Techos78

Il y a une méthode belge pour se débarrasser des vieilles batteries Li-Ion : on laisse la roue ouverte au milieu de la pelouse, et grâce à la pluie ça finit par brûler tout seul. @ghostdog expérimente cette méthode, la batterie supérieure de sa ks18 a déjà flambé, il reste les deux du bas... @ghostdog : je n'essaye pas d'être méchant, je te roule un peu dans la farine, dans la grande tradition des plaisanteries franco-belges, a prendre avec philosophie et humour. Ceci dit, c'est intéressant de savoir comment tu as géré cette patate chaude...

@nrvfromcnr , tu te prends vraiment la tête Pas possible, t'es pire que moi ! Bon, tes calculs sont justes, et je vais te suggérer une explication : la mesure de courant qui remonte par le bluetooth est en Ampères moyens (c'est l'intégrale du courant découpé par le pwm), mais le moteur fonctionne avec des Ampères efficaces, c'est à dire la somme des puissances instantanées qui sont définies par le carré du courant. Et le courant est colossal quand les switches se ferment, les batteries font ce qu'elles peuvent pour fournir (accélération) ou absorber (freinage) ce courant, elles sont aidées par les grosses capas à l'entrée de la cm. Pour analyser finement tout ça, il faut impérativement s'occuper de l'allure des signaux, en découpage les écarts entre courant moyen et efficace sont nettement plus importants que pour une simple sinus. Eh bien, je te laisse manipuler tes séries de Fourier et triturer tes FFT, moi, je vais faire un tour

Je vais relativiser ton propos @jean111 , mais la forme de la sinusoïde n'a pas d'importance pour un chargeur. En effet, le principe est le découpage direct de tension secteur (ce qui évite un transformateur de 1 kg), et la structure ressemble à ceci : (là, c'est un simple chargeur 12V, sans le mode courant puis tension pour les Li-Ion) On a dans l'ordre un fusible (F1), un filtre emi (L1,C1), un pont de redressement (BR1), un filtrage (CIN), le module d'alimentation pwm (IC1) et ses composants périphériques qui excite à fréquence élevée un transformateur (T1). Au secondaire, en tension basse, on a un redressement (D2) filtrage (COUT1,L2,COUT2) , la mesure de la tension de sortie (IC2) et la rétro-action via un photo-coupleur (PC) pour asservir cette tension. Les tensions d'entrée et de sortie sont isolées entre elles, on peut remarquer le condensateur (C4) qui limite les perturbations de mode commun dues au découpage sec. Eh bien, la tension d'entrée peut avoir n'importe quelle forme, la tension efficace entre 100V et 240V, et on peut même envisager de mettre à l'entrée une tension continue, dans n'importe quel sens grâce à BR1. En fait, il y a désormais peu d'appareils qui soient sensibles à la qualité du signal, et il est tout à fait exact que les onduleurs simples créent une "sinus"... pas terrible, mais cela suffit dans notre cas. L'argument "pur sinus" est un peu marketing, créer une belle sinus est coûteux en composants et en énergie.

Bon, OK je viens, même si la circulation est difficile dans mon coin (tout est bloqué suite chute de rer et de pelleteuse...)

Détrompes toi. Comme je l'ai exposé, je considère que mettre les mêmes longueurs de pédales sur des 14" de 500W ou des 18" de 2kW est complètement idiot. Choqué, je le suis, comme dirait maître Yoda. Mais j'ai opté pour une solution : j'ai choisi une roue haute qui se conduit avec les genoux, ce qui évite de rester scotché dans les grosses pentes forestières.

Les voitures sont souvent équipées d'un fusible 10A pour l'auto-radio/allume-cigare, il faut le remplacer par un 15A (mais pas plus). Il faut que l'onduleur 12V-->220V puisse fournir au moins 200W pour pouvoir brancher un chargeur 60V/2A pendant plusieurs heures. Et effectivement il faut que le moteur soit en route pour ne pas vider la batterie de la voiture.

C'est une question difficile, et une "réponse de Normand" (ni oui, ni non) est à craindre. Par principe, on peut se dire qu'une roue est asservie, elle ne devrait consommer que l'énergie strictement nécessaire pour rester verticale et compenser les pertes dues au roulage, et donc la puissance maxi potentielle du moteur devrait être sans importance (à rendement constant). Mais un moteur pêchu offre une meilleure rigidité d'asservissement, avec une notion de tiré-poussé énergivore (le cycle limite) qui est équivalent à une crispation quand on commande simultanément les muscles qui plient et qui déplient son bras par exemple. Même si ce n'est pas toujours perceptible, un gros moteur donne un meilleur contrôle de l'attitude de l'engin, c'est à dire un meilleur suivi du point de consigne déterminé par les capteurs. Un petit moteur fait aussi le job, mais il a des des erreurs instantanées supérieures. En résumé il faut considérer la qualité de l'ensemble, un gros moteur est potentiellement plus précis, et il peut consommer un peu plus d'énergie pour corriger des petits écarts qui seraient négligés par un petit moteur. Mais tout est très lié aux choix technologiques des différents composants, il n'y a pas de règle absolue... Il semble quand même que les moteurs 1,5 ou 2 kW consomment plus que les 800 ou 1200 W, mais pas tant que ça en fait, impossible d'avoir un avis tranché, il faudrait des tests sur bancs, et il y a aussi le passage 60 V --> 74 V qui complique les choses. Je parle de test sur banc car il est impossible de faire confiance au pilote : sur une roue puissance on envoie le steak, c'est bien naturel. Même une Monster arrive à maintenir une petite conso en roulant piano, ce qui nécessite une discipline de Bénédictin...

Pour freiner en roue il faut se pencher en arrière, on doit gérer une contradiction : -- le mouvement est naturel en bipédie (contrôle du centre de gravité), c'est un refus de l'obstacle -- mais un recul excessif fait craindre une chute arrière difficilement contrôlable, on "préfère" généralement tomber en avant. @Hirsute a donné un exemple de freinage extrême face à un mur... ce n'est pas donné à tout le monde.

Les allemands en faisaient pour KS, mais c'est terminé il me semble : C'est vraiment, mais vraiment dommage. Je ne connais rien d'autre.

Pour bien contrôler une grosse roue, c'est ça qu'il faut faire : Bon courage

A mon avis, accuser le firmware qui manquerait de couple dans les pentes est une fausse piste. Encore une fois, le moteur n'a qu'une chose à faire, c'est maintenir la roue verticale (en tangage) et c'est le cas. Si la roue cale dans la pente, sans piquer du nez, c'est uniquement un problème de géométrie : le pilote n'envoie pas le couple suffisant. Si on néglige le rendement du pneumatique, à vitesse constante, pour grimper la roue crée un couple qui est exactement compensé par le couple donné par le pilote (action-réaction). En clair, le couple moteur a besoin d'un point d'appui, uniquement donné par l'effort en bout de pédale. Il faut analyser la géométrie du système, voila l'exemple d'une 18" sur une pente à 21° dans lequel le pilote n'a plus que 2,69 cm de bras de levier par rapport au contact au sol. Il faut donc un effort énorme en bout de pédale, et on voit bien qu'il y a une pente limite au delà de laquelle l'ascension est impossible, quel que soit le couple moteur disponible. Comme vient de le dire @minch , on peut "tricher" en entraînant la coque vers l'avant, mais il serait plus facile d'adopter des pédales longues ...

( ( ( Pour mémoire, si vous voulez une roue hyper confortable, 1680Wh, pas chère, il reste les dernières ks18a ici ) ) )

En terme de finesse entre les mollets, cette Gotway ne peut pas lutter contre la KS18L qui possède des packs très larges simple épaisseur : Les packs de la GW ont deux couches de cellules (18mm de Ø) et le pneu est plus large...

Bon, cela a déjà été dit, mais comme je suis un vieux chnock j'ai le droit de radoter : c'est une belle roue et il n'y a aucun doute sur son efficacité (si @Hansolo s'y intéresse, ce n'est pas par hasard) mais incontestablement les pads montés à l'envers m'arrachent les yeux, c'est ultra moche et il n'y a aucune justification sérieuse. C'est juste mon avis.

Très bien, cette vidéo. Des séquences courtes, très diverses, qui donne un bon aperçu d'ensemble. Comme d'hab une musique tonitruante qu'on peut baisser au max puisqu'il n'y a pas de commentaires, ce n'est donc pas un inconvénient. A ce propos, je poste la vidéo de Mr Flex, qui est l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire : des commentaires sur un ton confidentiel entrecoupés par une musique vacarmeuse qui oblige à s'exciter fébrilement sur les poussoirs de volume. Très désagréable !

Bel article qui mérite effectivement d'être lu attentivement pendant les longues soirées d'hiver... Les gros packs auto-moto nécessitent un travail particulièrement soigné, il suffit de voir la vidéo de l'explosion, sachant qu'il y a plus de 7000 éléments 18650 dans le plancher d'une Tesla par exemple. Je ne suis pas très mystique, mais là, en plus d'un optimisme XXL, il faut des médailles de St Christophe, des cierges à Ste Lucie, des burnes en inox et une bonne assurance vie. Les artisans qui s'y collent demandent cher , tu m'étonnes ! ! ! Bon, même pour nos petits packs roue/trott il faut faire gaffe, et s'abstenir de bricoler sur la table du salon... Edit ---------------------------------------------------------------------------------------------------- Un sujet m'intéresse : les vieilles cellules, on en fait quoi ?. J'imagine qu'on ne peut pas laisser ça dans les bacs à piles des super-marchés... Question aux vendeurs @Eroue , @Gyroroue-shop , @Urban360 etc... , êtes-vous habilités à récupérer les vieux packs ou connaissez-vous les circuits de recyclage ? ( avec ou sans bms ? )

Je pense autrement : il n'est pas possible d'accélérer ou freiner davantage parce que... les pédales sont trop courtes et le déséquilibre que l'on impose à la roue est insuffisant pour justifier une très grosse accélération/décélération. En mettant des pédales très longues (certains l'on fait) les accélérations sont plus franches, surtout sur les 18". Le problème apparaît aussi dans les grosses pentes : les 18" ont du mal à grimper, même avec le pilote en équilibre sur les orteils. Par nature, les petites roues grimpent plutôt mieux.

Pour rappel, une roue est un truc très simple qui ne fait qu'une chose : elle pilote le moteur pour maintenir l'équilibre en envoyant juste la puissance nécessaire, et rien d'autre. Donc, contrairement à tous les autres véhicules terrestres, puissante ou pas une roue fait toujours la même chose, car c'est le pilote qui gère les variations de vitesse, la roue ne prend pas d'initiative. Tous ceux qui s'attendent à être "collés au siège" sur une roue puissante vont être déçus, seule la marge d'équilibre est supérieure et permet un pilotage plus dynamique... à condition que le pilote le demande. Ceci dit un asservissement a toujours un traînage, c'est à dire un petit écart ou retard par rapport à la position visée. Un pilote très sensitif peut ressentir ce petit phénomène et constater qu'une roue puissante assure une meilleure "rigidité". Ce n'est pas mon cas, je ne fais pas de différence entre ma roue 1,2kW et 1,5kW (même poids), alors que certains pilotes affirment le contraire. Mais clairement je vais plus vite sur la roue puissante, parce que je sais qu'il y a plus de marge. Là, cela se passe dans la tête du pilote, mais la sonorité de la roue aide un peu aussi. @Penne : stp, utilise la fonction "Editer" plutôt que de diffuser 4 posts en 20mn. thx.

Le module déniché par @Hansolo est vraiment excellent, il est au top actuel de la techno. Ce sont des diodes schottky (bas seuil) http://www.smc-diodes.com/propdf/MBRF20200 N0082 REV.A.pdf , elle peuvent paraître largement surdimensionnées mais comme cela été dit les boîtiers TO220 sont utilisés "à poil", les 20A (par diode) sont possibles uniquement sur radiateur infini à 25°C. Urban360 a le grand mérite de proposer une modif, forcément un peu coûteuse puisqu'il faut ouvrir la roue, couper un fil, souder une diode et isoler tout ça. Mais c'est une diode "ordinaire", et son seuil peut en effet perturber la fonction équilibrage (gros débat ici). On peut aussi bricoler une protection, j'en ai fait une pour une batterie générique 840Wh ajoutée dans une ks18a, en utilisant deux diodes schottky MBR5200 (5 A , 200 V) en // :

Il arrive que ce soit simplement le connecteur qui est mal câblé, car les chargeurs en sont équipé tardivement (et "vite-fait") en fonction des roues. Il y a eu des cas où les 4 broches n'étaient pas les bonnes, là c'est peut-être une inversion de polarité, sans conséquence : merci KS pour la diode de protection !.

Grosso-modo, le schéma d'un chargeur ressemble à ça : Là, c'est un chargeur 12V, mais cela ne change pas beaucoup la structure. Dans tous les cas, il y a un ou plusieurs condensateur(s) de sortie (Cout1, Cout2) pour filtrer la tension (découpage HF du secteur). Quand on branche d'abord la roue Gotway sur le chargeur, la batterie de la roue (60V, 74V...) alimente directement ces condensateurs qui se chargent rapidement en provoquant une étincelle sur les broches des connecteurs qui établissent le contact. Pour fixer les idées, un condensateur 1000µF sous 60V contient 1/2.C.V^2 = 1,8 Joules , le courant crête est élevé car il n'y a pratiquement pas de résistance en série... les broches se dégradent à cause de l'étincelle. J'utilise actuellement un perforateur pour percer des trous de 45 dans du béton, la force d'impact est 3 Joules, ça secoue bien mes 80kg, c'est plutôt viril... Si on branche d'abord le chargeur au secteur, les capas se chargent assez doucement à 67,2 ou 84V (mode soft-start), il y aura quand même une étincelle quand on branchera la roue, mais cette fois-ci dans le sens chargeur-->roue, et la variation de tension est seulement l'écart entre la tension à vide et la tension de la batterie, soit plutôt 10 ou 15V. L'énergie est le carré de cet écart de tension, l'étincelle est donc bien plus petite. Remarque : il est heureux que les condensateurs électrochimiques aient fait de gros progrès. J'ai connu une époque où les specs de variation de tension (dV/dt) devaient être respectés sous peine de destruction explosive....

@v3ry , @gardien , @Joe Bix ont raison, avec une GW non protégée, on branche d'abord le chargeur au secteur, puis on branche la roue. @v3ry a donné la bonne explication. Pour arrêter en cours de charge (~2A), débrancher d'abord le secteur, puis ensuite la roue. Pour arrêter en fin de charge, l'ordre n'a pas d'importance. Ah dommage, juste une petite erreur : les condensateurs de la roue sont au niveau de la carte mère, après les batteries. Entre le port de charge et l'entrée des batteries, il n'y en a pas. C'est carrément les batteries qui fournissent du courant sur le port de charge, sans aucune limite, il faut s'attendre à un courant de 50 ou 100 A, jusqu'à ce qu'un truc fonde (les fils AWG18, les bms, le connecteur. Il y a déjà eu des connecteurs Gotway fondus, par exemple à cause d'un bouchon vissable métallique ( @Olbom ), dans le cas présent tu as dû caresser les pinoches mâles avec le corps du connecteur femelle... mais ce serait pareil avec une alliance, une gourmette...

Pas de recharge diurne ? Sans blague, une trott avec 16 heures d'autonomie, c'est à dire ~300 km potentiels, ça existe ?

Salut @DZIZZ , désolé pour tes problèmes de roue. Bah, ce n'est pas trop la peine de citer Dirac, Bode, Nyquist, Black... etc, j'ai essayé et j'ai ressenti... un grand moment de solitude . Perdre de la rigidité c'est soit avoir de la souplesse quelque part, soit avoir de la mobilité (du jeu), ce qui est plus compliqué à analyser finement à cause de la fonction de transfert qui devient non linéaire... Mais le résultat est le même, le système oscille +/- sur sa fréquence propre de manière amortie, stable, ou divergente... Le problème supplémentaire d'un jeu, c'est qu'il crée un choc large spectre qui peut perturber les capteurs vibrants... Bref, pas la joie. Tu parles de soudure par points. Là, c'est pas mon domaine (électronicien), j'imagine que ça s'applique mieux aux tôles, mais pour un arbre, je ne sais pas... Dans tous les cas, dès que tu as du nouveau, tiens nous au courant, et prend du plaisir à rouler dans ton pays exotique...

Ooooohhhhh, merci @0rsa , je te baise les pieds avec moult dévotion, mon OCR inside est plus efficace comme ça.