Trouver les bandes de nickel pur de la bonne largeur, les intercalaires isolants, les spacers éventuels, les pattes de soudage, les enveloppes thermorétractables, le joint silicone pour étancher ces enveloppes...... pffff, un peu rébarbatif tout ça...

Je vois de + en + des petites routes sur lesquelles on a juste mis des pointillés, et ce panneau à chaque bout : Ça me semble ridicule. Je préfère voir simplement des silhouettes de vélo peintes à intervalles réguliers, qui rappellent aux automobilistes que les vélos existent...

Avec les DIY à base de transfo de µondes, j'ai l'impression qu'il y a un choix cornélien, sur le nb de tours du secondaire. Classiquement, on met 2 spires de très gros fils, mais c'est un peu juste dans les cas exigeants. Certains mettent 4 spires, mais pour cela il faut 2 transfos tête-bêche : J'avais bien regardé le spotwhelder GLITTER 801, mais il est un peu cher, et pas toujours dispo. Le DOCREATE est mon second choix, sachant que cette marque est "solide" car elle réalise des machines haute puissance professionnelles. La promo est sympathique (et rare), le prix descend sous les 100€. Un unboxing pas terrible : https://www.youtube.com/watch?v=vqMeB_pUDiY Un excellent test en allemand : https://www.youtube.com/watch?v=x5x5YHpzgCA Vidéo asiatique, qui montre l'intérieur de la bête : Une autre (indienne ?) qui n'apprend rien, on a fait le tour du sujet https://www.youtube.com/watch?v=2iEJD8U69Fk Ce modèle a l'avantage d'être livré avec son adaptateur secteur, de nombreuses soudeuses n'ont qu'une entrée USB-C sans rien d'autre.

Je complète mon équipement avec un chargeur / testeur de cellules, 4 slots : Chez Amazon, livraison 6 jours. Ce truc comporte donc 4 emplacements indépendants. Il permet de régler les courants de charge, de décharge, il fait la mesure rapide de résistance interne ce qui donne une idée claire de l'état d'usure. Il est théoriquement bien protégé, y compris contre les inversions. Ce n'est pas un appareil récent, on le trouve en vidéo youtube, par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=nGpbvb8_OM0 Je ne suis pas sûr que la glissière coulisse suffisamment pour les cellules 21700, ce n'est pas mon besoin actuel, et au pire cas on peut bricoler un adaptateur.

Mmmhh, une évocation horrible, dire "eppur si muove" pouvait coûter la mort aux temps maudits des intégristes catholiques...

Hi all, (pour les réfractaires à l'anglais, spot welder = soudeuse par points) Tout est dans le titre, et je suis obligé d'y passer car il me faut réparer des packs HS pour rééquiper une ks16b. Je ne croyais pas que c'était aussi compliqué, j'ai passé 2 jours à scruter les technos/prix/puissances des différents modèles, sans oublier la fiabilité, disponibilité, praticité... Les familles principales : -- les grosses boîtes (genre Sunkko 7xxx), qui incorporent un gros transformateur secteur. Les prix sont classiquement autour de 200 ou 300€, ils ont en façade un porte électrodes, pas toujours pratique pour les gros packs. -- les ultra-mini boîtes, qui en fait n'ont que le réglage+switch, l'énergie venant d'une batterie externe, éventuellement automobile 12V. Prix inférieur à 50€. -- les mini boîtes, qui incorporent deux cellules plates de batterie. Ont souvent une sortie usb. Le + souvent, la puissance limite l'épaisseur à 0,15 mm en pur nickel. -- les boîtes intermédiaires, incorporant une paire de super-condensateurs, souvent 2x3 kF (kilo Farads), sortie 5,4V. Cette techno est relativement nouvelle, le prix autour de 140€. La puissance est suffisante pour le nickel 0,2 , et possiblement pour le 0,3. Mes critères : prix < 100€, soudage 0,2 mm à coup sûr, pédale inutile, deux pointes de touche individuelles. J'élimine les mini soudeuses à cause du manque de fiabilité (stockage long terme ?) et puissance. J'élimine les grosses boîtes, chères et encombrantes. Je choisis un spotwhelder capacitif, et je viens de commande ceci chez ali ; Oui, la forme hexagonale est bizarre, elle est due aux deux gigantesques capas internes : Quand les condensateurs sont à 0 (après un très long stockage), il faut 20 mn pour les remettre à 5,4V. Ce spot welder ne pratique pas la double impulsion... Le réglage est hyper simple : un bouton rotatif qui fait poussoir, pour la puissance et pour le temps d'attente de déclenchement auto. L'afficheur donne aussi la tension. Les vidéos valident le soudage pur nickel 0,2 , mais pas la double épaisseur 0,15+0,15 ce qui est nettement plus méchant que la simple épaisseur 0,3. https://fr.aliexpress.com/item/1005005969448709.html?spm=a2g0o.order_list.order_list_main.4.21ef5e5b5h7BOf&gatewayAdapt=glo2fra Livraison en moins d'une semaine...

Bon, les gars, si vous êtes intéressés, eh bien c'est trop tard, je suis officiellement sur le coup. L'échange "roi de la chanson" vs "monnaie" sera effectif un peu + tard, en toute rigueur le titre de cette p.a. sera taguée [vendue] début janvier, quand tout sera stabilisé...

Il y a eu une époque où le franchissement d'un petit obstacle (bateau, branche...) à très basse vitesse pouvait cramer la cm. Les roue récentes ont (en principe) une meilleure protection contre les pics de courant. Le problème est qu'à basse vitesse, certains mosfets sont excités plus longtemps. En roulant, la puissance est répartie sur les 3 paires. Comme d'hab, le premier constat consiste à coucher la roue (éteinte) et à sentir si le moteur freine anormalement (générateur en court-circuit). Si oui, carte mère à changer .

Je n'ai jamais réussi, même assis maintenu par mes brakepads, le cul dans le vide, et en tirant la poignée. OK, merci. Une position critique dans laquelle il faut penser à se relever à V=0, sinon on repart dans l'autre sens...

Question, juste pour info : est-ce que les alarmes de puissance couinent aussi en régénération ?