Techos78

C'est comme pour les sandwichs, il ne faut pas regarder uniquement l'aspect extérieur. Shane Chen a eu l'immense mérite de concevoir un asservissement basé sur un gyromètre avec hybridation accélérométrique, j'ai travaillé 30 ans sur ce sujet et je peux affirmer que la différence est karrément kollossallle, elle permet d'avoir un engin exploitable et non pas une curiosité de labo. Les deux brevets sont complémentaires, les français ont inventé le monocycle électrique, et l'américain a inventé la gyro-roue. On peut remarquer qu'il a eu l'idée d'incorporer la carte mère dans le moteur, ce qui n'a pas été reproduit sur les copies chinoises.

Dans la nouvelle de science fiction de Robert Heinlein "Les routes doivent rouler" écrite en 1940, on peut lire : Le brevet, déposé par Marc Simeray et Janick Simeray en 2006 : Brevets Monoroue.pdf 81 Ko · 19 downloads Il faut noter que la stabilité de cette roue était médiocre, car utilisant simplement un accéléromètre. La chance est d'avoir désormais des mems accéléro+gyro multi-axes, ce qui permet d'avoir l'information de rotation angulaire du gyromètre (pour créer l'avance de phase), alors qu'un PID utilisant la dérivée de l'accélération est beaucoup trop sensible aux bruits.

Il est exact que les évaluations affichées par nos machines (c'est pareil pour les roues) se contente d'une interpolation linéaire de la tension. En toute rigueur, ce n'est pas un pourcentage d'énergie, puisque une variation de 0,1 V n'a pas le même poids en énergie lorsque on est proche du max (~4,2V) ou du min (~3V). Tout dépend du type de décharge que l'on applique. Lors de la décharge, les cellules Li-Ion ont pratiquement le même comportement que les condensateurs, la chute de tension est : -- décroissance exponentielle pour une décharge à résistance constante (concavité vers le haut) -- décroissance linéaire pour une décharge à courant constant -- décroissance qui s'accélère pour une décharge à puissance constante (concavité vers le bas). Nous sommes dans le 3ième cas, quand la tension est faible nos machines consomment plus de courant, et la tension chute plus vite, de manière sensiblement quadratique. C'est ce qui explique partiellement le tableau, qui me semble quand même un peu pessimiste.

Merci @Hirsute, ne pas oublier les départs en arrière. Perso je n'y arrive pas, il faut toujours que je parte un peu vers l'avant avant de changer de sens. Oui, je suis très mauvais.

KS18S

Tiens, je n'ai pas vu la Newheel Eva, déclinée de la Fastwheel mais avec un pneu 14". C'était rigolo, le revendeur se présentant comme "fabricant français"... Une petite roue honnête, convenant bien aux (pré-)ados.

La ventouse officielle ne te convient pas ? Avec quand même une dragonne de sécurité. Si le casque est poreux ou mal foutu, du double face extrême : Edit : pour éviter de faire vomir les spectateurs, utiliser un gimbal est une bonne thérapie...

C'est bon à savoir, merci les gars. Edit : ceci dit, le 3 trous est peut-être compatible du 6 trous... Edit2 : à propos des vis de disque oxydées, il faut se méfier des jugements hâtifs. Il est préférable d'avoir des vis en acier classe 12.9 que de simples vis inox A2 - 50 kg/mm2, car la vis acier sera 3 fois plus solide... mais effectivement elle va rouiller. Les besoins techniques peuvent être en contradiction avec les critères esthétiques. Toutes les autres vis de structures peuvent être en inox... et ce serait bien qu'elle le soient sinon, bah, ce n'est pas le bout du monde à changer.

Juste pour info, qu'est-ce qu'un disque "standard" de trottinette ? Je viens de regarder, il y a des disques à 3, 4, 5, 6 trous, avec différents diamètres, différentes découpes ..etc. OK pour les vélos pour lesquels les disques 6 trous sont standards, mais pour les trotts j'avais cru comprendre que les constructeurs faisaient ce qu'ils voulaient...

Tout dépend du rapport de capacité des batteries externes / internes. Si la batterie ext est petite par rapport à la batterie interne, le courant sera petit, si le ratio est 1 alors les courants seront équivalents ... Les chutes de tension sont quasi équivalentes et le courant est fourni en proportion des capacités. Il est clair que sans polyswitch, bonjour le feu de Bengale Oui, mais je préférerais un connecteur bien verrouillé (pour éviter les vibrations des broches) et au bout d'un très court cordon (~10 cm) un connecteur de type jack audio qui peut s'arracher. L'avantage de la petite partie souple est que la déconnexion sera toujours dans l'axe, alors qu'un gx16 ne supporte pas un effort en biais. On peut aussi avoir un cordon intermédiaire un peu plus long et l'attacher à la poignée pour préserver complètement le port de charge.

Oui, je confirme que, sous Chrome, les liens attachés aux images du bandeau sont à nouveau opérationnels. J'avais aussi constaté ce léger bug, mais j'ai eu la flemme de le signaler, car on pouvait utiliser le clic droit et l'ouverture avec création d'un onglet ou d'une fenêtre. Le début m'a semblé correspondre à la modif de la recherche par 3 caractères, peut-être bien un petit dégât collatéral ?

Dans la Mercane wide wheel il y a pas mal de pièces moulées, délicates à produire. Il me semble qu'il y a moins de risque avec la mx60 "Meccano" qui utilise des plaques fraisées et quelques éléments extrudés. Mais comme dit @Le_Combattant , c'est juste une supposition. . (c'est une vanne amicale). Bon, ne soyons pas pessimistes, le design est soigné et innovant, cela dégage (?) une volonté de bien faire...

Je n'ai toujours pas bien compris le fonctionnement du train arrière, il n'y a pas encore eu de détail là-dessus. Sur une photo, on peut deviner (?) la présence d'une pièce triangulaire articulée qui peut servir à compresser la suspension . La pièce sombre flèche verte : Donc le bras oscillant qui supporte la roue pivote (sens horaire quand on comprime) autour de l'axe rouge, il entraîne la pièce "mystère" par l'axe jaune. Cette pièce tourne (sens trigo) autour de l'axe bleu (solidaire du châssis), et on a bien l'impression que cette pièce est liée à la suspension un peu plus loin. @helyxir avait parlé de biellettes de renvoi, j'ai bien l'impression qu'il avait raison, et il est donc possible que les amortisseurs soient identiques...

@Le_Combattant : si tu as sous les yeux et entre les mains une mx60 on pourra volontiers tenir compte de tes observations, mais dans le cas contraire, tu serais bien aimable d'arrêter de crier "bullshit" juste pour le plaisir d'être désagréable. Merci.

Oui, bonne idée. Les cartes ne sont plus nettoyées à l'alcool isopropylique , au fréon ... mais tout simplement à l'eau. Mais les cartes actuelles sont rarement polluées de résine décapante (pour braser les composants traversants). Voir s'il y a des composants non étanches (buzzer, inter à glissière...). Les cartes mères sont souvent tropicalisées, c'est à dire enduites de vernis. Les cellules des batteries sont étanches, le lithium n'est en contact avec de l'eau que si l'enveloppe est perforée, suite à un gros court-circuit par exemple.

Le port de charge est souvent spécifié à 6 Ampères, il faut voir à quoi correspond ce chiffre. C'est le courant permanent que supporte le connecteur en atmosphère calme (non confiné) équipé de fils de taille maximale (pour le fût des pinoches) de sorte qu'il n'y ait aucune dégradation du corps ou des broches. Il y a évidemment un échauffement par effet Joule dû à la conductivité fils et broches et à la résistivité du contact (environ 10 milliOhms pour un GX16 doré). Par nature, on caractérise simultanément le mâle et la femelle. Mais la plus forte usure des connecteurs est lié au nombre d'insertions. Pour fixer les idées, en avionique des contacts avec 0,8 µm d'or sont garantis environ 400 insertions en courant nominal résistif. Une étincelle est un mini plasma qui vaporise les matériaux. Pour une batterie externe branchée en roulant, il faut évaluer/mesurer le courant moyen car bien sûr, comme l'a dit @sbouju une longue ascension peut poser problème. Avec une Gotway, la batterie externe souffre aussi pendant la descente (pas de diode anti-retour). Perso, une batterie externe sur le port en roulant me semble acceptable, à condition que le connecteur possède un verrouillage, donc les Lenovo sont hors jeu.

Avec beaucoup de retard, je suis tombé sur le message suivant (dans le topic des montres connectées à une tablette/gsm) : C'est excessivement intéressant, un softeux génial (Zanoni) est en train d'affûter une application pour permettre à une montre de dialoguer directement avec une roue (KS pour l'instant), avec affichage simplifié dont voilà un exemple : Enfin, enfin, enfin . A suivre attentivement.

Oooohhh, voilà une nouvelle qu'elle est bonne ! Je tombe dessus par hasard, et cela pourrait bien combler mon rêve de montre autonome. Merci @Hansolo . Donc un softeux génial (Zanoni) est en train d'affûter une application pour permettre à une montre de dialoguer directement avec une roue (KS pour l'instant), avec affichage simplifié dont voilà un exemple : Enfin, enfin, enfin . Bon, je vais poster ce même message dans la rubrique des montres autonomes.

Chapeau @Tbx Nicolas , belles réalisations. Il est clair que la programmation de µcontrôleurs (arduino, pic, etc) est un sujet pointu qui n'intéresse pas grand monde, mais tu peux quand même nous en parler, sans attendre d'être dénoncé par un petit camarade... . Je sais par exemple que @Erwanrcx s'intéresse à l'arduino, ainsi que quelques printers 3D... Quand j'étais jeune (il y a 1 siècle), je me suis obstiné à construire un tas d'horloges électroniques... Maintenant, avec l'âge, j'achète tout fait, et je ne suis pas trop tenté de refaire un compteur filaire artisanal... quoi que... les longues soiré d'hiver...

Gare tgv, pas gare rer...

En fait, personne ne caresse l'espoir insensé de démonter sa roue en bord de route, sinon il faut ajouter scotch à moquette, dégraissant, paire de ciseaux, chiffons, démonte-pneus, rustines...etc. Avec quelques vis en rab pour remplacer celles tombées dans l'herbe. De quoi compléter la jolie photo de @Hansolo , dont la trousse de secours sera peut-être utilisée pour les bobos aux doigts. Euh, sur la photo, je n'ai pas vu la balise argos...

En élargissant la notion de "dépannage" : chargeur avec prise multiple, cd2, antivol spiralé... et tout ce qu'il faut pour un retour en nocturne.

Cela s'écarte un peu du sujet, là on va parler des courbes rapides. Chacun a sa propre méthode, voilà mon expérience, sans prétendre que c'est la meilleure. Quand je suis passé de la ks16 à l'immense ks18, il m'a fallu une grosse quinzaine pour être à l'aise en courbe rapide. En appui genou extérieur, genoux intérieur, centré... Eh bien ça s'est imposé progressivement, au fur et à mesure de la prise de confiance : aucun déhanchement, aucun appui bizarre, le corps reste droit et la roue totalement centrée et ça passe du feu de Dieu. Et c'est logique, le corps reste aligné avec la verticale apparente, tout droit ou en courbe je ne change pas ma position. (jambes légèrement fléchies de manière identique). Je pense que se déhancher compromet la trajectoire quand la route est chaotique. Edit : désolé pour tes blessures @Marco73 . Edit2 : je ne suis pas trop d'accord avec le titre (orthographe et définition). Pour moi, le shimmy est dû à une roue faussée/déséquilibrée ou des roulements calamiteux, la vibration est synchrone de la rotation de la roue. L'oscillation qu'on observe ici est un wobble, dû à la résonance d'une cinématique en roulage. Il y a des masses, des éléments souples, des géométries évolutives ... On s'arrange est général pour que cette résonance soit au delà de la vitesse maximale, le plus souvent en jouant sur la raideur des éléments souples (durcissement des suspensions, pneus taille basse, solidité du châssis...), et sur le profil des pneumatiques pour les engins pendulaires.

Pour avoir randonné en suivant des z10, j'ai effectivement constaté que c'est une roue qui frétille beaucoup. Le pilote a fatalement sa responsabilité puisqu'il représente une grosse masse, une certaine raideur corporelle, et éventuellement des réactions inappropriées. J'imagine quand même que la largeur/profil/gonflage du pneu large est un élément défavorable pour un guidage chirurgical. Piloter un chamallow nécessite un feeling particulier, et une certaine prudence pour ne pas rejouer cette vidéo catastrophique. Quelle que soit la roue, je pense que ce n'est pas un engin destiné à la compète, c'est une jacasserie propice à se ruiner la santé et à détruire l'engin lui-même.

Oui.