Techos78

Le futur empereur de Mars :

Tenir compte aussi du nombre de pôles du moteur, avec ou sans sondes de hall, entraînement direct ou à engrenage (ratio ?), sens av-ar à apprentissage, fonction régulateur, fonction antivol, alim auxiliaire pour éclairage, triphasé carré ou sinus ... ouch, j'arrête. Bon courage...

Avant de s'esbaudir, il convient de s'inquiéter du poids du biniou.

Ah oui, très belles cuillères, je vais les acheter. Merci pour le lien.

Un unboxing qui montre la séance de morse nécessaire pour la mise en route : En regardant en pointillé, je suis tombé de ma chaise en voyant le massacre de deux vis, à partir de 10:40 . Cette nénette ne sait visiblement pas se servir d'un tournevis, particulièrement avec empreinte Phillips qui a une tendance intrinsèque à s'échapper car moins bien guidée qu'une Pozidriv. C'est honteux, et je lui conseille de se contenter d'agiter les brochettes sur un barbecue, et de laisser la mécanique à ceux qui savent.

Attention au montage de pneu à l'aide de moult liquide vaisselle, c'est un facteur aggravant...

Bonne remarque. J'ai l'impression que cette "légende" nous vient des drones qui utilisent des batteries de type Li-Po. C'est une utilisation extrêmement stressante, puisqu'on vide la batterie en 5 ou 10 minutes. Et la charge est relativement rapide et particulièrement critique, un excès de température peut effectivement faire péter le bouzin. Pour nos roues, en Li-Ion, le vidage de batterie est plus raisonnable en moyenne, il y a rarement de très gros courants sur une longue période, que ce soit en utilisation roulage ou freinage (régénération). Et comme la recharge dure autour de 5 heures, la température initiale est parfaitement anecdotique.

Je n'y connais rien en trott', mais il y en a une particulièrement atypique que personne n'a, et qui a un look amusant : la Mercane MX60 ... Elle doit faire 27 kg, mais la batterie est extractible, c'est peut-être la seule d'ailleurs, pratique pour charger au restaurant ou chez soi.

La quasi totalité des roues se contentent d'envoyer par bluetooth la température interne du µcontrôleur (souvent STM32F103) , ou du capteur ( souvent MPU_6000 ) Ces composants sont sur la carte mère. Sur certaines cm, une sonde physique est ajoutée entre 2 mosfets. Il est très rare d'avoir une sonde sur les bms , peut-être qu'il y a ça sur la z10, je n'en suis pas sûr. Sur ma v11-84V, la chute de tension est de l'ordre de 0,5V pour 8A (allure rapide). Donc un échauffement d'environ 4 Watts, à partager entre batterie et cm... Pas de quoi grillet un steak... Dans les côtes, la chute est ~3 fois supérieure.

A priori 1,5m hors agglomération et 1m en ville. (R414-4 , 26 août 2019) Il y a 50 ans, j'ai appris que c'était 1 m toutes conditions et 0,5m pour un véhicule à traction animale...

Oui, je choisirai mon prochain pneu dans la catégorie off-road, c'est de + en + sûr. Hier j'ai comparé touche-touche le profil de mon pneu d'origine contre celui avec gros crampons, ils sont respectivement rond et carré, il n'est pas étonnant que les comportements soient différents. (je ne parle pas de l'adhérence).

Oui, et effet, et il fera plaisir à ceux qui préconisent le port du casque intégral .

Yes, bonne question. Contrairement à d'autres constructeurs mieux organisés, IM ne l'indique pas dans le numéro de série. J'imagine que cette information est de type "bouche-à-oreille", et les revendeurs arrivent à la connaître (ou à l'inventer ?). Je n'ai pas bien suivi tout ça, il me semble que les évolutions matérielles ont été : -- roulement à joint métallique (pré-série non européenne) -- roulement petites billes étanche (batch 1) -- bouchon rouge de valve basse (batch 1 ou 2 ?) -- fixation renforcée du haut de selle (batch 2) -- roulement grosses billes étanche (batch 2 ou 3) -- étanchéité renforcée joint roulement (batch 4) -- utilisation de gaines mal ignifugées au niveau de la carte mère (batch inconnu) Perso, j'ai très mal suivi toutes ces histoires, tout ce que je viens de dire est à corriger, si possible dans un topic dédié, nommé par exemple : " V11 - Batch ? " . Je me demande bien si quelqu'un a compris quoi que ce soit ... . Mon opinion : LE souci concerne le type de roulement et son mode de protection, il est absolument lamentable qu'on soit obligé de démonter pour le savoir.

Un processus industriel comporte différentes étapes, en résumant : -- étude de marché et conception -- maquettage, prototypage et test -- industrialisation, production et vente Chaque étape nécessite des spécialistes, et il ne faut pas imaginer que pendant que les uns bossent, les autres se tournent les pouces. Il est évident que dans une société en bonne santé qui emploie des cdi, les flux sont imbriqués, il est donc parfaitement normal que le bureau d'étude planche sur les modèles futurs, pas forcément à temps plein car il y a bien sûr les améliorations des modèles en cours. IM n'a fait aucune communication, il s'agit d'une indiscrétion épicétou. Dans un futur indéfini, on peut s'attendre à un teasing pénible de IM qui nous abreuvera de gros plans style combat de nègres dans un tunnel. Bah, si ça les amuse... Bien sûr, les fuites peuvent être volontaires, afin de maintenir en attente les clients fidèles ou intéressés.

Oui, une information précieuse chez InMotion : après 12 il y a 13. Mais quel dommage qu'il ne sachent pas numéroter correctement leurs différents batches , pour nous éviter moult supputations, aussi vasouillardes que pénibles.

Juste quelques infos : le tilt back est une protection ultime, et pour le créer, la roue a besoin d'avoir encore un peu de marge de puissance. Concrètement, la roue accélère fugitivement de manière à aller plus vite que son pilote. Cela crée un déséquilibre arrière qui donne une impression de "relèvement de pédales", et ce n'est pas qu'une impression, l'équilibre général est modifié et la vitesse excessive est stabilisée ou même réduite... Si la montée en vitesse est rapide, le moteur n'aura ni le temps ni la ressource nécessaire pour le tb et la chute est immédiate. Pouf. Sur une roue "sérieuse" , on a en général 3 niveaux d'alarmes sonores, que l'on peut personnaliser. Il y a une contrainte de progressivité : n1 < n2 < n3 , puis le tb qui est plus grand ou égal à n3. Si on veut une roue peu bruyante, on met n1=0 et n2=0 pour les inhiber. A mon avis, on peut mettre n3 un ou deux km/h plus bas que le tb, qui est un truc plutôt désagréable (perso je n'aime pas du tout). Gotway a inventé un truc plutôt sympa : l'alarme 3 correspond au seuil de 80% de puissance disponible, ce qui est précieux à connaître surtout en cas de batterie faible. Ceci dit, les roues récentes ont aussi des surveillances de courant ou de rapport cyclique, trop souvent mal documentées. Sur une roue "jouet" que l'on ne peut pas configurer, j'imagine que les alarmes sonores sont peu pertinentes, voir inexistantes. Désolé pour ta chute. Tu ne pourras pas dire que tu n'as pas été prévenu...

Les constructeurs annoncent honnêtement la capacité énergétique des batteries, souvent ils donnent même la marque des cellules ce qui a une légère influence. Donc le sujet c'est essentiellement la consommation moyenne, et les lois de restrictions et coupure de fin de batterie. -- La consommation pour avancer est due à l'environnement, à la morphologie du pilote et à son comportement. La roue n'y peut pas grand chose : elle envoie le steak en fonction des besoins, les rendements électro-mécaniques entre les roues sont voisins car les technologies sont les mêmes. -- La consommation pour équilibrer roue+pilote dépend de la puissance moteur et du firmware. Même en statique la roue consomme, les roues puissantes sont particulièrement rigides, et ce n'est pas "gratuit" d'un point de vue énergétique, même si cela ne produit aucun travail mécanique. C'est assimilable à la sustentation d'un hélicoptère par exemple. C'est au pilote lui-même de faire son calcul. Un pilote économique en rando contemplative peut consommer 14-16Wh/km , un pilote dynamique plutôt 20-24Wh/km... et je ne parle pas du vent arrière ou de face, du bitume ou de la pelouse humide, de la pente montante ou descendante etc. Même en voiture électrique ou thermique, pourtant moins sensibles à la charge, les consommations sont définies sur des parcours normalisés... et on est toujours déçus . Il y a même des cours de conduite "économique".

Désormais, les trackers modernes choisissent les constellations satellitaires GPS ou GLONASS ou Galileo , et plus rarement Compass ou Beidou-2 et 3. Ce choix est souvent figé après la mise en service, mais on peut éventuellement le remettre en cause manuellement. Petit souci : le terme GPS est un devenu un mot générique, on a du mal à trouver un équivalent plus global...

Aucune nouvelles ? J'ai l'impression que le dernier pont n'était pas terminé...

Je pense qu'une liaison bluetooth ne se partage pas, c'est simplement un duplex entre deux équipement. Mais le bluetooth peut gérer 79 canaux de 1 MHz. Certains appareil savent gérer le mode bridge qui consiste à ré-émettre le flux sur un autre canal. En principe Android devrait savoir faire ça. Il faut configurer son réseau pour chaîner les informations : soit roue<-->montre<-->tablette , soit roue<-->tablette<-->montre. Quelqu'un a-t-il testé ce mode bridge sous Android ? Pour servir de point d'accès internet ou autre ?

Aaah, Thingiverse, un site plein d'inutilitaires indispensables : Le réel intérêt des imprimantes 3D, c'est de développer soi-même des trucs... Tout cela est terriblement technique, surtout si on a acheté une imprimante pas chère qu'il faudra maintenir et améliorer sans cesse... Il est indispensable d'être puissamment motivé pour se lancer dans l'impression 3D (on devrait dire 2,5D), avoir un local qui s'y prête, et un budget à partir de 500€. Si non, l'imprimante va rejoindre la yaourtière dans un placard...

Tiens, cela me rappelle un vieux problème scolaire. En fait, il semble que ce ne soit pas vraiment vrai. C'est un peu étonnant mais ce n'est pas le rayon apparent (axe--sol) qui importe, et pas vraiment non plus le diamètre hors sol. Au point de contact, la gomme est en "équilibre", elle reçoit la même pression du gaz interne et de la route, elle n'est [presque] pas distendue. Et donc, au bout d'un tour de roue, le pneu a déroulé une longueur de bande de roulement, la gomme étant quasiment non contrainte en tension. Cette bande de roulement est relativement renforcée, sa longueur est presque stable, ce sont les flanc qui se déforment. Ce genre de roue permet de mieux comprendre le principe :

J'ai l'impression que personne ne s'est plongé dans les codes des firmwares, même si les roues se ressemblent fortement. Les électroniques ont toujours la même structure : -- un microcontrôleur, le plus souvent de la famille Cortex ( STM32F103 ou équivalent ). Cette puce est dédiée au contrôle d'un moteur brushless triphasé à sonde de hall, elle possède des liaisons sérielles, analogiques et discrètes, elle peut gérer finement des processus temps réel. Le µC a bien sûr de la mémoire non volatile pour stocker le code et les paramètres de configuration. Il comporte une sonde thermique. -- un capteur mems triaxe gyro et accéléro (souvent un MPU-6000 ...) lié au µC par liaison série. Il comporte aussi une sonde thermique. -- 6 sorties discrètes pour actionner 6 (ou 12) mosfets de puissance, avec souvent 1 ou plusieurs entrées analogique de mesure de courant et de tension. -- 1 ou 2 modules bluetooth, éventuellement une entrée USB, une entrée/sortie vers un display, un beeper piézoélectrique, une commande éclairage av-ar, des leds latérales... Les tensions de batteries Li-Ion étant très variables, il faut des alimentations auxiliaires régulées pour les dispositifs lumineux et l'éventuelle source +5V usb. Ce qui se fait assez couramment c'est le hacking des trames bluetooth, à l'aide de sniffers et de beaucoup de patience. Cela permet d'avoir des applications alternatives qui améliorent les applications officielles. Pour des raisons historiques, (transfuges KS / GW ...) les données se ressemblent, un peu, suivant les roues... Les hackers sont des gens discrets, les informations circulent confidentiellement entre eux, mais des fichiers sources sont quelquefois disponibles. Au moins un hacker connu a reçu des informations d'un fabricant de roue, moyennant quelques restrictions. Il y a donc presque à coup sûr une table de paramètres dans le µC qui personnalise cette roue, mais pour jardiner dans cette table il faut connaitre sa localisation, sa structure et son contenu, et il faut une sonde matérielle pour patcher les données. A mon avis, c'est mission impossible...

Sur une roue classique, physiquement, il y a deux modules bluetooth, l'un pour l'audio, l'autre pour le système connectable à l'appli. Par exemple, chez KS , il peut y avoir un module avec une antenne par fil (~5cm) et l'autre avec une antenne crénelée sur le circuit imprimé. Je ne pense pas qu'il soit possible de n'en avoir qu'un seul, car les données sont très différentes entre un flux audio et des trames de données synchronisées. Il est possible que ta roue n'ai pas de bt système, tout simplement, et que le firmware ne puisse être téléchargé ou paramétré que par USB. Certaines roues Kingsong sont capables (lorsque leur connecteur usb est équipé de 4 fils) de télécharger un firmware ou diffuser de l'audio selon la nature du fichier présent dans la racine d'une clé usb. De base, si cette roue est limitée à ce point, il y a nécessairement une raison : c'est un "jouet", et il serait déraisonnable de passer outre, sauf si on a une mutuelle généreuse et qu'on a un esprit suicidaire. Trèèèès grossièrement, en roue, on peut rouler : --- à ~16 avec un moteur de 350 W --- à ~25 avec un moteur de 500 W --- à ~30 avec un moteur de 800 W On peut considérer qu'une roue 1500 W (avec des bonnes batteries) offre un niveau de sécurité acceptable pour un adulte raisonnable... Oui, je sais, c'est plus cher... Edit : exemple de carte mère (KS) munie de deux modules bluetooth :

Bah, je ne suis pas très regardant sur la pression, en général je mets 2,6 bars et au bout de 3 mois cela descend à 2. Oui, je pense qu'effectivement l'usure arrange les choses... bon, cela reste vivable, "moins pire" qu'une Z10. Je ne suis pas très exigeant, j'ai une conduite pépère. Il n'empêche, j'aimerais être plus serein sur les routes bombées et ondulées droite-gauche, j'ai beaucoup roulé sur ks18s , son Kenda étroit était beaucoup plus neutre et permettait de prendre de l'angle en courbe rapide, alors que la v11 reste en appui sur le mollet extérieur... Bon, il est possible aussi de mettre un pneu étroit sur la v11... La ks-s18 et son pneu 3" impose aussi un certain déhanchement : En résumé, ces pneus larges sont survireurs, je n'aime pas trop.