Techos78

Les chaussures moto ont généralement un talon, semelle relativement rigide pour le confort sur les repose-pieds, éventuellement avec un renfort dessus et un bout plutôt pointu pour le sélecteur de vitesse. Cela ne correspond pas à notre activité e-roue, qui ressemble plus au skating, c'est à dire semelle totalement plate avec bout arrondi. Si on veut une protection malléole et un bon maintien de la cheville, c'est plus le style basket (bizarrement appelées converse) qui convient à mon avis. Une semelle très plate permet une bonne cohésion chaussure-pédale, ce que ne permet pas une semelle cambrée. Attention aussi à la matière : il faut désormais résister à l'érosion des "pédales à clous" . Il faut noter que pour ceux qui veulent une semelle cambrée (pour faciliter la marche), certaines pédales peuvent être équipées de cales d'épaisseur : Une position quasi statique pendant des heures nécessite un confort irréprochable, prendre éventuellement une grande taille en ajoutant une garniture interne, sans trop serrer les lacets pour permettre les mouvements de crispation qui creusent la voûte plantaire et fait circuler le sang.

C'est bien un embout schrader, d'un type similaire à ce qu'on a avec la v11, c'est à dire un double bouton moleté avec une partie télescopique, pour bien séparer la fonction vissage sur la valve puis ouverture du clapet. Photo avec l'embout détendu : Attention, vérifier si la pompe a un bouton de purge pour décompresser [uniquement] le tuyau souple avant le dévissage finale, car sinon c'est coriace.

Encore un qui a eu la naïveté de croire qu'une roue est utilisable quand on la sort du carton. Perso, après gonflage roue/suspension/batterie il a même fallu que je repasse chez le fournisseur pour la faire débloquer, car c'était impossible avec ma tablette Wiko/Android 5 sous wi-fi.

Je doute qu'il y ait un snobisme de marque, la société de consommation atténue le sectarisme. (c'est quoi la marque de votre machine à laver ?). Pour Paris, je ne sais pas, j'y pose ma gomme le moins possible. Mais en banlieue, les rencontres sont rares et le salut quasi automatique. La question qui se pose : "vais-je m'arrêter ou pas ?". Là encore, c'est selon les circonstances : quelqu'un de connu ou rando bucolique-utilitaire-speed ? Un wheeler a les mains libres, difficile de boycotter le salut. D'ailleurs je me sers souvent de mes bras, pour signaler mes changements de direction, pour remercier les passants qui se sont écartés, quelquefois pour faire coucou aux petits gamins ~3 ans... Les mots clés : fréquence, circonstance, mode. Oui, mode, par exemple quand je circulais à moto (au siècle dernier), le salut main gauche était habituel, et maintenant c'est éventuellement avec le pied . Est-ce que les wheleers feront ça aussi... On risque de saturer les Urgences...

La Rock a un beau look baroudeur, grosse autonomie, bonne résolution écran. Il faut vérifier s'il existe un firmware spécial pour tenir compte des angles légèrement tronqués, mais j'ai l'impression que ce n'est pas la peine :

@Falk34 : belle ténacité @fabienblois : bizarre, tu as déjà entendu une montre plus bruyante que les alarmes d'une roue ? Avec une autonomie raisonnable ?

Après tu peux tenter le reset à froid, en supposant que c'est le programme qui est partiellement planté. Car une roue n'est jamais coupée, elle est simplement en veille. Donc il faut couper l'alimentation de la carte mère, c'est à dire ouvrir la roue, débrancher les deux batteries, attendre 30 secondes (appuyer sur ON pour bien vider les condensateurs de filtrage), Puis on rebranche (l'étincelle est normale), donc le soft redémarre.... correctement.... ou pas. Bonne chance.

Par principe, il y a toujours une vibration en tangage. Il n'y a pas de capteur de force dans une roue (ce n'est pas une balance Roberval), mais un gyromètre, qui, comme son nom l'indique, mesure des rotations angulaires. Donc, quand le pilote veut accélérer un chouia, il déporte son centre de gravité vers l'avant, cela crée un déséquilibre qui fait "plonger" la roue, cette rotation est détectée par le gyromètre qui impose une (légère) augmentation du rapport cyclique des mosfets d'où une augmentation de vitesse sensée compenser le déséquilibre. Cette recherche d'équilibre est permanente, elle est symétrique en + et en -, ce sont des commandes numériques appliquées à cadence fixe et rapide, le pilote ne les sent pas. Quand on n'a pas de pot (i.e. presque toujours), ces rafales d’excitations moteur tombent sur une résonance mécanique qui est liée au moment d'inertie global. Il faut donc régler le PID de la boucle gyromètre pour limiter l'amplitude de ces résonances. Dans les pires cas, il faut un filtre réjecteur pour éliminer la résonance principale. Trouver le bon compromis qui tienne compte des différents pilotes (masses molles) et des accélérations extrêmes demande du temps, mais c'est un travail "de routine", Mais il n'est pas douteux que KS a la compétence adéquate. La boucle accéléromètre (qui gère l'horizontalité pédales) est beaucoup plus lente, donc moins critique. En résumé, ya pas de lézard, il faut affûter un firmware qui va bien et ça va le faire. Edit : bon, on peut conserver un quantum d'inquiétude, car s'il y a du jeu dans la suspension, cela va compliquer le problème. Il y a eu des cas pour lesquels une mauvaise fixation de la carte mère créait ce genre de chose.

Une nouvelle fois, il y a des rubriques dédiées pour ce genre de questionnement : https://www.espritroue.fr/forum/129-les-lois-et-assurances/ Un forum nécessite une certaine dose de rigueur et d'auto-discipline. D'avance merci.

Je ne suis pas convaincu. Cela a déjà été débattu et Wrong Way le rappelle dans la vidéo, une configuration 3p est plutôt faible pour fournir 53 Ampères, La tension chute de 12 V, et c'est trop juste pour rouler vite. Honnêtement, je ne crois pas un instant que ce soit une "sécurité", c'est simplement l'alim qui se met à genoux, C'est tout. Il faut faire un tour sur le forum anglais qui a beaucoup parlé de cela. Probablement que la s18 sera la seule roue à moteur ~2 kW cellules 21700 seulement en 3p. Toutes les roues récentes sont en 4p. Faire des accélérations mortelles n'est pas une obligation, la s18 reste parfaitement exploitable, de plus son "manque de batterie" la rend plus légère, mais il faut surveiller l'autonomie. Pour info, il est possible de bidouiller une s18 et 4s :

La structure de la s20 mérite qu'on s'y attarde, Les compartiments de batteries, en alu extrudé, font pleinement partie du châssis, c'est à dire de la structure portante. Il n'y a que l'IPS i5 et son châssis-coque global qui avait introduit ce concept. C'est un changement de paradigme, une intégration très poussée complètement nouvelle. Concrètement, les batteries (ou du moins leurs enveloppes) ne sont plus simplement fixées comme des bagages, mais elles servent au guidage de la suspension et aussi au maintien des pédales. Deux grandes pièces étoilées fixées au petit axe creux du moteur servent "d’ascenseur", elles sont articulées aux basculeurs internes, les basculeurs externes sont articulés à la platine supérieure, les paires de basculeurs sont eux-même articulées entre elles comme une paire de ciseau (s18, Hero...) pour actionner l'amortisseur déporté. En partie basse, les étuis à batterie sont reliés par des pièces horizontales (servant de béquille) assez fines mais participant très peu à la rigidité globale, les pièces étoilées garantissent un bon parallélisme de l'ensemble. Comme on dit dans la Genèse : Dieu vit que cela était bon. Je me suis bien sûr moqué des gadgets goldorakiens au couleurs bien turgescentes (cela aurait fait plaisir à Freud), il n'en reste pas moins que la base est particulièrement saine et innovante.

Le plus gros problème est de choisir la bonne poubelle, jaune, marron... Ceci dit on peut encadrer ces pads pour les clouer au dessus de son lit, cauchemars garantis... Bon, je plaisante, hein, moi j'aime pas mais je ne critique pas ceux qui adorent... de plus, ils sont peut-être efficaces... à défaut d'être esthétiques

Après avoir cité la petite Monocat, je ne peux pas faire autrement que de citer son compagnon, nommé comme chacun sait : Wrong Way. Eh bien non, ce n'est pas un américain, vous pourrez en savoir plus dans cette gigantesque vidéo : Et l'interviewer n'est pas un inconnu...

@marcel26 : tu sembles inquiet, je te suggère de faire un tour dans la rubrique dédiée "Les lois et assurances", tu y trouveras des réponses commentées...

Ce n'est pas tout à fait vrai, car un peu comme pour les autos, il y a des tailles basses/moyennes/hautes. Oui, les Monsters ne restent pas en bas des côtes même si les grimpettes sont laborieuses. Les pédales de la s20 semblent égales ou supérieures à 11 pouces (?). C'est un élément favorable.

Oui. Il faut se rappeler que la résistance interne d'un moteur est très inférieur à 1 Ohm, il est donc excité en courant pour créer le couple voulu. La tension réelle appliquée au moteur est donc variable et souvent faible, elle n'est pas mesurée, c'est dommage car c'est elle qu'il faudrait multiplier par le courant moteur pour avoir la puissance moteur. La tension est nécessaire pour compenser la fcem, c'est à dire la tension générée par le moteur qui se comporte en alternateur. En gros on a besoin de tension pour aller vite. Les autres roues mesurent la tension et le courant batterie, la puissance calculée est globale carte mère + moteur.

Voilà un optimisme qu'il faut probablement tempérer. Il n'y a pas la place pour un trolley centré (contrairement à la Hero), et la position à l'avant est bizarre mais peut-être due à la cohabitation avec la selle optionnelle. Par contre, l'ai l'impression que @Septicolore n'a pas tord d'être chagriné par la courtitude du trolley. Là, le trolley est très très loin de bénéficier de toute la hauteur du compartiment batterie. Bien sûr, il y a la fixation de la charnière de pédale : (deux positions) Mais, à l’œil, cela paraît quand même un peu court... Bizarre, ça. Dans la vidéo avec un défilé de différents essayeurs, transmettre la s20 ressemble à un passage de patate chaude, instinctivement on ne sait pas par où manipuler cette s20. En un mot, elle est peut-être techniquement excellente, mais elle n'est pas pratique. Pour les pads m'as-tu-vu, ils sont de très mauvais goût, hop, poubelle, pour mettre quelque chose de plus sobre et classieux.

Selon leur programmation, les contrôleurs de moteurs brushless ont plusieurs modes de fonctionnement. Il y a le démarrage immédiat, le démarrage suite à une "poussette", le démarrage suite à l'arrivée d'un signal (souvent nommé PAS) issu d'un capteurs d'impulsions associé à un pédalier (donc utile aux vélos, pas aux draisiennes). A priori tu es en position de démarrage poussette. C'est sécurisant à l'usage pas très gênant pour une trottinette, mais infiniment pénible pour une draisienne que l'on démarre en côte. Dans le meilleur cas on peut choisir le démarrage immédiat à l'aide de l'application de la draisienne, ou bien la programmation du display de l'engin. Mais les fabricants ne laissent pas toujours ce choix à leur client. C'est donc au moment de l'achat qu'il faut se renseigner sur ce paramétrage, après c'est trop tard car cela ne constitue pas une panne ou une malfaçon.

En jaune cela aurait pu être en référence au cornofulgur : Là, j'hésite entre les fulguropoings et les astéro-haches... J'ai l'impression que KS se trompe de public...

Tsss, je tombe par hasard sur ce topic. Je suppose que tout est réparé... y compris les doigts du "maladroit". Ouais, j'ai eu aussi droit à cette habilitation, après 40 ans d'électronique ça fait bizarre, surtout que c'est hors sujet pour le travail de labo puisque cela concerne les électriciens installateurs et gestionnaires de réseaux. Bah, cela rassure l'employeur (parapluie) , et ça nous apprend que 10 milliAmpères dans le cœur ça craint, comme si on ne le savait pas... En fait, pour moi et mes collègues (des centaines), hormis quelques flashouillage de ci de là, rien de sérieux, sauf quand même un collègue qui s'est pris un condensateur de découplage juste sous l’œil, il nous a pollué toute une paillasse avec son sang. Les électro-chimiques étaient bigrement chatouilleux à certaines époques, limités en dV/dt, ça s'est bien amélioré. Quelques coups de bourre, quelques incrustations du sigle RCA au bout des doigts, la routine quoi. Donc l'électronique (BT) n'est pas si dangereuse que ça. Le métier le plus chaud est peut-être président aux USA, 3 ou 4 morts violentes en 200 ans.

Accélérations : passer de 16 à 18 pouces rend la roue moins vive, c'est un problème de bras de levier qui a été débattu des centaines de fois sur ce forum. Mais il est exact que la sensibilité a une certaine influence : quand on met un réglage soft, cela veut dire que la roue met du temps à rattraper l'équilibre, ce qui allonge les périodes d'accélération. Côtes : un diamètre plus grand avance le contact au sol, le pilote doit lui aussi avancer son centre de gravité pour maintenir sa vitesse, c'est moins confortable pour les orteils. Les réglages de sensibilité et d'assiette ont très peu d'influence sur ce phénomène (un sommet de cosinus), par contre ils peuvent modifier le confort pour certains pilotes. En résumé : il est vain de rechercher les mêmes sensations entre des 16" et 18", ce sont des roues différentes.

Pour ceux qui vont à Carrefour de temps en temps :

Cette vieille vidéo (2015) de @Hirsute est a consommer sans modération : Tiens, un sujet complètement différent : le télescope James Webb a produit sa première photo : Oui, il louche, c'est à dire qu'il voit plusieurs fois la même étoile, et c'est normal, Il y a 18 taches qui correspondent aux 18 miroirs. Il faut donc identifier à quel miroir appartient la tache, puis focaliser et déplacer ce point pour qu'au final tous les points soient confondus. Le process sera très long (plusieurs mois), mais n'offre pas de difficulté particulière, tous les actionneurs d'alignement (3 par miroir) fonctionnent car ils ont tous pu déverrouiller chaque miroir (débattement 12mm, résolution nanométrique). Une très bonne nouvelle. Remarque : je me demande si ce sont des actionneurs piézo à onde de surface, c'est un sujet que je connais assez bien.

Partiellement. Le brevet d'origine concerne une mono-roue électrique asservie à l'aide d'un accéléromètre utilisé en inclinomètre. C'était engin très joli sur une piste de danse mais inexploitable pour circuler. Pour stabiliser ce genre d'asservissement il faut une grosse avance de phase (PID) et une bande passante de l'ordre de 20 Hz , un niveau de vibration excessif est rédhibitoire, sans oublier que quand on saute en roue on a un comportement balistique qui annule la pesanteur. Bref. Grâce à l'industrialisations récente des capteurs mems, les américains ont adjoint la fonction gyromètre, ce qui change tout car cela donne une stabilité quasi inconditionnelle, à condition que le centre de gravité pilote+roue soit au dessus de l'axe. Depuis on parle de gyro-roues, mais c'est une erreur d'escamoter les capteurs accélérométriques car les fonctions sont complémentaires.

Bonne remarque. Il est bien difficile de trouver la moindre remarque "désagréable"... Même les outils qu'il utilise (deux clés allen) ne sont pas critiquables. C'est dommage que l'ensemble levier+rallonge+embout ne fasse pas vilebrequin (un bouton tournant au bout du levier, une poignée tournante sur la rallonge), à ma connaissance c'est un principe exploité uniquement par Ikea, c'est très pratique. Au niveau procédure, je remarque seulement que serrer les deux vis de bout d'axe de pédale n'est pas nécessaire, n'en bloquer qu'une seule est suffisant. Les moteurs ont des écrous en bout d'axe, et donc probablement les fameuses clavettes. C'est le système GW , ou RW qui a aussi des écrous il me semble. Je remarque que le porte pédale comporte un genre de bride qui plie le fil moteur vers le haut, ce fil n'est pas protégé comme sur une s18, il faut voir si il n'y a pas là un point de fragilité, facile à résoudre en print-3D. Une roue simplissime, qui fournit l'essentiel... euh, encore une fois, un garde-boue amovible dans le passage de roue serait sympa.