Techos78

Je tiens à remercier le bûcheron qui a abattu un arbre en laissant une jolie souche au milieu d'un chemin (autour du lac de retenue de Bures). Il m'a permis d'adopter une trajectoire parabolique et de bénéficier de quelques instants de 0 g , amplement récupérés par la suite... Je dois admettre que j'apprécierais si cet enfoiré voulait bien bosser un peu plus correctement.

Bel exploit. La roue s'arrête à 2 leds, en couinant en permanence, et il est préférable de la couper pour la pousser si tu veux faire FFOMECBLOT . Je pense que la ks18 (1200W) est la roue la plus confortable et la plus autonome du marché, en version 1680 Wh pour les "gros".

Il y a ICI un sympathique chinois qui donne des conseils. Perso, contrairement à cette vidéo, mes pieds sont plus en arrière, presque centrés. Il faut trouver la position et les chaussures les plus confortables, mais pas d'illusion : au bout " d'un certain temps ", ça chauffe (environ 2 heures pour moi). Une petite pose, hop on réapprend à marcher, et ça repart.

J'ai joué avec une partie de l'après midi, oui, deux pneus de roues électrique ou de vélo sans problème, deux pneus de voiture ce n'est pas gagné, et ce serait très long... Mais pour la voiture, il y a l'adaptateur allume-cigare. Pour un Zodiac, il faut oublier.

Je confirme, ce gonfleur est OK pour moi. On programme ce qu'on veut et on lance le gonflage, entre 0,05 et 0,1 Bar par seconde sur une roue 18". Il n'y a pas de bouton pour dégonfler. On perd un peu quand on débranche. L'adaptateur est moitié souple, moitié rigide. La résolution de mesure est 0,05 Bar, je n'ai pas vérifié la calibration. Sur la photo on voit mal l'affichage, mais il est normalement lisible quand on est en face. Côté valve il y a un éclairage.

Je confirme, ce gonfleur est OK pour moi. On programme ce qu'on veut et on lance le gonflage, entre 0,05 et 0,1 Bar par seconde sur une roue 18". Il n'y a pas de bouton pour dégonfler. On perd un peu quand on débranche. L'adaptateur est moitié souple, moitié rigide. La résolution de mesure est 0,05 Bar, je n'ai pas vérifié la calibration. Sur la photo on voit mal l'affichage, mais il est normalement lisible quand on est en face. Côté valve il y a un éclairage.

Le chat rose permet un meilleur contraste photographique, et confirme la bonne qualité d'impression. (j'espère que le greffier ne dit pas des bêtise en Mandarin). Je suppose que la buse tournait en sens trigo, on voit à droite de la patte sur le panneau ventral des ondes qui peuvent correspondre à une résonance en Y, suite au déplacement vers l'avant du lit à l'extrémité des doigts. C'est à mon avis une conséquence normale du système Prusa, on agite une masse à l'aide d'une courroie un peu élastique, ça fait dzoing. Les couches sont régulières et jointives, peu de défauts aléatoires, c'est tout bon. Il faudra essayer d'imprimer le petit bateau que l'on voit partout, la coque lisse et en dévers est un test redoutable, ainsi que le plafond de la cabine... Y avait-il des bavures de plastique lors du passage d'une oreille à l'autre ? Même avec un retrait énergique ça doit pas être évident d'interrompre le flux, surtout que cela provoque peut-être des bulles... Juste pour le fun, je viens de voir qu'on peut imprimer des poils sur les pièces : Un sacré maquettiste, ce gars !

Excellent, vraiment. Je pense que tu peux noter soigneusement tes réglages et tes remarques dans un cahier, car souvent on se fie à sa mémoire, mais par nature elle est volatile. Très encourageant tout ça, les difficultés de collage ne sont pas une surprise... le plus important est bien sûr que tout marche, et que l'état de surface obtenu est correct. Je crois qu'il y a une option pour faire démarrer chaque couche à un endroit aléatoire pour éviter d'aligner les irrégularités. Je t'imagine pendant 3h30 les yeux rivés sur ta pièce en gestation... La première pièce ! Moment magique, mais un peu angoissant, non ?

Je vais troller un peu : sur ks18, on serre les genoux et on pousse la coque vers l'avant, et ça soulage les pieds...

A mon avis, ça serait bien d'avoir une détection de fin de fil, si possible suffisamment en amont pour synchroniser l'arrêt sur une couche complète, mais là ce n'est pas gagné. Edit : ceci dit, on peut "faire l'effort" d'être présent au changement de bobine. Donc pouvoir arrêter au changement de couche est suffisant, ce qui peut permettre un changement de couleur...

C'est clairement une ânerie. Il est rigoureusement impossible à une 18" munie de pédales standard de grimper 39 degrés, La seconde figure montre que si la pente est 39%, c'est difficile mais possible car l'extrémité de pédale est en amont du point de contact au sol. Confondre l'angle et la pente pente est malheureusement assez courant. C'est pourtant simple : -- pour passer des degrés au pourcent on fait 100*tan(x°) , -- pour passer de la pente en % aux degrés on fait arctan(x% / 100). Et, pour mémoire, une pente de 100% c'est un angle de 45°.

La CR10 est clairement un bon choix, il semble même difficile de trouver des avis défavorables, coût, montage, résultat, fiabilité : OK. Dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Ixc1C3c1rFQ , on voit bien le travail du moteur extrudeur de 5:04 à 5:10 , la progression lente et la rétractation dont l'amplitude est très visible grâce au tube raidisseur à l'entrée. Et on voit en arrière plan la belle vis mère trapézoïdale à pas long (3 filets ?) qu'il faudra toujours graisser amoureusement. Juste un détail : dans une autre vidéo, d'origine allemande, lors de l'impression d'une pièce très haute ( une roquette en forme de V2, atavisme ? ) le câble et le brin viennent interférer avec la traverse supérieure... mais sans réel impact sur le résultat, excellent. @Corethan va pouvoir nous bluffer...

Pour apprendre la marche arrière, au début tu peux utiliser des bâtons de marche...

Au choix je peux prendre la 16" ou la 18", eh bien c'est la 18" qui l'emporte à presque tout les coups. Les comportements sont très différents, la première est "joueuse", la seconde "randonneuse", et j'apprécie son confort et son comportement tout chemin. La puissance moteur conditionne la vitesse maxi : à la louche 800 W -> 30 km/h , 1200 W -> 35 km/h , 1500 W -> 40 km/h , en gardant une marge raisonnable. La "réactivité" à mon avis fait un peu partie des légendes urbaines : c'est le pilote qui par son attitude réclame l'accélération et le moteur qui fournie le couple en conséquence, quelle que soit sa puissance. Si le moteur ne peut pas fournir, le pilote perd ses dents. C'est donc la marge de sécurité qui est modifiée, mais pas le comportement. Ce n'est que mon opinion, très peu partagée. Objectivement je suis très content de ma ks18, sa grande hauteur m'a effrayé pendant un an mais j'ai eu tord : une fois entre les jambes, c'est le pied.

C'est génial, on est à deux doigts de l'alchimie moyenâgeuse, et pour les incantations, qu'est-ce qu'on dit ? Blague à part, voilà une activité sympa idéale pour passer les longues soirées d'hiver... Les ratages, c'est dans la poubelle jaune ?

Je confirme, c'est un milieu que j'ai bien connu (Honda, Guzzi, Laverda...), un peu moins ces derniers temps. Au 20ième siècle on pratiquait le salut main ouverte, des deux côtés, éventuellement en durcissant un peu la poignée tournante. Les gendarmes/CRS apprennent à tirer des deux mains. Heureusement, à force, le remerciement du pied est correctement interprété par la majorité des automobilistes, il n'empêche, c'est inélégant. C'est avec ce même pied que quelques décérébrés dégagent les rétroviseurs...

J'imagine qu'il faut anticiper les problèmes de warping (décollement des angles) lors de la conception de la pièce. Par exemple, une grande pièce pyramidale à âme pleine aura tendance à soulever les angles à cause du rétreint le long des arrêtes, alors que si elle est creuse, les contraintes seront moindres, au détriment de la hauteur. Dans le mesure du possible, il faut admettre des zones déformables, des cloisons en quinconce, les zones vides vers le haut (verres, vases...). Tout cela peut se simuler, par exemple en utilisant SolidWorks. A mon avis, s'occuper uniquement de la technique de collage n'est pas suffisant, d'ailleurs, quand on lit les forums, aucune technique ne fait l'unanimité. Sur les pièces hautes et étroites, il est possible que les brims (1ère couche élargie) ou rafts (plaquette plancher) ne suffisent pas pour maintenir la pièce, auquel cas des raidisseurs tronçonnables s'imposent, surtout sur les pièces souples. Il me semble que les logiciels trancheurs gèrent les piliers éphémères, mais essentiellement pour soutenir les surplombs, plafonds... Oooops, là, ça se complique sérieusement. Selon toi, pour l'abs, tempéré c'est combien ?

Probablement oui. J'imagine que sur une delta un palpeur (bltouch) est très conseillé, ce qui induit une étape supplémentaire : la calibration. Quand ça marche, c'est génial, mais quand ça merde, ce sont les poignées de cheveux qui s'envolent... Ça fait un peu partie du deal, on sait qu'on aura du mal à tout paramétrer comme il faut, que de toute façon le résultat ne sera pas terrible, mais on peut argumenter que l'état de surface crado est voulu et qu'il fait partie du domaine artistique. Et toc. Mais on est presque en juin... bon, je n’achèterai rien avant octobre... sauf peut-être grand écran pour la cao, mais ça va encore être galère pour trouver un 16/10, puisque le format à la mode est 16/9. Heureusement, les achats par Internet existent...

Même Fillon s'intéresse à la Dagoma Delta, surtout que maintenant il n'a plus vraiment de quoi s'occuper : En fait, actuellement, la Tevo Little Monster me fait de l’œil, mais, comme son nom l'indique, elle est vraiment monstrueuse...

Oui, @gderou , les liaisons électriques sont critiques et nécessitent un soin particulier quand les fils bougent sans arrêt. C'est une des raisons qui fait que j'hésite toujours entre une Prusa-like et une Delta, car pour cette dernière tout est fixe sauf la tête (et dans certains cas l'extrudeur). Merci @pimclik pour ton retour d'expérience pour le collage pièce--plateau. Les contraintes doivent effectivement être balèzes, les coeff de dilatation linéique sont très différents ( 9E-6/° pour le verre, 78E-6/° pour le pvc ). Il faut aussi gérer correctement les pièces en définissant une épaisseur de peau qui limite les déformations (rétreint) dues au nid d'abeille interne.

En fait, c'est quoi la vraie dimension LxPxH de la structure montée et du boîtier électronique (sans le porte bobine) ?

Je pense qu'il est peu probable que KS s'occupe de ça, mais ils peuvent te fournir toute la carte. Il faut davantage chercher chez les fournisseurs de composants, en restant vigilant sur le domaine d'application (découplage basse impédance). Tu peux éventuellement jeter un coup d’œil sur les forums techniques, ou bien les forums qui s'occupent de drones... Perso, depuis ma retraite, je bricole assez peu l'électronique, et des fournisseurs comme Conrad me suffisent pour les composants grand public.

Bienvenue @Pepytoh , je confirme ce que vient de dire @Risitia en te citant l'exemple de mon fils (30 ans) qui a découvert ma ks16, et 30 secondes plus tard faisait de la marche avant, arrière, et des pivots 90°. Avec 2 minutes de plus, il faisait du one-foot. C'est un adepte de monocycle tout terrain, incontestablement ça aide...

Tu peux effectivement utiliser un seul condensateur avec une valeur double, en respectant la tenue en tension de 80 Volts minimum. Mais ça ne suffit pas : il faut choisir un électrochimique aluminium ou tantale spécifiquement destiné au filtrage sur des sources d'impédance basse, ils ont une résistance interne faible, un faible déphasage et ils admettent de gros pics de courant. Concrètement, ils chauffent moins. Les condensateurs ordinaires sont généralement limités en gradient de tension dV/dt , et un branchement "brutal" sur une source pêchue peut les faire éclater.

Merci @Olbom , c'est commandé à l'instant. Encore un inutilitaire indispensable... Finalement, c'est encore plus dommage que @Corethan ne soit pas venu hier, il aurait pu nous faire une démo sur la roue de @Sloogh .