Techos78

1 an de roue, ~4000 km, quelques chutes anecdotiques, pas de bobo. Je consacre environ 15 secondes pour prendre ma banane (portefeuille...), mettre sur ON, et ouvrir la porte du garage. Donc pas d'équipement d'arthropode pour moi...

C'est plausible : à 8m/s (29 km/h) , pour faire grimper 75 kg (roue+pilote) dans une pente de 10%, il faut 736 W * 0,8 = 590 Watts. (sachant qu'il faut 736 W pour hisser 75 kg à 1 m en 1 s , c'est la définition du cheval vapeur). Je bouge régulièrement mon quintal à 29 km/h avec les 800W de la ks16b, mais uniquement sur piste horizontale et correcte. Et je réduis dans les montées. De toute façon, les pentes sont inconfortables, il faut monter sur les orteils pour contrer le couple de la roue, on sent bien qu'il y a des électrons qui s'activent, faut pas en abuser.

Je pratique beaucoup les parcours forestiers, et la majorité de mes petites chutes (sans gravité) ont été dues aux pédales qui tapent quelque chose (caillou, souche...). Première leçon : en roue, la largeur est conséquente et la garde au sol misérable. Ce qui passe à l'aise en vtt peut être problématique en roue. Je me suis gamellé une fois en allant dans "un bac à gravier", la roue se bloque alors que le pilote conserve naïvement sa vitesse, fatal error. Deuxième leçon : en roue éviter les épaisseurs de sable/gravier supérieures à 4 centimètres, et encore moins pour la boue très liquide. Je me suis presque "sonné" en tombant assis en essayant de sauter sur un trottoir de ~12 cm, la roue a continué son chemin. Dix minutes pour m'en remettre, envie de dégueuler, mais le coccyx a tenu. Troisième leçon : les sauts, c'est dur, (cette putain de roue reste scotchée sur la planète). Donc pour l'instant, je monte les trottoirs "alla mano", je ne suis pas encore assez chaud psychologiquement pour entamer un apprentissage progressif. Attendons patiemment les prochaines chutes pour progresser. En fait, je ne suis pas pressé.

Salut @Murphys , d'après ton profil, il serait très très étonnant que tu ne sois pas séduit par la roue électrique. Si tu as fait du cheval, tu as peut-être encore des jambières ou des bottes : car avec l'apprentissage, on peut se faire des impacts sur les tibias ou les chevilles, et on serre trop la roue entre les jambes. Par contre on ne tombe pas (ou "très peu"), contrairement aux rollers, skates, ou même overboards. Par la suite, il faudra piloter de manière souple, progressive, même avec une roue puissante. Donc il faudra oublier les attaques viriles sur les pistes rouges ou noires...

Pour la ks16b, qui a aussi un moteur 800W, il faut que les seuils soient cohérents, c'est à dire (sous toutes réserves) : -- seuil 1 : soit une valeur A, soit zéro pour éliminer le simple bip -- seuil 2 : une valeur B plus grande que A, ou bien zéro pour éliminer le double bip -- seuil 3 : une valeur C plus grande que B, limite 29 km/h maxi. Ce bip permanent ne peut pas être éliminé. -- seuil TiltBack : une valeur D plus grande que C, limite 30 km/h. Si les valeurs ne sont pas correctement échelonnées, c'est la limite "chinoise" qui s'applique, c'est à dire 18 ou 20 km/h Si le "code magique" n'a pas été rentré, la roue est limitée à 25 km/h. Il est possible que le seuil 3 puisse être mis à 30 km/h, je n'ai pas vérifié. J'imagine que c'est pareil pour la 14D ....

Île paradisiaque, équipements haut de gamme ... le plus rapide serait de dire ce que tu n'as pas, ceci dit sans jalousie . . . . quoi que... Sans blague, ton mode de vie représente l'idéal pour beaucoup d'entre nous. Profites-en un max et continues à nous faire rêver...

La légende SpeedyFeet himself donne la réponse : three point two kilograms :

C'est une fausse impression, le moteur ne coupe pas, mais il n'a plus assez de couple pour assurer l'équilibre, et la chute est assez rapide. Un exemple avec la Luffy :

C'est quand-même la moindre des choses de proposer les roues performantes munies de cellules haute densité. En toute rigueur, par comparaison avec d'autres marques, le sur-coût devrait être de l'ordre de 220 €.

Pour les budgets serrés, il y a la soluce des roues d'occasion. Les coques prennent des chocs, mais le contrôleur+moteur ne vieillit pas, et les batteries sont suffisamment récentes pour ne pas être fatiguées. Par exemple, @Dydoudydy qui brade sa roue ici , la 9B1 est une bonne roue, fiable... Les roues 16" sont un bon compromis...

Désolé pour toi, @raphael , là, tu viens d'en prendre pour 4 à 6 mois avant d'être à nouveau pleinement fonctionnel... Je ne sais pas comment ça se passe pour un "gamin" comme toi, mais pour les "vieux", le principe de précaution actuel c'est une piquouse d’anticoagulant dans le bide par jour et, pour rajouter une précaution aux précautions, une à deux numérations sanguines (plaquettes) par semaine... L'étanchéité corporelle en prend un sacré coup... Après déplâtrage, une dizaine de séances de kiné indispensables... Je ne cherche pas à te démoraliser. La fracture est nette, elle devrait se réparer au poil, mais c'est un fatalement peu long. Courage.

A priori, il n'y a que les 2 fils d'alim qui sont câblés, on peut donc simplement recharger une tablette. Certains intrépides ont branché un phare 5V additionnel, mais je n'ai vu nul part si il s'agit bien d'un usb full specs 2 Ampères...

Sur la 16B, on peut inhiber le Hello-KS associé au bouton on/off, mais le message reste fonctionnel sur le bouton de mise en route BT+lumière. Je ne connais pas la 14D mais je constate qu'il n'y a pas (?) de bouton Blue-Tooth : Si les fonctions ont été regroupées sur le même bouton, il est possible que le Hello-KS soit inévitable... LEDs et HP ne sont pas étanches, mais l'expérience montre qu'une bruine ou petite pluie ne pose pas de problème. Si ça flotte dru, un sac plastique s'impose. Par contre, le passage de roue résiste aux projections, passer dans une flaque n'est pas critique.

Avec la pratique, le corps assimile les réactions musculaires nécessaires pour stabiliser l'attitude, et on roule sans y penser. Il ne faut surtout pas se crisper, ce n'est pas utile, sauf quand on passe sur une grosse irrégularité (nid de poule...) où on peut avoir besoin de resserrer un peu le guidage. Pour un débutant, le problème vient souvent de l'appréhension ou la peur. Faut pas hésiter à passer du temps et faire un apprentissage progressif, et si ça ne marche pas bien un jour, on réessaye plus tard ou le lendemain. Juste au cas zoù, il faut une pression pneumatique d'environ 3 bars, les roues sont souvent sous-gonflées à la livraison pour sécuriser le transport.

Classique. La solution tient en trois mots : rouler, rouler et rouler, et, pouf, plus de problème.

Ah ouais, quand même !, la Monter 1600 qui passe de 2400 à 2800. Ben dis-donc... J'aurais apprécié la même évolution, mais dans l'autre sens... Même tarif chez Urban, et moi qui pensais que l'entente commerciale était illégale en France...

Les soucis de MosFETs puis de connectique démontre que les gros courants posent problème. Augmenter la tension est une bonne solution pour diminuer le courant moyen, et a priori ne présente pas d'inconvénient... attention quand-même du côté du connecteur de charge non protégé.

@oliv38 L'asservissement n'est pas très sophistiqué : s'occupe uniquement de l'écart angulaire entre la position courante et la position visée, et il élargie en conséquence la modulation de largeur. Ce sont les alarmes qui s'occupent de la tension pour, éventuellement, bipper ou tilt-backer plus tôt. L'énergie effective disponible dépend des constructeurs, mais généralement quand la roue dit "stop, casser-vous", c'est qu'il reste 20% de batterie, ce qui est à priori le minimum vital pour assurer l'équilibre. @RG38 , Tsss, tsss, je ne signe pas d'autographes le dimanche...

Sympa, votre petite bande ! Juste une confirmation technique, quand on charge/décharge du Li-Ion à courant constant, la montée/descente de tension est à peu près linéaire. Mais une roue consomme une puissance constante, la chute de tension s'accélère effectivement en fin de batterie.

D'abord un grand merci à @Technicien-Urban360 pour toutes ces précisions, elles sont très enrichissantes, et jouer la transparence est un excellent moyen pour désamorcer des situations pouvant devenir tendues. Pour l'intérêt du débat, je me permet de commenter un fait technique qui n'est pas suffisamment détaillé. Il y a trois modes de transmission de la chaleur : le rayonnement, la convection et la conduction. -- le rayonnement : c'est à dire l'émission d'infra rouge, on peut presque "l'oublier" dans notre cas, il permet de faire des mesures de température (caméra IR) mais son efficacité en terme de dissipation est assez faible à cause des petites surfaces en jeu (un panneau radiant est forcément large). -- la convection : c'est à dire la transmission par l'agitation moléculaire de l'air. Je rappelle à ce propos que la chaleur ne monte pas, c'est l'air chaud qui monte car il s'est dilaté (principe d'Archimède). @Technicien-Urban360 regrette la distance entre sonde T°C et sources de chaleur. En fait, les sondes incorporées dans les composants sont essentiellement sensibles à la conduction. -- la conduction : c'est à dire la transmission de l'agitation moléculaire par les matériaux conducteurs eux-même. C'est le mode essentiel des composants électroniques, particulièrement des boîtiers cms. Les senseurs thermiques des puces mesurent principalement la température des liaisons électriques. Bien entendu, ce système n'est pas parfait, selon la densité des liaisons et les courants, il y a des gradients thermiques (des points chauds), mais la mesure de température de la carte multicouche est plus fidèle qu'une mesure aérienne. Pour ce qui est de l'utilisation de broches de liaison de type XT60. Les specs sont rarement fournies, mais certains vendeurs donnent des précisions : http://www.helistore.fr/fr/connecteurs/721-connecteur-xt60-male.html Donc il s'agit d'un contact doré de 1 milliOhm, garanti pour 35 A permanent, 2 mn à 45 A et 60 A en impulsionnel. Il faut que le contact mâle fendu soit convenablement épanoui pour maintenir une bonne pression de contact, et classiquement les mesures maximales de ce type sont obtenues pour un montage nominal, c'est à dire des liaisons par fil AWG13. En effet, il y a plus d'un Watt (35^2*0.001) sur les toutes petites zones de contact, et ce Watt doit être évacué par conduction dans les fils, particulièrement si le contact est gainé ce qui est le cas. Malheureusement, le fil côté moteur est relativement fin à cause du manque de place dans l'axe de la roue (AWG15 ou 16 ?). C'est un élément défavorable. Bon, en résumé, on est quand même en limite de spécifications avec ce contact, et il serait rassurant de passer à l'équivalent XT90 ou même XT120.

Impressionnant !. Juste quelques idées en vrac, dans le cas (improbable) où tu as des loisirs : -- voice on/off : on peut imaginer une troisième possiblilté qui permette d'inhiber le son uniquement pendant les 5 secondes qui suivent le power-on de la roue, afin d'échapper à l'abominable Hello-KS que tout le monde déteste. Ensuite, les alarmes vocales ne sont pas forcément inutiles... -- l'évaluation de l'autonomie restante : là, ce n'est peut-être pas la roue qui fait le calcul, mais l'appli en fonction de la tension et du volume de batterie. Cette quantité de batterie est peut-être déduite du numéro de série... J'ai déjà interrogé le sav, ils savent rajouter des batteries (mais ils refusent de le faire) mais ils ne savent pas modifier cette évaluation. -- le Klaxon, bip, bip... -- la distance parcourue, cession / (partielle) / totale. Je ne dirai rien, je ne dirai rien -- la température

Il me semble que la fonction essentielle d'un vpn est, comme son nom l'indique, de créer un réseau local à travers le réseau global. C'est utilisé par exemple par les sociétés multi-sites, un lan via le wan pour ceux qui aiment les acronymes. La fonction "masquage des IP" dont on parle ici est une sous-fonction facultative, qui peut être aussi assurée par un proxy qui est une indirection, un relais, pouvant être chaîné, très utilisé dans les films d'espionnage. Il faut donc distinguer les fonctions vpn et masquage d'IP, la première est légale, la seconde... faut voir.

Une grosse roue passe en force, une petite en sautant, chacun sa méthode et il n'y a pas unanimité sur le sujet... Par contre, ce qui est sûr, c'est que tes straps sont superbes. Depuis 15 jours, je crains d'avoir chopé le virus "imprimante 3D", vu que cette techno devient accessible au grand public. Incontestablement un joujou sympa, je vais sûrement me laisser tenter,.. quand j'aurai un trou dans mon planning de retraité overbooké.

Grosso modo, les moteurs brushless qui équipent nos roues ont la même structure : La partie externe (rotor) est équipé d'une rangée d'aimants alternativement Nord puis Sud, la partie interne (stator) comporte des pièces polaires bobinées. Il y a donc un très fort couplage magnétique, qui est nettement pondéré car le nombre de pôles rotor et stator est différent (ce n'est pas le cas dans les moteurs pas à pas). On ressent quand même les efforts magnétiques dus à la largeur des pôles, c'est normal. Sur un moteur idéal, avec des pôles très fins, on ne sentirait rien du tout car la somme vectorielle des efforts ne créerait aucun couple.

Salut @pimclik , bienvenue. Enfiler une KingSong comme une paire de pantoufles, c'est original, ça se discute . Je crois bien que sur les nouveaux modèles de pédale, le revêtement est juste posé/collé et les trous ne sont plus taraudés... à vérifier. Il y a eu un sujet récent sur la 3D ici , et il est probablement possible d'imprimer ton projet en plastique souple avec une simple Dagoma. Mais il faut dessiner tes pièces à plat, avec un atelier cao qui gère les pièces souples (calcul de fibre neutre etc...) Perso, je suis de l'avis d' @Olbom , des straps ne sont pas une bonne idée, surtout que les pédales elles-même sont juste posées sur leur butée et ne demandent qu'à remonter... A toi de voir...