Techos78

Il n'y a pas de terre sur un port de charge. Tous les chargeurs délivrent un courant et une tension flottante par rapport au secteur, donc par rapport aussi à la terre. On peut toucher un pôle sans aucun danger, même sur une roue 32S, 134Vmax. Si on touche les 2 pôles de batterie, on recevra une pêche, pas très méchante car le courant continu ne provoque pas de crispation musculaire, c'est cela qui est particulièrement dangereux en alternatif, les mains se fermes... et on est cuit.

La première figure rappelle que le vecteur résultant de la somme de 3 vecteurs normés à 120° est un vecteur de module constant dont l'orientation balaye le plan. C'est de la théorie pure, un simple préchauffage de neurones. La deuxième figure est plus concrète : elle décompose l'activité de 3 sondes de hall binaires (#), mais attention : cela ne veut pas dire que l'on connait la position du rotor à 60° près, mais à 1/6 de paire d'aimants. Par exemple cette roue de ks18s comporte 56 aimants, (28 paires) : (le signal jaune se termine un peu trop tôt) La position du rotor est connue à 360 / 28 / 6 ) = 2,14 °. C'est l'incrément minimum de rotation, c'est l'éventuel fourmillement quand la roue est statique. La troisième figure..... imbitable. J'ai pas trop envie de me prendre la tête. (#) : il y a les sondes de hall binaires (qui commutent au champ nul), et les sondes analogiques, qui sortent une tension progressive, par exemple dans une poignée tournante ou gâchette d'engin électrique. Les sondes binaires peuvent aussi être biaisées, c'est à dire qu'elles commutent pour un champ donné.

Ça me rappelle ce que me disait un très vieux paysan : pour bêcher, pour soulever facilement la motte, il prenait appui sur son sabot. Euh, là, je suis carrément hs.

Certes, avec une rampe, on n'a pas à soulever la roue du sol... mais comme elle n'est pas sensible à l'altitude, il faut la pousser fermement car le moteur n'aide pas. C'est le pilote qui fournit l'énergie potentielle de gravité. De ce point de vue, les vae sont plus pratiques avec leur mode piéton. Edit : à la réflexion, j'ai peur de faire une erreur. Quand on pousse (effort horizontal), on applique un couple par rapport au contact au sol, et la roue compense ce couple de déséquilibre... il y a là-dedans un problème de bras de levier... il faut faire une figure et bien réfléchir... on verra ça + tard... peut-être...

Vu, OK, j'admets. Merci. Un peu sibyllin quand-memes . Peu probable que iyoussimim's soit facilement capté par un quidam lambda.

Je suis trop con pour comprendre le titre. EUC Memes, ça veut dire quoi ?

Les gros dirigeables ont une réputation détestable depuis le barbecue Hindenburg. Bon, gonflés à l'hélium, c'est moins "chaud", mais l'hélium est deux fois moins portant que l'hydrogène... Si on considère que les 9 dixièmes du volume est de l'hélium, et que la coque soit hyper légère, il est possible (?) que le truc puisse voler. Quant à installer une piscine en haut, par démagogie ou par crétinisme, c'est à mon avis un délire qui décrédibilise tout le projet. Il y a des projets avec des réservoirs vides (d'air), presque réalistes, nécessitant des sphères particulièrement solides à la compression. Merci Archimède. Pour l'antigravité, il faut attendre un peu .

Pour ceux non familiers des moteurs triphasés, quand je parle d'étoile, c'est un bobinage de ce type : Chaque phase est successivement bobinée autour des pièces polaire, 1 sur 3. Si on déplie, on a 3 branches avec un point central, électriquement flottant. Lorsque les bobinages sont bien symétriques, et que les signaux triphasés sont bien sinusoïdaux (c'est rarement le cas) cette épissure est à un potentiel nul. La trigonométrie comporte des joyeusetés rarement appréciées par les étudiants... Pour ceux - probablement personne - qui s'intéressent à l'autre montage (le triangle), je vous laisse chercher le topic qui lui a été consacré sur ce forum. Le triangle marcherait aussi bien sur roue, mais il est un peu plus compliqué à réaliser, les combinaisons vectorielles sont plus complexes, et il faut davantage de spires car on a des tensions composées et non plus des tensions simples. Un exemple : chez vous, tension simple 230V, tension composée 380V (pour ceux qui l'ont), il y a un rapport √3 entre les deux.

Il y a 2 ou 3 ans, Gotway avait adopté un bobinage automatique, par exemple sur la Monster Pro : On remarque que chaque bobinage est à spire jointives, probablement 1 fil en main, mais cela impose des mises en // de groupes de pôles, d'où un plus grand nombre d'épissures réparties tout autour, contrairement à un bobinage "classique" où il n'y a qu'une épissure au centre de l'étoile. Il est possible (?) que ce type de bobinage ait été abandonné... Bobinage "classique", exemple avec un moteur de v11 et de ks18s (la vieille) : Les sondes de hall sont incrustées das les pièces polaires, et généralement placées sur un petit circuit imprimé. Le but est de savoir avec précision la position du rotor, grâce aux aimants placés en face intérieure de la jante. Ces aimants sont polarisés dans le sens de l'épaisseur, et placés alternativement N-S-N-S... Les sondes nécessitent 5 fils : l'alimentation 5 Volts et les 3 signaux. Certains moteurs (très peu) ont en plus une sonde thermique qui nécessite un fil supplémentaire. ks18s

Bonjour à tous. Aaahh, depuis trèèès longtemps que je voulais voir une vidéo sur le bobinage de nos moteurs, presque toujours réalisés à la main... Un travail fou, pour lequel j'ai le plus grand respect. Là, il s'agit a priori de moteurs de scooters, mais la structure des brushless basse tension est (presque) toujours la même, c'est à dire un câblage triphasé en étoile, avec de nombreux fils en main, avec 3 capteurs de Hall. Ici, la différence par rapport à nos moteurs de roue, c'est qu'ils sont flasqués, puis assemblés dans la jante à la presse, alors que la jante d'une roue est équipé des aimants pour constituer le rotor, avec des flasques fixés à la jante. Des travailleurs méritants, qui n'ont probablement pas le temps de défiler pour réclamer la retraite à 62 ans... Ooops, je m'égare.

Intuitivement je pense qu'une surestimation fugitive est peu probable. C'est le moteur lui-même qui fournit l'information de distance, et le calcul est simple : le nombre de paires de pôles pendant un temps donné, multiplié par un coefficient de mise à l'échelle. Peut-être un arrondi à la valeur la + proche, mais cela concerne le dernier demi-digit, et il n'est pas nécessaire d'avoir une moyenne glissante pour filtrer l'affichage car en fait ce n'est pas une mesure mais une commande de vitesse imposée par l'étage de puissance. Côté pilote c'est plus compliqué, car c'est lui qui gère, grâce à sa masse, le point d'appui nécessaire pour avancer. Eh oui, action--réaction, à la louche le pilote fournit un couple (déséquilibre) que l'asservissement annule quasi instantanément, via un algo définissant la sensibilité. Il y a donc bien un effort physique du pilote, chaque variation d'effort créant une variation de vitesse. Cet effort pilote est surtout important dans les pentes ascendantes, mais il est aussi nécessaire lors des accélérations. Mathématiquement l'asservissement ne gère pas la vitesse mais les variations de vitesse, nous avons là des grandeurs différentielles qui sont intégrées numériquement pour aboutir à une vitesse, afin que l'afficheur affiche, que l'alarme sonore bippe, que le tiltback bloblote. Evidemment, l'asservissement ne peut pas ajouter indéfiniment des variations de vitesse, il y a une limite, on parle assez souvent de la vitesse à vide, qui est une alarme active qui coupe la puissance à haut régime.

Merci, merci, @PtitManu . . Batterie externe portée par le pilote, c'est un sujet qui ne passionne pas les foules... J'admets avoir en tête un limiteur de courant à découpage qui permette d'éviter d'avoir à aligner les tensions avant branchement... Un jour peut-être...........

Les moment de découragement sont normaux. Il faut savoir qu'il y a peu d'échec d'apprentissage, mais la durée est proportionnelle à l'âge. Il ne faut pas brûler les étapes. Donc on commence par le "mur" : on pose la main dessus et on fait des petites marches av-ar en restant sur place. Cela permet de bien "sentir" sa roue, et permet de placer le corps le - inconfortablement possible. En général, les pieds centrés ça va bien pour commencer, surtout pas trop plaqués contre la coque pour éviter de se ruiner les malléoles. Comme déjà dit, un débutant serre trop les jambes (et les fesses), ce n'est pas souhaitable. On appelle ce mouvement le pendule, et il ne faut pas hésiter à le pratiquer longuement pour arriver à se décontracter. (un pendule doux, car un pendule long et puissant peut faire griller la roue). Ensuite on se lance, si on arrive à traverser son garage c'est déjà un succès. Pour les trajet + long, si on a un esclave qui peut tenir la main, ça peut aider pour l'équilibre et pour avoir une référence spatiale... Certains utilisent des bâtons de marche, un caddy de supermarché, un balais pour la marche arrière, des roulettes sous les pédales... Tu étais prévenu... mais pas de souci, quand tu auras des œudèmes de 1 cm d'épaisseur, cela ajoutera de la souplesse et te permettra d'oublier toute autre forme de douleur...

Anecdote : j'étais un jour dans un bus parisien, dans une zone sans siège au milieu, adossé face à la route à un dos de siège, roue allumée entre les jambes. A chaque arrêt/démarrage la roue oscille pour garder son équilibre. A un moment, le pneu s'est coincé sous le siège = bruit et burning infernal, j'ai enfumé le bus, j'ai ressenti une nette désapprobation des autres passagers . Impossible de couper (la roue tourne), j'ai décoincé le pneu avec difficulté. Deux conclusions : -- la poignes et l'électronique v11 sont solides -- impérativement couper la roue pendant un trajet. Il y a peut-être encore un bus, avec une virgule de gomme ...

Question aux heureux possesseurs de ce joujou sympa : >>> Est-ce que la roue est fonctionnelle (i.e. peut rouler, display actif) pendant la charge ? Inutile de rigoler : "câble secteur pas assez long ...etc", c'est pour savoir si on peut adjoindre une batterie externe directement sur le port. Par exemple, sur v11 c'est impossible...

Oui. Juste un court rappel technique, désolé, je ne peux pas m'en empêcher. Une batterie est un générateur DC qui peut se définir électriquement (merci Thévenin) par sa tension à vide et par sa résistance interne. Cette dernière n'est évidemment pas nulle, et il faut ajouter la résistance de la filasse externe. En conséquence, dès qu'on pompe du courant, la tension chute et c'est valable (+ ou -) pour tous les engins électriques. Interpréter la tension en roulant est relativement aléatoire, de plus la résistance électro-chimique d'une batterie est variable selon l'environnement (niveau de charge, température, usure, etc..). Pour fiabiliser la mesure de tension, on s'arrête dix secondes avant la lecture.

Il me semble ne jamais avoir vu de vis cuvette, btr, si possible inox cher brico-casto-merlin. Une commande internet semble s'imposer... et commande en même temps du frein-filet Loctite moyen 243. Comme @deadubed je pense que tu peux rouler sans problème. De toute façon, si la vis s'est barrée, c'est qu'elle n'etait plus en appui depuis... un certain temps.

C'est probable. La batterie 750Wh a une configuration 20S2P. C'est le 2P le goulet d'étranglement... La ks-s18 est en 3P, c'est encore un peu juste. Pratiquement toutes les "grosses" roues actuelles sont en 4P, cela permet un meilleur débit de courant, sans parler qu'il y a des différences selon la marque et le type de batterie. Il y a aussi le/les condensateur(s) de découplage qui sont souvent justes, ce qui crée des pics de courant que les batteries encaissent mal.

Pour ceux qui aiment jouer aux billes :

Très peu probable que la roue soit responsable... si elle est correctement gonflée sur sol plat. Sur route bombée ou en dévers, le pilote doit éventuellement compenser en inclinant la roue pour aller droit. Cela dépend du profil du pneu qui rend l'engin sous/sur-vireur. La ks16 a un pneu étroit peu sensible à ça, voila un exemple d'une roue extrême (z10) qui nécessite une forte inclinaison : L'inclinaison en roulis agit sur le cap, il faut que le pilote soit symétrique, en plaçant ses pieds au centimètre près. Les jambes légèrement fléchies pour encaisser les cahots, et il faut aussi une symétrie de raideur de jambes pour éviter que la pression différentielle sur les pédales ne vienne perturber le cap quand on roule >20km/h (effet gyro). Oui, la roue est très technique . Je vois que tu fais partie des wheelers relativement "massifs", donc avec un moteur de 1200W, pilotage doux sans trop dépasser 30, et ralentir dans les montées et en fin de batterie, afin d'éviter l'horreur absolue : le bien nommé face-plant.

Salut @Pepper , bienvenue sur le fofo. La ks16 est une bonne roue pour l'apprentissage, un débutant serre trop les jambes ce qui peut chagriner les mollets à cause des faux pads plutôt durs. Mettre éventuellement des protections (jambières, protère tibias...), essayer de se décontracter, et laisser le corps prendre les bons réflexes ce qui nécessite fatalement quelques jours quand on n'est plus un addo. Des séances courtes sont préférables (~20mn). Avoir pratiqué le ski, rollers, skate, trott etc ne sert à rien, la loi d'équilibre est différente, seul l'habitude du monocycle à pédales permet un apprentissage quasi instantané. Puis, une fois qu'on peut aller de A à B par un trajet raisonnable, on complète en apprenant les boucles courtes, les arrêt/démarrages en pente... après 1000 bornes, on commence à râler sur le manque d'autonomie, les performances un peu justes... ouais, c'est assez engrenageux, plutôt dur pour le portefeuille .

Pour faire tomber un cycliste, inutile de pousser le pilote, il suffit de pousser le guidon. C'est du vécu : dans un chemin étroit, après une boucle sans visibilité, je me suis frotté à un cycliste qui venait en face franchement à sa gauche. Son guidon a cassé mon bracelet de montre, je suis resté debout et lui... par terre. Pas (trop) de bobo, on s'est salué et on est reparti chacun de son côté. @ImhOt3p : modère tes trolls sectaires stp...

Benoît Mandelbrot est mort en 2010, sa mise en image de l'équation de Julia a été poussée à une finesse ahurissante en 2014, les motifs fractals obtenus sont d'une beauté incroyable : Il faut demander à ChatGPT pourquoi on obtient tout ça à partir de la simple équation itérative dont on trace les bornes dans un plan complexe. Elle sera occupée pendant quelques centaines d'années minimum... si elle ne fume pas avant.

C'est probable en effet, mais mes neurones déficients ne m'en garantissent pas la certitude. Cette mollitude n'existait déjà plus dans la Monster que j'ai essayé ~1 an plus tard, et j'avais vraiment apprécié cette sympathique valise, impressionnante mais docile à maîtriser.