Techos78

Changer les roulements est une manipe plutôt pénible, qu'on n'a probablement pas envie d'effectuer trop souvent. Il faut donc évaluer le risque que l'on prend avec des roulements "pas chers". Si on veut de la sécurité, on achète généralement du SKF... oui, c'est cher... Ceci dit, en diamètre standard, les roulements chinois ne sont pas si mauvais que cela, et durent à minima une trentaine de milliers de km. Mais en gros diamètre, c'est l'aventure quand la poussière et l'humidité s'en mêle.

Marty est un passionné bavard plutôt sympathique, qui possède ~16 wheels et en a essayé ~30. Quand même un peu versatile et compulsif, ce gars, non ?. Mais à coup sûr, il a une bonne aisance financière .

Merci pour ta réponse @Frifrilaw7. Je ne te demandais pas d'enrichir le sujet, mais de modifier le titre, car en tant qu'auteur, tu es le seul à pouvoir le faire. Bah, tant pis, mais c'est dommage, car dans un forum, il est d'usage de créer des titres clairs... (et il serait discourtois de ma part de le demander à un modérateur).

Les vitesses élevées coûtent cher en énergie car la conso croît grosso modo en fonction du carré de la vitesse.

Couper une sonde ? Une idée farfelue pas très utile. Une commande diphasée fonctionne pour un moteur (par exemple moteur asynchrone avec capa "de démarrage"), mais on s'arrange pour que le déphasage s'approche de 90°, car à 120° ça ne marche pas super bien. On détecte mal le sens de rotation, mais quand le moteur est lancé, ça va à peu près. Sur un brushless, on peut aussi s'amuser à permuter les sondes, et on s'aperçoit qu'il n'y a qu'une combinaison sur 6 qui fonctionne correctement, les autres étant instables, hésitantes. Tout cela s'explique bien à l'aide de quelques tracés vectoriels, mais c'est plutôt fastidieux.

Il est extrêmement évident qu'un état est (théoriquement) tenu d'équilibrer son budget. Les suisses sont courageux, ils cogitent sur un vrai problème, comment ségréguer l'usage d'une énergie ? Avec le pétrole (énergie primaire) c'était simple : un monopole de distribution et un peu de colorant RED24 suffisait. Avec l'électricité (vecteur énergétique transformé), c'est beaucoup plus difficile et probablement impossible. Faire payer l'usage d'un réseau routier, c'est quand même la moindre des choses. Mais là, comme il n'y a pas de solution simple, il faut s'attendre à des mesures fantaisistes fatalement impopulaires.

Les gamins s'amusent, avec des trottinettes pleines de décalcomanies... Perso, ça me titille pas mal, ce truc... Ouch, 5k€ quand même...

Salut @Frifrilaw7, si tu pouvais mettre un titre explicite, genre "Zosh City / Allroad / Mountain", cela permettrait d'enrichir ce fil, qui risque d'en avoir besoin car cette famille de trott fait parler d'elle... Yesss, c'est théoriquement aujourd'hui . . . . . . . Sans vouloir te bousculer . . . . . .

Je plussoie, acheter un pack sur internet c'est la jungle. Il faut choisir un vendeur qui précise clairement la marque (et si possible le type) des cellules 18650. Pour remplacer ton pack, il n'y aura pas de miracle : en 10s3p tu n'auras "que" 10,5 Ah maximum car les meilleures cellules actuelles font 3500 mAh. Quand les annonces disent 30Ah, c'est un pur fake , le + souvent pour gruger les naïfs, ou bien simplement par incompétence en additionnant/bidouillant les capacités en courant de chaque cellule. La 9 Ah est plausible, en 10s3p, il serait constitué de cellules de capacité moyenne 3000 mA qui ne sont pas très chères. Je te conseille quand même de choisir une 10 Ah équipée de cellules hautes capacité, fatalement ce sera cher, mais il ne faut pas lésiner. Dans les specs, regarde le courant de sortie, c'est la limite de sécurité imposée par un bms générique. Il faudra au minimum 15 Ampères pour que ta draisienne ne soit pas limitée au démarrage ou dans les pentes. Quant aux connecteurs, il est probable qu'il te faudra les changer toi-même.

Salut @Djanmy, bienvenue sur le forum. Un contrôleur bruyant, de manière récurrente, c'est franchement pas banal... . Je pense qu'on peut exclure les courts-circuits, qui finiraient par fumer/puer/charbonner. Une électronique n'est pas bruyante, les électrons circulent doucement dans les fils (vitesse en centimètre par seconde), le bruit venant éventuellement d'un bobinage (spire ou tôle mobile), mais a priori il n'y en a pas dans un contrôleur de moteur brushless. Comme vient de le dire @Christian-91, il y a la mécanique (fixation etc..) avec du jeu. Un moteur est toujours un peu bruyant, un claquement peut venir de l'axe mal serti/goupillé dans les flasques internes... Diable, un thaumaturge s'impose .

L'inox n'est pas une panacée, car dans certains cas... il n'est pas assez solide. Exemple : les disques se fixe à l'aide de vis en acier, de préférence un peu traité pour retarder l'oxydation.

Perso, je suis extrêmement bluffé par la fiabilité du capteur gyro+accéléro (MEMS), dont le principe est évoqué ici : https://www.youtube.com/watch?v=eqZgxR6eRjo C'est cette micro-structure qui nous guide dans l'espace. Étonnant, non ? Je republie un lien trouvé par @kingsize, qui explique parfaitement bien que nos roues exploitent un asservissement gyro avec hybridation accéléro : https://www.youtube.com/watch?v=GCzWN_gUZxs&t=692s

Pour augmenter la fiabilité (et la sécurité) en trott, je pense qu'il faut passer aux très grandes roues. J'ai en tête la Zosh, montée avec l'esprit "machine agricole", c'est à dire engin increvable. Elle est encombrante, mais sa batterie se démonte... Elle peut être équipée d'un porte bagage avec sacoche(s) ou top-case.

Globalement, on peut privilégier route ou TT en changeant le pneu... mais pas que. En Tout Terrain, il est relativement logique de dépouiller l'engin le + possible, puisqu'il est de tradition qu'un pilote finisse couvert de boue. Pour la route, que nenni, un pilote se doit de conserver une certaine propreté vestimentaire, hors là, le garde-boue n'est guère plus grand que le monokini de Clara Morgane (pas toujours présent d'ailleurs...)

En fait non, la commutation rouge--vert est pilotée par un seuil de courant. C'est quelquefois indiqué sur le chargeur, mais pas toujours. Perso, je n'ai vu que deux seuils : soit 200 mA, soit 400 mA. Voilà un exemple de chargeur Inmotion avec un seuil à 400 mA : Donc après le vert la batterie continue un peu à se charger : , mais le courant ne tombe jamais à zéro, à cause du principe de l'équilibrage par bypass : Sur le bms, aux bornes de chaque groupe de cellules en série, un comparateur 4,2V ±0,05V dérive le courant de charge dans une R de 100Ω en saturant un petit mosfet. Cela correspond à un courant d'environ 40mA qui ne charge plus la cellule mais chauffe la R en permanence. Deux remarques : -- l'équilibrage entre les cellules est laborieux car les courants sont faibles. -- un pack défectueux, avec une ou plusieurs cellules à 0V pourra déclencher la diode verte, qui n'est donc pas une garantie de tension atteinte.

Les chargeurs sont des générateur de courant, on a donc le droit de les brancher en //, chaque chargeur donne le courant qu'il peut (ils ne sont pas forcément identiques). En fin de charge (en mode tension), c'est la tension la plus forte qui compte, et c'est sans danger pour l'autre. Bien entendu, il est exclus de mettre en // des génés de tension, des batterie par exemple, sauf si on a ajusté à des valeurs les + proches possibles.

Venant d'une v11, fine et galbée, il est possible (?) que le gabarit jericaniforme sans poignée pose problème... à essayer avant de casser la tirelire... Ceci dit, il est vrai que le poids contenu et la suspatte moderne sont attrayants...

Je plussoie encore @Creutzy , mais avec éventuellement une nuance. Sur les vieilles roues, il fallait mettre la roue bien verticale en roulis (G-D), et mettre l'angle désiré en tangage (Av-Ar). Maintenant, on peut mettre directement l'angle par l'appli, ce qui suppose que la cm a été correctement calibrée à l'usine, ou bien que la fonction calibration nécessite une position particulière (béquille). En effet, lors d'un virage roue inclinée, un biais en roulis est projeté en tangage ce qui provoque un genre de tilt-back en tournant d'un côté, et un tilt-front de l'autre, selon le signe du biais.

+1. Ça se passe ici :

Juste pour info, voilà le prix d'un chargeur chez Ali, en choisissant bien sûr EU plug :

A vélo, l'usage de cale-pieds favorise les chutes latérales, avec ponçage de cuisses et hanches. En chute à gauche, le grand plateau peut creuser de jolis sillons graisseux dans le mollet droit... Coudes, épaules (clavicules) ne sont pas à la fête... En 60 ans de vélo, ma chute la plus originale : après avoir abordé à fond une sympathique prairie, je me suis offert un "soleil" suite à un plantage de roue avant. Ce fut court, mais j'ai bien enregistré l'instant où j'étais parfaitement vertical, vélo immobile, cintre en mains et pieds en l'air, attendant sans impatience de terminer ma "roulade" aérienne. Contact fessale, pas de bobo, une belle rigolade pyrénéenne. En 6 ans de roue, ma chute la + rapide à été à ~20 km/h : décollage sur une souche vicieuse. Les chutes les plus agaçantes : une pédale qui tape un truc car le vrillage de la roue complique la gestion de l'atterrissage. La roue étant par nature ludique, il y a fatalement des tentatives peu glorieuses qui se terminent mal, surtout quand les pieds se déplacent ou que le wobble s'en mêle. Chaque chute, quel que soit l'engin, est un cas particulier. Statistiquement, avec la roue il y a probablement + de chutes "plat ventre", qui justifient pour beaucoup le port d'un casque intégral. A part cela, à mon avis, la dangerosité est kif kif, mais le pilotage roue est plus pointu.

A New York, les routes sont larges et en bon état. A Paris, (voirie tiers-mondiste) le livreur ne ferait pas long feu.... Le style "crapaud avachi" est très répandu outre atlantique, surtout chez les wheelers-sauteurs comme Chooch Tech. Bon, le livreur a quand même une bonne raison : avec un gros sac à dos, il faut que la masse soit centrée par rapport à la roue.

Le plus gros challenge technique a été d'interfacer un capteur spécifique lié à la roue avec une cm standard dans le dos. OK, ça marche, et alors, et alors... ben rien, engin sans intérêt, hormis une éventuelle séance de rigolade. (remarque : Marty semble vouloir se ruiner l'autre cheville...).

C'est un sujet rarement évoqué. Je ne sais pas pour la v10f, mais pour la v11, impossible de démarrer la roue chargeur branché. C'est dommage, cela retire la possibilité de connecter une batterie externe, contrairement aux roues Begode (toutes?). Par contre, le bluetooth devrait marcher... peut-être...

Je ne le pense pas. Une e-roue n'est jamais très méchante pour son pneumatique (sauf choc), le couple instantané d'accélération/torsion est relativement modeste, contrairement aux engins munis de freins mécaniques par exemple. Le rodage concerne la couche superficielle dont le glacis (éventuellement imprégné d'agent démoulant) manque un peu d'adhérence, et mérite donc un certain décrassage. Je déconseille de faire rouler une roue neuve dans son salon sur un carrelage en grès cérame non émaillé : cela laisse de belles traces de gras (vécu!). Une gomme un peu rugueuse tient mieux, mais je doute franchement qu'un wheeler puisse s'en apercevoir.