Techos78

Bien vu @ac/dc . Je me suis focalisé sur la fourche en oubliant de regarder le moteur. C'est nul, je devrais bien la connaître, j'ai passé mon permis dessus... il y a bien longtemps.

Houlà , ça c'est du pneu. De profil c'est une GW-Monster, de face une quasi 9B-Z10. Un peu large quand même, il va falloir s'entraîner au grand écart facial, façon JCVD.

A priori il n'y a que 3 choix possibles pour un train avant : bras à roue poussée, bras à roue tirée, système télescopique. La roue tirée est adoptée depuis toujours par les scooters Vespa : Il y a un meilleur comportement lors d'une "montée de trottoir", la roue ayant tendance à reculer face à l'obstacle. Mais lors d'une descente de trottoir c'est l'inverse, la roue a un certain retard au déploiement. La roue tirée est en général plus sensible à la plongée au freinage, mais cela dépend du débattement angulaire du bras. Je pense que tous les deux-roues en ligne ont un train arrière à roue tirée. Tirée ou poussée, ce système articulé amène une légère non linéarité de l'amortissement (sommet d'une cosinusoïde), qui est souvent accentué par un amortisseur plus ou moins en biais. Le télescopique, généralement plus lourd, n'influe pas sur le déport de chasse, et l'amortissement reste linéaire. Mais il est aussi sensible à la plongée au freinage selon l'angle de chasse. Sur les motos haut de gamme (BMW et récemment Honda) on peut noter l'abandon de la fourche télescopique pour des systèmes articulés innovants qui éliminent la plongée au freinage. Pour mémoire, le déport de chasse est la distance au sol entre l'axe de pivotement et le point de contact. Un déport négatif rend le deux-roues instable. Edit, nostalgie : je ne résiste pas à publier une image de la mythique BMW R69S qui avait une roue avant poussée :

Architecture incompréhensible. Une roue poussée par un long bras raccourcie le deck, le seul (?) avantage est de minimiser la variation de chasse. Avis de béotien : quand on a une colonne double, on met une suspension télescopique...

J'aime bien le système d'articulation des pédales ks avec la butée en dessous qui sert aussi de poignée. Mais l'inconvénient est que cela forme une cavité, un réservoir à merdasse. La boue s'accumule sous le ressort et cela bloque l'articulation. Il faut déposer la pédale pour nettoyer et graisser l'axe (partie centrale) et le ressort. Nettoyer sous le ressort n'est pas facile, souvent les 2 vis sont bloquées à mort. Avec un peu de patience, en faisant circuler un lacet par dessous, cela suffit... Un coup de Karcher est sûrement efficace aussi... Je me demande si, préventivement, on ne peut pas coincer un bout de mousse imprégnée de graisse sous le ressort pour éviter qu'il y ait du sable... La buté reste efficace, la roue est utilisable. Il y aura un peu plus d'effet "castagnettes" en mode trolling sur les pavés, et la pédale tiendra moins bien ou pas du tout en haut.

OK. Je confirme que sur mes "vieilles" roues ks16b, ks18a, ks18s la présence du chargeur (alimenté ou non) n'a aucune incidence sur le fonctionnement de la roue. Donc, ks applique le principe Shadok "Pourquoi faire simple....." en ajoutant une fonctionnalité inutile, car empêcher la mise en route de la roue pendant la charge ne sert vraiment à rien. Bref. Le problème est (hypothèse) qu'il ont fait appel à un électronicien sans expérience. J'imagine la démarche : on tire un fil venant du port de charge, on pont-divise pour avoir la bonne tension et on applique ça sur un port du µcontrôleur, éventuellement sans passer par un buffer. Insuffisant, et dangereux pour la tenue aux perturbations transitoires (via réseau 220V), décharges électrostatiques..etc. l'inversion de tension n'est qu'une calamité parmi d'autres. Je n'ai vu que des packs de batterie simples, avec 2 petits fils d'entrée et 2 gros fils de sortie. Il y a de + en + des fils auxiliaires entre les 2 packs ou vers la cm. Je ne sais pas si c'est le cas pour la ks18L. Mais la détection de présence du chargeur passe forcément quelque part, sous la forme d'un fil qui va du port vert la cm, ou bien des packs vers la cm. Ce ne serait d'ailleurs pas une mauvaise idée de couper ce fil .. Edit tardif : la structure de la ks18L est différente : le port de charge est branché sur la cm, et chaque pack est aussi branché sur la cm via 3 fils (c'est suffisant car le + est commun). C'est une structure plutôt sympathique, malheureusement la circuiterie ajoutée sur ce port semble mal protégée... tout cela est à confirmer...

Je suis désolé pour ces cramages de cartes mères, consécutifs à une inversion de tension sur le port de charge. Très honnêtement, je dois dire ... que je ne comprends pas. En toute rigueur, les packs de batterie sont munis de diodes anti-retour (deux excellentes diodes schottky en //). Cela évite que le courant puisse "remonter" vers le port, cela protège des courts-circuits entre les pinoches. Par nature, ces diodes protègent également contre les inversions de polarité de la tension d'entrée. C'est une exigence très courante dans les équipements de bord des avions par exemple, l'utilisation de diode est LA solution la plus classique. Je dirai donc : les cellules et les bms résistent, et c'est normal. Par contre, que la cm dégage me semble hautement anormal. Cette carte devrait être connectée (gros fils) à la sortie des packs, et comme je viens de dire, les cellules ne sont pas impactées par la présence d'une tension exotique sur le port. En résumé, la cm devrait aussi bénéficier de la protection des diodes anti-retour. Si ce n'est pas le cas, c'est (probablement) qu'il y a une/des liaison(s) directe(s) avec le port ... ... Why ? ... Est-ce une détection de présence du chargeur, pour une gestion particulière des leds ou autres... Si c'est ça, c'est très mal foutu, un signal de test d'origine externe doit impérativement être protégé (clamping+esd). A priori j'ai tendance à évoquer un défaut de conception. Pour l'instant, c'est juste une tendance.

Oui, avoir le courant positif ou négatif n'était pas évident il y a 2 ans. Mais là, c'est OK, la courbe de puissance du dernier écran est cohérente, et on a des puissances négatives lors des freinages.

Juste pour confirmer, la mesure du courant de la V10 est bien signée ? Parce que chez ks c'est le cas, mais pas depuis très longtemps (~1 an).

Merci @frabad d'avoir recadré mes propos, peu solides car ne découlant que de la simple observation. De plus, en roue il est difficile, voir impossible de séparer l'engin et son pilote... Oui, les deux vidéos sont déloyales, le premier pilote est un sauteur exceptionnel, et le second fait ce qu'il peut mais n'est cependant pas ridicule car cela nécessite un certain courage. Pour revenir sur le besoin de @SpaceRider qui s'est expatrié en France profonde, rappelons que dans ce contexte un wheeler a surtout besoin de 3 choses : de l'autonomie, de l'autonomie et ... de l'autonomie (avec un bon éclairage).

Je ne cherche pas à critiquer inutilement la z10, mais mes observations en rando (de différents pilotes) me conduisent à dire que cette roue n'est pas franchement stable. Ça bagotte, ça bloblote, ça vit sa vie. C'est visuellement catastrophique et ça ne me donne pas du tout envie de tester cette roue. A côté, dans les mêmes conditions, les msx sont sur des rails et la monster est majestueuse. Et quand on apprend que les pilotes de z10 doivent s'employer comme des beaux diables pour pouvoir tourner, ce n'est pas franchement rassurant. Pour les pentes, il est vrai que plus la roue est grande et plus il est difficile de la contrôler, mais là encore mes observations d'un excellent pilote en monster démontre que la situation est tout à fait gérables jusqu'à des pentes de ~40% (chemin forestier), au delà le risque de perte d'adhérence est trop grand et il faut passer à pied, quelle que soit la roue, sauf si la pente est courte et qu'on peut prendre de l'élan. Juste pour le fun, une vidéo de monster sur un parcours bmx : Bon, comme j'ai été un peu "méchant" pour la z10, voilà une vidéo pour se rassurer un peu sur ses capacités sur terrain lunaire :

La Monster, son tarif stratosphérique la destine à un public fortuné. Mais quelle bête !. J'ai eu l'occasion de la tester un peu sur un parking, douceur et maniabilité exceptionnelles, presque aussi confortable qu'une ancienne ks18... j'ai l'impression qu'il y a un wheeler qui louche dessus pour remplacer sa gt16 cafouilleuse .

C'est un domaine que je ne connais pas bien. On se passe de sonde de hall dans le cas de : -- très haute puissance, comme par exemple les moteurs du tgv. De mémoire et sous toutes réserves, la génération 1 étaient des moteurs asynchrones, la génération 2 des moteurs synchrones pour lesquels on détectait la position du rotor à l'aide de génératrices tachymétriques auxiliaires, la génération 3 repasse au moteur asynchrones, et la génération 4 sera (probablement) à motricité répartie dans chaque bogie. Tout ça commandé par thyristors tranche entière, IGBT... etc. -- mais pour ce qui concerne plus directement les brushless comme ceux qu'on utilise, il faut avoir en tête la commande triphasée par 6 mosfets en demi-pont. Bien évidemment, il est rigoureusement interdit de faire conduire simultanément le transistor du haut (connecté au +) et le transistor du bas (connecté au -). Il y a donc toujours un temps d'attente quand on veut saturer l'un puis l'autre. C'est une sécurité critique qui tient compte des temps de saturation, de désaturation, des dispersions, des jitters et skews numériques, des dérives thermiques. Bingo, pendant ce petit temps ou les 2 transistors d'un demi-pont sont bloqués, le potentiel de cette phase haute impédance n'est autre que la force contre-électro-motrice, ce qui permet après un petit calcul de déduire la position du rotor. C'est une méthode rare et compliquée. L'inconvénient est de devoir synthétiser une rampe de démarrage, ce qui serait tolérable pour une trottinette mais pas du tout pour une e-roue qui nécessite un contrôle de la vitesse nulle sans aucune discontinuité. Un concepteur à l'esprit tordu pourrait très bien détecter la position rotor par un autre moyen. Par exemple par un codeur optique ou par un RVDT qui sont deux capteurs utilisés très couramment en avionique (mesure de la position des gouvernes etc..). A mon avis, cela n'aurait aucun intérêt.

Je viens de regarder la vidéo de @Iero83 ; https://www.youtube.com/watch?v=4NDC5nCTxSI , bizarre ce blocage mécanique... Il y a sûrement un faux contact ou un fil blessé quelque part .... Bon courage.

En effet, vert = 30A : Tu as la possibilité de passer à 40 Ampères, en choisissant le fusible orange. C'est ça qu'il y a sur les Kingsong 16b, il est assez difficile à trouver. En roue électrique, la philo est différente que pour une trott' : c'est la santé du pilote qui passe avant la santé des mosfets, les fusibles sont donc assez largement dimensionnés, ils sont surtout là pour éviter l'incendie en cas de court-circuit. Je ne te donne aucun conseil, à toi de voir...

@Dreadnought a raison, tous les contrôleurs ont des condensateurs à l'entrée batterie afin de lisser le courant qui est haché. Des valeurs de l'ordre de 2000µF sont assez courantes. Sous 60V (hypothèse) l'énergie stockée est 1/2.C.V^2= 3,6 Joules. Il faut savoir que le flash d'un appareil photo courant est souvent de 10 Joules... Là, comme tu as eu cramage de fuses, si rien n'est suspect dans le câblage, tu mets des gants et tu enquilles fermement et sans hésiter les XT60. Ou bien ça marchera, ou bien les fusibles re-sauteront... Tu dois utiliser les deux mains, la webcam entre les dents... Si tu es un peu mystique, tu peux allumer un cierge à Sainte Lucie, sensée apporter la lumière. (mais elle est souvent en rtt en fait...)

J'imagine que les distributeurs moscovites sont servis avant les roumains. Quant aux yankees, j'ai l'impression qu'ils ont négocié des super prix, ou bien alors le dollar est préférable au rouble ou au leu. A moins que ce soit un problème de quantité... Bah, patience, attendons que tous ces braves gens essuient les plâtres... Comme ici, les avis sur les forums russes sont assez contrastés. Chez eux, l'utilité de la batterie amovible est moins évidente (climat, manque de parking...). Bon sang, ça me paraît quand même la moindre des choses, devoir monter l'engin au 1er étage d'un restau n'est ni glorieux ni pratique (lors d'une de mes randos...). Une roue, c'est un peu pareil, mais ayant une forme de valise, c'est moins choquant. Chouette, on remarque quelques avis très favorables d'acheteurs potentiels, souvent exigeants, et on verra ce que donne la mx60 dans les mains de pilotes à peine civilisés. A propos de civilisation, même Google perd son latin pour décoder leurs idiomes spécifiques, on apprend que les roues n'ont pas de caméra, cela rassurera les paranoïaques. (i.e. pneus tubeless)

La distribution a commencé en Russie et aux US, pour un tarif voisin de 1600€ (pour la mx60 avec 20Ah). Je ne suis pas un spécialiste, mais une trott 11", suspension pneumatique, batterie démontable, il ne doit pas y avoir trop de concurrence. Manque d'autonomie ? : hop, une batterie en rab, et ça le fait... Retours d'expérience à surveiller...

J'ai utilisé il y a quelques années un ancestral Dakota 10. Il existait aussi le Dakota 20, avec le magnétomètre (ie la boussole), plus de mémoire, et peut-être aussi l'altimètre. Appareil étanche très compact et plutôt épais, écran petit (mais affichage permanent) et sensibilité tactile modeste. Alimenté par 2 piles AA donc facile à réalimenter instantanément. Le système de gestion sur PC est pratique (Basecamp), il reconnait les appareils Garmin connecté en usb. pour charger les traces, trajets, points d'intérêt etc. J'avais été scandalisé par le prix de la carte de France topo ign (~400€), j'avais donc downloadé en P2P la carte vectorielle déplombée, (~4Go), qui ne rentrait pas dans l'appareil (manque de mémoire). Il fallait donc sélectionner les tuiles de la région (il y en a environ 400), et, avec un utilitaire, reconstituer un ensemble d'un format cohérent. Il faut savoir que vu de l'usb, un Garmin est équivalent à une mémoire de masse de type CD, on peut donc créer des appareils Garmin virtuels à l'aide d'un fichier ISO et d'un émulateur de disque (Alcool120%, VirtualDrive...). Très laborieux, mais ça marchait quand même, à ceci près que le paramètrage des textures, courbes de niveau etc.. n'était pas top, les fichiers de configuration (piratés) difficiles à maîtriser. Les maisons n'étaient pas franchement rectangulaires, comme si la résolution du rendu vectoriel était trop faible. J'utilise désormais mon téléphone Wiko (sans carte sim) qui marche considérablement mieux. Un détail, un jour que je circulais en roue avec le Dakota dans une poche portefeuille, j'ai eu envie de m'allonger par terre (ben oui, quoi). Je crois bien que ce cornichon m'a fêlé une côte. Donc attention aux objets volumineux dans les poches.

Absolument. Le seul "intérêt" du souffle aérodynamique c'est ... qu'on entend moins la roue siffler.

Cette trott' n'a pas (?) la batterie extractible, comme la future Mercane MX60 : A mon avis, c'est une grosse erreur stratégique...

Pour élargir le débat, on peut évoquer l'univers Garmin qui propose un impressionnant panel de mini-gps dédiés dont les derniers ont une précision horizontale d'environ 4 mètres en recevant aussi les satellites russes Glonass et européens Galileo. L'exploitation sur PC se fait entre autres avec le très pratique BaseCamp. Le problème est que ces appareils sont performants mais coûteux, et sont dédiés à des utilisations autonomes, la robustesse et l'écrans à affichage permanent permettent l'utilisation sur un tableau de bord. Les cartes coûtent très cher, il faut compter environ 400€ pour la topo ign France entière.

Chez Kingsong ce sont des vis cuvettes M10 sans tête, empreinte allen 5mm, longueur totale de la vis 12 mm. J'imagine qu'on peut aussi prendre des vis à bout plat, cela ne doit pas changer grand chose, mais inox si possible : Pour percer une vis bloquée, il peut être intéressant d'utiliser un forêt avec hélice à gauche... et un extracteur...

C'est mon cas, étant réfractaire au gsm (donc pas de sim), je relève mes traces gps et je navigue à l'aide de cartes ign vectorielles off-line qui couvrent la France. La version pro (~7€) évite les bandeaux de pub... que l'on n'a pas quand on est hors ligne. @sbouju utilise l'option de guidage de parcours prédéfini... je n'ai pas essayé.