Techos78

Soyons précis : une pente de 0,5 correspond à un angle de 26,565051177077989351572193720453° , non mais

@L'Enfant Raw , à chacun son truc, tu aimes la vitesse, à mon avis une e-roue n'est pas franchement faite pour ça... fais gaffe quand même. Je pense que tu te trompes dans tes explications, ce n'est pas la température qui pose problème. Si on s'offre un faceplant à vitesse rapide, c'est que la roue n'a pas pu fournir le couple nécessaire pour maintenir l'équilibre. La roue donne tout ce qu'elle peut mais cela ne suffit pas. Dans tous les moteurs électriques, plus on va vite et moins il y a de couple à cause de la fcem. Il est exact qu'en passant à 100V on repousse la limite un peu plus loin... A vitesse max, il ne faut pas (trop) compter sur le tilt-back, car pour "relever les pédales" la roue a besoin d'accélérer fugitivement, et si le taux de charge est à 99%, ce n'est pas possible. Toutes les roues sont soumises aux mêmes lois physiques, mais, sans chercher à aller vite, on peut comprendre qu'une roue puissante est plus tolérante, sécurisante. Il faut reconnaître que Gotway est futé, car (si je ne me trompe) son bip3 (sur les nouvelles roues) n'est pas basé sur la vitesse mais sur le taux de charge du moteur (80%), ce qui permet de s'affranchir de nombreux paramètres (poids, pente, vent, gonflage, terrain...). En plus des freinages batterie pleine qui peuvent être critiques, il y a l'inconvénient des batteries Li-Ion dont la tension est très variable : cellule pleine = 4,2V, ~vide = 3,2V). A partir d'un certain seuil descendant, toutes les roues appliquent des restrictions de vitesse, particulièrement sensibles (désagréables) sur les petits moteurs. Certaines roues (ks16b par exemple) applique des seuils différents selon la quantité de batterie (420Wh ou 840Wh)... C'est logique, le couple est directement produit par le courant fournit par le(s) batterie(s), il faut conserver une marge de couple pour assurer l'équilibre.

Eh bien si, il y a un élément mécanique et électronique, une pure merveille poétiquement appelé mems. C'est un gyromètre et accéléromètre multi-axes, souvent un MPU-6000 . Ces micro-structures sont taillées dans une tranche de silicium, et sont le plus souvent détruites par des chocs de l'ordre de 30 g. Cela ressemble à un bête composant monté en surface, mais il doit avoir un fonctionnement irréprochable car c'est lui qui pilote l'asservissement.

Ben dis donc, tu ne fais pas les choses à moitié. Je pense que ta roue est cuite, tu peux probablement récupérer les batteries, le pneu et quelques bricoles (barres de led, hp...), c'est à peu près tout... Laisse tomber la carte mère, après un tel choc le capteur est mort ou bien il n'est plus suffisamment fiable. Désolé. L'important est que tu sois indemne, en meilleur état que ta roue.

Bah, même Gotway est obligé de s'y mettre, concurrence oblige... Le beau Monstre V3 qui devrait sortir d'ici un mois ou deux : avec sono, anti-emballement, leds latérales sous capots transparents...

Essentiellement pour faire plaisir à l'administration. Lors d'un contrôle, un pandore moyen fait un petit salut "amical" et demande : "les papiers du véhicule s'il vous plait". Si vous répondez "Désolé, j'ai que dalle", votre avenir s'assombrit brutalement... En gros, une assurance peut huiler des rouages, ce n'est pas sûr mais ça peut aider... Quant aux gros accidents, c'est effectivement litigieux, je ne suis même pas sûr que Wizzas arrive à s'assurer car j'imagine que les gros organismes considèrent que ce sont des contrats plutôt toxiques... (je dis ça mais j'en sais rien). C'est toujours comme ça avec les assurances : la certitude de payer un peu, plutôt que l'éventualité de payer beaucoup.

Tsss, si possible, arrêtez d'énerver Olivier, vous allez le faire craquer malgré sa patience de bénédictin. Bon, je viens de voir la page ci-dessus qui parle clairement de la vignette. Je fais une fixette là-dessus, car, n'ayant pas (?) planifié un strike de piétons, cela constitue à mes yeux l'intérêt principal de l'assurance rc : faciliter les discussions futures avec les personnels assermentés et leur redoutable carnet à souches. Depuis plusieurs décennies (carte verte depuis 1986), je colle annuellement ce papelard sur mon pare-brise, il me coûte un bras donc j'y tiens, même si je ne suis pas philatéliste... Je remarque que les plaques d'identité sur les vélos sont tombés en désuétude. (je ne parle pas de la plaque fiscale de 1893). Le numéro d'assurance est une identification indirecte du propriétaire, cela limite l'anonymat trop souvent propice à une certaine déresponsabilisation. Et pourquoi pas un autocollant Crit'Air ?

Je n'en suis pas sûr. Jusque là, @Kingsong Europe nous a fait part de son refus d'upgrader les roues officiellement, il préfère un changement de roue. Hormis l'aspect commercial évident, il y a peut-être une raison : le type de roue et la quantité de batterie font partie du numéro de référence de la roue. Les statistiques d'autonomie de l'appli se basent là-dessus, et peut-être aussi le tilt-back constructeur ( hypothèse ). Donc il faudrait changer le part number de la roue, je n'ai jamais vu d'exemple de cela. Il est possible aussi que les restrictions de vitesse de batterie basse tiennent compte de la quantité initiale de batterie : moins il y a de capacité et plus les restrictions arrivent tôt, en pourcentage. C'est frustrant mais c'est dans un but de sécurité du pilote.

Vu, merci à tous pour vos réponses à propos des vignettes. Donc Wizzas OK et Macif KO, avec le prétexte vasouillard "c'est la faute à l'informatique"... No comment.

Questions simples : Est-ce que Wizzas fournit une vignette renseignée ? Est-ce que Macif fournit une vignette renseignée ? Car la fourniture d'une vignette vierge, sans vouloir être méchant, j'appelle ça un foutage de gueule.

Le port de charge KS est protégé par une diode anti-retour, on ne peut pas vérifier qu'il est bien connecté à l'entrée de la batterie... En fait, si, selon l'impédance du voltmètre, on arrive quand même à mesurer une tension, "grâce" à la fuite inverse des diodes schottky (ce ne sont pas de très bonnes diodes de redressement). Je viens de tester ma KS16B, (voltmètre Voltcraft) je mesure 27 Volts entre les deux broches autour du détrompeur. La tension risque d'être quelconque, mais stable, c'est un moyen rapide pour savoir si l'entrée de la batterie est valide. ATTENTION : ne pas faire de court-circuit avec les pointes de touche, interdiction de sucrer les fraises...

Les pochettes ignifugées sont utilisées pour le stockage et la recharge des packs Li-Po, souvent utilisés pour les drones car ils peuvent donner des courants très importants (et se décharger vite). La recharge de ces packs est aussi délicate, il faut gérer la température et utiliser des chargeurs adaptés. Nos packs Li-Ion sont moins critiques, et on s'oblige à les charger doucement, à un courant de l'ordre de 0,5 C. Cela veut dire qu'une cellule 3000 mAh est rechargée à 1,5 A maxi (il y a plusieurs cellules en //, le courant se répartit entre les différentes branches). Sur les engins, il n'y a pas la place pour des enveloppes réfractaires, qui serait préjudiciables à la dissipation thermique. La meilleure sécurité est d'acheter des cellules de marque, car les cellules no-name chinoises peuvent réserver des surprises. On a vu ça avec les hoverboards pas chers...

Non, non, on peut connecter des packs ayant des capacités différentes, mais il faut que leur tension soient très proches (si possible < 1V) au moment de la mise en //. Donc il faut charger le pack faible pour égaliser les tensions. On peut aussi les connecter ensemble à l'aide d'un polyswitch, c'est un peu bestial mais ça marche. Par exemple, dans ma KS18S, il y a deux packs 420 Wh et un 840 Wh, il sont tous en //. En ce qui concerne l'étincelle lors du branchement de la cm, c'est normal, et c'est dû au(x) condensateur(s) de filtrage à l'entrée de la carte mêre. Ils ont une grosse valeur, et ils se chargent brutalement, d'où étincelle. C'est vrai, c'est un peu choquant, cela abîme un peu les connecteurs. Quand on est soigneux, on peut utiliser des connecteurs antispark... mais c'est surtout utile par exemple pour les drones (on retire souvent l'accu), pour nos engins, on s'en passe...

Une île ronde qui tourne, étonnant, non ?

Une roue 10 pouces, peut-être... Edit : raté, un disque officiel doit faire entre 219 et 221 mm, donc ~8,7 pouces.

Oui. Il faut distinguer deux phénomènes distincts : -- les vibrations (verticales) provoquées par une roue balourdée ou décentrée (shimmy), la fréquence est celle du roulage, c'est à dire la vitesse de déplacement divisée par la longueur de la bande de roulement. -- les oscillations en cap (wobble) qui sont une résonance de structure liées à la raideur du châssis, à la géométrie du train avant (chasse...), au profil/dessin/gonflage des pneumatiques, etc. La fréquence est variable, plus elle est basse et plus l'amplitude est élevée. Ces deux phénomènes peuvent "se mélanger", c'est à dire qu'une roue ovalisée peut, à certains régimes, exciter la structure et provoquer le wobble. Il faut immédiatement raidir l'ensemble (se cramponner au guidon) et changer de régime (ralentir, on peut aussi accélérer mais c'est plus risqué). Cette vidéo ne démontre pas grand chose, un test réel sur banc d'équilibrage serait beaucoup plus convaincant... Bien sûr que la poudre miracle se répartie uniformément (c'est comme ça qu'on coule les tuyaux pvc) , mais prétendre que cela "compense" les balourds géométriques, cela me laisse très dubitatif... A 18€ le kg, cela ressemble à une arnaque XXL...

Bon sang, quel pilote exceptionnel ce Kuji Rolls ! . Il s'offre une instabilité monstrueuse et il se récupère tout en continuant à se filmer... On peut facilement accepter des imperfections dans des fonctions secondaires (anti-emballement pénible, odomètre fantaisiste, connexions BT caractérielle...), mais la fonction principale (l'asservissement) doit être (quasi) parfaite, c'est évident, la santé du pilote en dépend. Ce que montre cette vidéo est bien sûr inacceptable... sauf si Kuji Rolls a fait cet essai batterie pleine, car dans ce cas ce serait lui qui serait critiquable. Tout cela est classique, chaque nouvelle roue nécessite des ajustements, particulièrement quand le moteur est plus musclé (accroissement du gain de boucle) et en cas de modification des fréquences d'échantillonnage de l'asservissement numérique (interférences avec les capteurs vibrants et les modes vibratoires de la coque et de la structure). KS a amélioré le comportement en roulage rapide, et il reste effectivement la fonction freinage, C'est normal de terminer par ça car en freinage la fcem s'ajoute à la tension batterie, les courants deviennent monstrueux (si les batteries peuvent les absorber), sauf qu'il y a (probablement) des surveillances chargées de réguler ces gros courants (ce qui est également utile quand la roue démarre)... Bref, KS a encore du boulot, ce n'est pas facile car ils doivent aussi tenir compte de la dispersion des composants (capteurs, couple moteur...). Ils s'en sortiront, il leur faut un peu de temps. Une très belle roue assurément. Il faut considérer aussi l'aspect thermique, ce pilote a toujours tendance à faire chauffer le matos

C'est classique, c'est le pilote qui est en cause, il faut que le corps se réadapte à la nouvelle roue. L'appréhension et la fatigue peuvent accentuer cette instabilité. Il faut aussi trouver la bonne pression de pneumatique qui te convienne au mieux. Donc il faut rouler, rouler... et rester décontracté... Il faut aussi garder une position très symétrique, raideur des jambes et position des pieds, car sur route dégradée à moyenne et haute vitesse les oscillations verticales peuvent se transformer en "guidonage" (oscillations en cap) à cause de l'effet gyro de la roue.

Si, si, le tilt-back est extrêmement important, c'est un dispositif efficace qui apporte un réel inconfort de conduite à partir d'une certaine vitesse (sans faire tomber le pilote...). C'est LE critère à prendre en compte, même si ce n'est pas vraiment un "bridage" mais une alarme sensitive... mais un peu active quand même car pour "relever les pédales", il faut que la roue accélère fugitivement, d'où déséquilibre arrière, d'où incitation au ralentissement. C'est simple, en e-roue la seule commande de vitesse est donnée par le centre de gravité du pilote. Et rien d'autre. En cas de déséquilibre avant, l'asservissement ajoute un incrément de vitesse, et réciproquement. Le bouclage gyro ne gère pas la vitesse, mais les variations de vitesse, jusqu'à une valeur de disjonction souvent de l'ordre de 60 ou 80 km/h (que l'on peut atteindre uniquement à vide). Si un constructeur dit : "la roue va à 45 km/h maxi", c'est un argument qui a la même valeur que "autonomie = 60 km", car le taux de charge du moteur n'est pas mentionné. Il est indispensable que la roue puisse aller 15 ou 20% plus vite pour assurer un équilibre acceptable. Et donc la seule méthode imparable serait de créer un tilt-back invariant à 45, ce qui peut poser problème en utilisation privée. Relativisons, 45 est plutôt pas mal, vu l'état actuel des routes...

Salut @OlivierM , merci pour ton travail et félicitation pour ta compétence. Mais tu comprendras que la phrase que j'ai encadrée mérite d'être commentée. Personnellement, que ce soit "simple et net pour l'assureur", cela m'indiffère un peu, J'aimerais que ce soit simple et clair pour le client... A ce jour, établir une connexion bluetooth entre une appli (même officielle) et une e-roue n'est pas toujours facile. Quand bien même les assureurs disposeraient d'applis "constructeurs" fiabilisées, qui arriveraient à contourner les éventuels mots de passe clients, la lecture du seuil tilt-back constitue une "preuve" bien fragile. C'est un fait, un quidam qui passe à 10 mètre d'une roue allumée peut faire ce qu'il veut. En conséquence, non seulement la moralité de l'assureur/expert/technicien est engagée, mais le stockage de l'engin après l'accident pose problème... Car bien entendu la moralité du client est aussi engagée, et c'est là qu'on voit qu'être à la fois juge et partie est bien difficile...

Bienvenue sur le fofo. A ma connaissance, les chargeurs fournis avec les roues ne coupent jamais, ce qui permet de vérifier leur tension à vide (tu as un voltmètre ?). Simplement, quand le courant descend sous un certain seuil (environ 150 ou 200 mA, c'est quelquefois marqué sur l'étiquette), le voyant passe au vert. C'est pour cela que l'on conseille de maintenir branché, même au vert, pour équilibrer les cellules. Donc, à tout hasard, laisse branché plusieurs jours... C'est juste une suggestion, c'est surtout les roue Ninebot qui ont un mode veille-profonde, pour Inmotion je ne sais pas, mais c'est une manipe sans danger...

A propos de grande routière, il y a un bruit selon lequel Gotway retravaille sur sa roue 5 pouces : https://www.youtube.com/watch?v=ZQ9Wq6za1kM Je ne sais pas si c'est un hoax, mais c'est sûr, c'est également tout à fait hors sujet

Gotway qui construit des roue de moins en moins austères se permet d'innover en matière de look flashy avec un panneau rétro-éclairé dans la future Monster V3 : Cette nouvelle mouture est noire tramée carbone, avec des flasques latéraux transparents, Il s'agit d'un panneau électroluminescent : alimenté par un petit convertisseur DC-DC : sur lequel est placé une plaquette de plastique qui forme un masque : J'ai l'impression que ceux qui ont une imprimante 3D vont avoir du boulot... Je ne parle pas de ça pour me moquer, au contraire je trouve ce truc plutôt amusant. (j'ai piqué les images sur le site EcoDrift, merci à eux).

C'est juste, la coque est centrée par divers encastrements qui participent à la résistance de la fixation. Ce n'est pas une grosse inquiétude, juste une faiblesse à surveiller. La difficulté est surtout de serrer les vis juste ce qu'il faut, et pas plus. Donc éviter de bloquer à mort, car le plastique flue et se fragilise. Une louche de Loctite freinfilet faible ou moyen est bienvenue, ce qui est préférable aux rondelles éventails de type AZ (hélice externe) que KS utilise souvent..

Je pense qu'il faut être prudent, lever le pied à 60°C et laisser respirer la machine à 70°C. Il y a deux capteurs thermiques sur une carte mère, l'un dans le µcontrôleur (STM32F103), l'autre dans le capteur gyro+accéléro multi-axes (MPU-6000). La température la plus critique se situe au niveau des mosfets , mais on ne la connaît pas vraiment. Un peu de prudence s'impose...