Techos78

OK, je me retire de la discussion. Merci @Ninebot by Segway France pour cette excellente réactivité. La page d'achat (quand elle sera à jour) est très correcte. Il n'y a plus qu'à espérer que les autres vendeurs soient aussi sérieux, mais là, ce n'est pas gagné...

Mes critiques se veulent constructives. Il est clair que le site Ninebot ne dit pas toujours la même chose : https://www.ninebot-france.com/boutique/gyroroue/ninebot-one-s2/

A la limite, si Ninebot veut penser pour les autres, pourquoi pas ?. Il suffit de tenir compte des diverses contraintes pour orienter son choix au moment de l'achat ... à condition d'être au courant. J'ai visiter différents sites de vente, et je confirme qu'aucun ne parle du protocole d'activation et de l'obligation d'avoir une tablette. Et je suis allé sur le site Ninebot France. Après une grosse recherche, je suis quand même tombé là-dessus dans les informations complémentaires : Ouf, c'est dit : mobile bluetooth indispensable. Bon, on ne sait pas si il faut un mobile connecté, s'inscrire à Apple-store, etc. Là, ça me fait de la peine de dire ça car Ninebot est un fabricant sérieux, mais on est à l'extrême limite de l'honnêteté commerciale.

En roulant, les cigarettes se consument vite, tu tires trois taffes et c'est fini

Pas d'inquiétude, on a le droit de changer la couleur des leds au bout de 1000 km

Donc Ninebot vend un appareil qui nécessite obligatoirement la possession d'une tablette pour fonctionner, et cette obligation n'est pas clairement mentionnée par l'ensemble des revendeurs ainsi que dans toutes les spécifications. Il ne suffit pas de dire "possibilité de liaison Bluetooth", mais il faut dire : nécessité absolue d'établir une liaison Bluetooth. La S2 n'est donc pas conforme = retour immédiat au sav pour la faire correspondre aux spécifications vendues. Perso, je n'accepterais pas de m'emmerder à bricoler une tablette, la seule mise en oeuvre initiale acceptable est la charge de la batterie et gonflage du pneu. Bon, d'accord, je n'ai pas forcément le caractère facile...

J'ajoute qu'un garde-boue global ne masquerait pas le radiateur interne qui est sur le côté...

@Ludow , encore heureux que ça ne te fasse pas penser à ceci : (image originale de @Bil )

Oooops, j'ai donc dit une bêtise, désolé, il y a donc un radiateur qui accède au passage de roue, on peut faire confiance à @Hansolo, il est absolument incollable....

Il y a d'abord le retour d'expérience qui démontre qu'on peut rouler dans les flaques sans problème. (voir les vidéos officielles). Il s'agit là d'une étanchéité aux projections et pas simplement au ruissellement. Donc les coques intérieures qui forment le passage de roue sont soigneusement assemblées, a priori avec joint. Il est important de noter que ces coques intérieures n'ont pas à être démontées lors d'un changement de roue. Je confirme que le montage complet de la roue est relativement long : sur ma roue, la très très sympathique équipe parisienne @Gyroroue-shop (Sylvère et King) a monté les nouveaux supports renforcés de pédales. Je n'ai pas assisté à la manipe, mais on comprend que cet assemblage n'est pas un simple Légo et qu'il est réalisé avec doigté. Le passage de roue n'a pas une forme simple, et comporte quelques cavités propices à accumuler la merdasse. Pas de panique, tout cela est relativement autonettoyant, une seule fois (en forêt) une petite pomme de pin a mis 10 mètres avant d'être évacuée (bruit de mitraillette). Point très positif : la ks16 n'a pas de radiateur à l'intérieur de ce passage de roue, puisqu'elle comporte un ventilateur interne pour évacuer les coups de chaleur (>50°).

Dans sa rubrique Boutique, Science et Vie vend des trotinettes : http://www.laboutiquescienceetvie.com/technologies/technofolies/trottinette-electrique.html des overboards : http://www.laboutiquescienceetvie.com/technologies/technofolies/gyropode-electrique-noir.html et roues électriques : http://www.laboutiquescienceetvie.com/technologies/technofolies/monoroue-electrique.html

Ben, je dirais plutôt que tu établis une sorte de record de rapidité : à peine une semaine ! Incontestablement une belle roue. Tu vas connaître l'angoisse des trois premières heures d'apprentissage, mais, comme l'a dit chépuki, le plaisir vient à partir de l'instant où on arrive à aller où on veut...

Argument spécieux, hors sujet. Quand on achète un appareil, celui-ci est garanti afin de couvrir des dommages résultant de l'usage pour lequel il a été défini. Ou bien on l'accepte, ou bien on cherche un autre appareil qui matche mieux ses besoins. Dans le cas présent, la coque ks16 n'est pas étanche aux grosses pluies, et c'est indiqué dans la documentation... Que dire de plus ? ... Où est le problème ?... Je peux aussi utiliser une comparaison oiseuse : si j'achète une casquette, je ne reproche pas à l'importateur son inefficacité en tant que marteau. Pour rassurer @em1barns , la roue idéale n'existe pas encore, la ks16 est une bonne roue, parmi d'autres, mais les petits défauts des unes ou des autres restent tout à fait gérables.

Bah, j'imagine que tu mets un imperméable sous la pluie. La roue, c'est pareil, tu mets un sac plastique dessus et ça le fait. Le passage de roue est étanche, cela concerne la coque intérieure. La coque extérieure comporte quelques fentes (leds, HP, poignée...) qu'il serait difficile de jointoyer. A ma connaissance, à ce jour, il n'y a pas eu de problèmes liés à l'eau pour la ks16. Cette double coque présente quand même de belles chicanes...

Bras ballants... Mais souvent avec un sac de course en main, mais là, attention : -- si le sac dépasse 3 kg, les oscillations peuvent êtres délicates à gérer, -- si le sac est large et plat (genre isotherme Picard), une brusque prise au vent peut poser problème. En résumé, les bagages près du corps, c'est mieux pour la stabilité.

Le bruit est lié aux secousses, c'est un cliquetis qui pourrait être métallique (?). Un truc mal fixé... Je ne connais pas les 9bot, mais elles ont la réputation d'avoir une poignée pas terrible qui prend du jeu. C'est pas ça par hasard ?

Ne pas oublier que dans beaucoup de cas, la capacité de la roue est supérieurs à celle de la voiture...

Bonjour @David , c'est un bon choix, tu ne seras pas déçu. La 340 Wh a un seul pack de batterie, la 680 Wh en a deux (un de chaque côté). Bizarrement, comme @Hansolo l'a dit, KS France ne veut pas s'occuper des upgrades batteries... no comment. Même si ça fait mal au porte-monnaie, j'ai tendance à te conseiller de choisir tout de suite une 680 Wh. L'expérience générale des wheelers démontre que le besoin d'autonomie est très inflationniste. Il y a aussi l'aspect sécurité : la tension d'une batterie li-Ion chute en gros de 67 V à 57 V, et donc la puissance disponible diminue progressivement, surtout quand il fait froid. Concernant la faisabilité, il y a deux aspects : les capacités de pilote, et le type de trajet pour aller au boulot. Pour le pilotage, pas de soucis, même les grands-pères séniles comme moi y arrivent. Pour le trajet, c'est sûr que des pistes ou trottoirs corrects et pas trop encombrés sont plus agréables, mais on peut négocier des irrégularités de 5 cm sans problème. Il faut quand même éviter de trop se mélanger aux voitures, même si on va plus vite que des vélos, la roue n'est pas faite pour ça. Pour le débridage, il n'est même pas nécessaire d’embêter le vendeur avec ça : tu pourras le moment venu te créer un code à l'aide de générateurs disponibles sur les forums.

Oui, les bms gotway ont des mosfets de coupure de fin de charge, et en absence de courant le chargeur se coupe lui aussi... Mais ça reste scabreux tant que des essais officiels ne sont pas diffusés...

Là, on se place dans l'hypothèse où on a le même connecteur, qui utilise les mêmes pinoches ( le + en 1 et le - en 3). Un chargeur 84 sur une roue 67, ça se passera bien au début... tant qu'on régule en courant et qu'on n'atteint par les 67,2 V fatidiques. Ensuite, ça se complique, c'est toute la baraque qui risque de cramer... L'inverse devrait bien se passer si le chargeur a un peu de marge en tension sur son étage de sortie, mais même ça n'est pas totalement garanti. Ceux qui ont plusieurs roues devront faire gaffe... mais l'erreur arrivera, ce n'est qu'une question de temps.

Je l'aime bien toute en noir brillant, les flancs blancs font un peu "m'as-tu-vu". J'espère qu'ils ont prévu une identification sérieuse au niveau de la prise chargeur : 84V vs 67V : fatal error.

Pffff, @Hirsute , quel talent !. Super content que tu ais récupéré ton bras pour faire des équilibres...

Je ne suis que partiellement d'accord avec l'explication de @RolluS , (il faut avoir en tête un peu de trigo et de calcul différentiel et intégral) -- Accéléromètre : c'est un truc qui mesure les accélérations linéaires. Depuis les travaux d'Einstein, on sait que la pesanteur (l'attraction des corps entre eux) a exactement les mêmes effets qu'une accélération linéaire et qu'il est impossible de faire la distinction. C'est pour cela qu'on parle d'accélération de la pesanteur qui fait la valeur de g indiquée par @RolluS à notre latitude. Pour réaliser la fonction inclinomètre pour servir de référence angulaire de tangage, on utilise l'accéléro dont l'axe sensible est aligné avec la ligne de foi de la roue ( position horizontale selon l'axe d'avancement). On mesure ainsi le sinus de g, cette valeur signée est nulle quand les pédales sont horizontales. La valeur angulaire s'obtient en calculant l'arcsinus de g, mais pour les petits angles on peut s'en passer et confondre l'angle et son sinus. Quand les pédales sont bien horizontales, accéléro à 0, on n'est pas trop sensible aux vibrations verticales (sauf à cause du phénomène de rectification...bref). Pédales inclinées, je le répète, la mesure est très perturbée par les vibrations et il se peut (?) que le système attende une meilleure cohérence d'où une certaine latence. (c'est une hypothèse). - Gyroscope : c'est un truc qui mémorise et donne une position dans l'espace, selon 1, 2 ou 3 axes. Pour nos roues, on utilise des petites structures vibrantes (mems) qui assurent la fonction gyromètre , en différenciant la position, on mesure donc des rotations angulaires. (rappel : en différenciant une position on a une vitesse, en différenciant une vitesse on a une accélération). La rotation angulaire en tangage est appliquée à l'entrée de l'asservissement, celui-ci créera (via la commande de puissance) une variation de vitesse afin d'annuler cette rotation. C'est important : la puissance gère des variations de vitesse, pas des vitesses. Seules les alarmes s'occupent de la vitesse. Une vibration linéaire n'est pas trop perturbante pour une rotation angulaire, et c'est pour cela que je ne suis pas inquiet pour l'asservissement principal. Bon, c'est juste pour causer, hein !

Je suis aussi de cet avis. J'ai eu aussi, une seule fois et ça m'a suffi, droit au tilt-front. J'étais sur route à ~20km/h, à ~40% de batterie, avec une voiture aux fesses et j'ai voulu dégager rapidement. Ma grosse demande de ressources s'est traduit pas un affaissement progressif des pédales vers l'avant. Chaud !. Surprise totale, certitude de gamelle imminente... Pas le temps de penser, les réflexes rétablissent une attitude plus 'convenable', ouf, ça passe. J'ai gagné 30 pulsations/minute en quelques millisecondes, le reste du voyage s'est fait à une allure de céphalopode, allez donc savoir pourquoi. Tout cela pour dire que le tilt-foward (je préfère dire tilt-front) est très méchant, même appliqué de manière progressive. Un tilt-back est un genre de refus de la roue, de mauvaise volonté, certains intrépides peuvent avoir envie de passer outre en conduisant en équilibre sur les orteils. Un tilt-front est un écroulement, et il faut avoir une case en moins pour insister. Je pense que ce tilt-front progressif est effectivement obtenu par programmation, un dépassement de puissance moteur serait plus rapide (s'il vous plait, ne parlez pas de coupure moteur, il fait ce qu'il peut le pauvre).

L'asservissement de la roue fait appel à deux capteurs (sur la même puce) : un gyromètre qui mesure les rotations angulaires en tangage, et un accéléromètre qui mesure g. (la pesanteur) Le gyro gère l'asservissement, la mesure est assez peu perturbée par des vibrations verticales, le fonctionnement est robuste et l'asservissement reste stable. L'accéléro intervient à cadence lente, pour recaler l'ensemble sur la position visée (voisine de la verticale). On appelle ça une hybridation, qui est une fonction de compensation des défauts d'un capteurs à l'aide d'un autre capteur. Le problème est que la mesure de la position verticale est excessivement perturbé par les vibrations verticales dues aux pavés, même avec des filtrages sévères. Sur pavés, le ralliement à une valeur cohérente est difficile et dans les pires cas peut nécessiter un certain délai. .