Techos78

Un poncif ressassé par divers politiciens : " Les promesses n'engagent que ceux qui --" : -- y croient ou les croient -- les reçoivent -- les écoutent -- ...

Les R internes des 52 cellules de ma première sélection sont comprises entre 59 et 115 mOhm. La répartition est : Avec mon appareil, la durée de cette mesure est d'environ 6 secondes. Les mesures ne sont pas très stables, et peuvent varier de 10 ou 15 mOhm quand on déplace la cellule ou qu'on change de slot. Je n'essaye pas d'appairer les cellules en fonction de cette résistance, de toute façon je ne m'attends pas à des miracles avec des cellules qui ont presque 8 ans. Bon, concrètement, 70 mΩ de R interne, quelle incidence ? (Dans mon cas de simple pack 60 Vnom en 2P.) Très à la louche, si je vide la batterie ~280Wh en 1 heure en consommant 14 Wh/km à 20 km/h, je parcours 20 km, avec une puissance de 280 Watts, et un courant de 280/60=4,4 A, donc 2,2 A par cellule. Avec R=70 mΩ, la puissance perdue par cellule est 0,07 x 2,22=0,34 Watt, avec 32 cellules : 10 Watts perdus alors qu'on en consomme 280 W. C'est un minimum (à cause du pwm), c'est tolérable, mais cela incite à mettre un second pack, pour diviser par 2 le courant et la chute de tension, et diviser les pertes Joule par 4.

SUPPORT D'ASSEMBLAGE Pour faciliter l'assemblage/soudage par points des demi-packs, et garantir l'alignement des liaisons à braser sur la carte mère, je vais faire un support comme ceci : Comme évoqué précédemment, il faut que la deuxième couche puisse être décalée dans les deux sens. Etude 3D par Solidworks, réalisation au plus simple en MDF épaisseur 10. (c'est dans des moments comme ça que je me dis que le print 3D ce serait chouette) Une journée + tard, voilà la résultat : Là, j'ai placé des cellules mortes, on peut voir tous les débris des bandes nickel arrachés/atomisés, les points de soudures sont très tenaces. Sur la plaque inférieurs je dessinerai l'emplacement des pattes qui seront soudées sur le bms afin de les placer au mieux. hs : on peut comparer la perspective isométrique (ou cavalière) et la perspective réelle avec objectif 35 mm.

DISPOSITION DES CELLULES Il y a 18 raccords soudés sur le bms, les deux demi-packs sont en miroir, et les cellules sont tête-bêche comme ceci : On voit que la première couche est réversible à plat à 180°, mais dans ce cas la seconde couche a un quinconce inversé. Attention donc en assemblant les demi-packs, loi de Murphy et postula de la tartine vont sévir...

Pas vraiment, Locus Map ne donne plus accès à un répertoire local (sur la tablette) pour ranger les 4 Go de carte vectorielles (la France). Même la version payante que ma femme utilise impose un stockage réseau. Tu m'avais expliqué qu'en utilisant un utilitaire on pouvait s'en sortir... j'ai oublié, je n'étais pas séduit... Je garde donc ma version gratuite, vraiment très pratique, que dis-je, indispensable.

Ouch, ce cher Marty dit avoir possédé 46 roues ! Un grand malade, assurément, avec une bonne aisance financière même s'il se fait éventuellement sponsoriser. Dommage que ses commentaires soient aussi soporifiques, mais cela reste très intéressant...

Ouille, ce n'est pas très courant. De mémoire, sauf erreur, la 9bot et la Z10 sont en basse tension 54,4V (14S), avec un chargeur spécifique qui gère l'équilibrage. En neuf, ça se trouve encore chez Alimachinchose aux alentours de 60 €... Ceci dit, sans vouloir être pessimiste, si la roue a été stockée "un certain temps", il y a des "chances" non nulles que les batteries soient mortes. Les 9bot sont souvent connues pour un courant d'auto-décharge assez copieux, ce qui avait conduit sur la z10 à avoir un mode de veille profonde, avec une grosse galère pour réveiller la roue. Bonne chance.

LIAISONS NICKEL Comme évoqué au dessus (voir photos), les liaisons sont spécifiques à KS, ou du moins je n'ai pas trouvé d'équivalence. Il n'y a que deux modèles, que j'appellerai arbitrairement modèle 1 et modèle 2 : Le courant passe à travers le modèle 1 (son raccord soudé est plus large), alors que dans le modèle 2 le 1/2 courant transite par chaque côté horizontal, les côtés en biais et la connexion à souder ne sont soumis qu'à un très petit courant. Remarque : sur le modèle 1 KS a isolé à l'aide d'une gaine la partie soudée des sorties positives proches du corps négatif des cellules : On peut remarquer aussi que le sens des fentes ne respecte pas vraiment le cheminement du courant. Ces fentes sont utiles pour améliorer les soudures par point (placer les électrodes de part et d'autre des fentes), je vais utiliser des "échelles" en biais pour les connexions principales type 2, les connexions soudées (destinées à l'équilibrage) seront ajoutées par dessus. Exemple :

TRIER LES CELLULES Le but est de constituer 16 paires de cellules, la dispersion de chaque paire ne devant pas dépasser 1% par rapport à la valeur moyenne. C'est important, car même si on a effectué un bon équilibrage à 4,2 Volt, le courant de décharge étant le même pour toute les 16 paires, la dispersion à tension basse risquerait d'être rédhibitoire, destructive car la carte mère ne gère que la tension 16S globale pour ralentir et arrêter la roue. Pour faciliter cet appairage, chaque paire sera constitué d'une cellule issue d'un pack 348 Wh et d'une autre venant d'un pack 420 Wh. Dans Excel, j'ai mis côte à côte une liste en ordre croissant de capacité, et l'autre en ordre décroissant, de façon à voir les dispersions des sommes 2 à 2. Eh bien c'est correct, en prenant les meilleures des 2 listes j'ai immédiatement un résultat convenable : Pour assembler chaque paire, il faut vérifier qu'elles soient à une tension quasi identique, ce qui est presque le cas car elles ont toutes été chargées à fond. Cela permet de vérifier l'absence d'auto-décharge. Au final, je devrais obtenir un pack de 4,79 Ah , c'est à dire proche de 287 Wh , une petite vingtaine de km d'autonomie. Bon, il faudra que j'essaye de monter un 2ième pack...

TESTER LES CELLULES Le premier test est visuel, pour éliminer les cellules oxydées et/ou percées. Ensuite bien sûr un test de tension à l'aide d'un voltmètre. Le résultat est binaire : soit elle est KO à 0 Volt, soit elle est potentiellement OK à 2,9 V et +. J'utilise ça : Puis avec un chargeur/testeur 4 voies, je fais un cycle charge, décharge avec mesure de capacité, charge, tout cela sous 1 ampère. Comme je l'ai déjà dit, c'est long, malgré que les meilleures de ces vieilles cellules ne dépassent pas 3000 mAh. Pour finir, je fais un test de résistance, afin d'éliminer celles qui dépasseraient 120 mOhm. La valeur typique est autour de 70, cette mesure n'est pas très fidèle car elle dépend de la qualité du contact dans l'appareil. Il faut bien sûr avoir éliminé (à la lime...) les débris de soudure par point. J'utilise ça :

CHANGER L'ISOLANT DES CELLULES Il faut acheter des tubes thermorétractables spécifiques aux cellules 18650, je préconise ceux pré-découpés 72 mm. Au hasard, j'ai pris un kit chez ISOLATECH.DE qui, comme son nom l'indique, provient de Germany (via Amazon). Comme je n'ai pas commandé les rondelles isolantes, je récupère celles d'origine. Elles sont un peu laborieuses à placer, probablement (?) qu'un modèle autocollant serait plus pratique. Par contre, les tubes sans colle sont faciles à placer, la forme aplatie permet un bon centrage. Outillage : j'ai utilisé un décapeur thermique, ce qui était trèèès copieux, ces tubes fins se rétractent très facilement. Par exemple, en jaune :

RANGER LES CELLULES - facultatif ? Là, il ne faut pas être trop bordélique. Sachant qu'un test de cellule dure au bas mot 5 heures mini, il va falloir pendant plusieurs jours manipuler tout ça sans faire de mélange. Je me suis fait quelques boîtes de rangement pour éviter les gags : Les cellules testées reçoivent provisoirement un post-it. Dans la boîte en carton les cellules mortes. On peut voir les cellules vertes très moches.

LE BMS Les composants des bms sont recouverts par un caoutchouc autocollant, on peut l'ôter sans le déchirer. Les deux packs d'une ks16b sont connectés en cascade, c'est à dire que le port de charge (connecteur T rouge) alimente un pack dont la sortie / -- soit est connectée à la cm pour les roues à 1 pack -- soit est connecté à l'entrée du 2ième pack facultatif. Les connecteurs sont donc différents et les diamètres de fil aussi. On peut remarquer une chose stupéfiante (ces 2 cartes sont issue d'une même roue) : au petit bonheur, il y a ou il n'y a pas les composants d'équilibrage ! ! !. J'imagine que KS tire ça à pile ou face. Dans la référence sérigraphiée (devant ROHS) il y a un M... J'M mieux ce bms là. Concernant l'outillage, un simple fer 30 Watts suffit. Je conseille le nettoyage des brasures à la tresse à dessouder.

DEPOSE DES CELLULES Il y a deux rangées de cellules, avec un intercalaire entre elles. Les connexions d'extrémité en nickel sont spécifiques, en forme de parallélogramme. L'interconnexion est en zigzag tête bêche, chaque équipotentielle est reliée au bms par brasure. Une fois dessoudé, on a : On peut retirer le carton autocollant : Il y a 6 points de soudure autour des fentes, il faut arracher tout ça sans faire de court-circuit pour libérer les cellules. A noter le carton perforé, très spécifique, qu'il est bon de récupérer. Sur ce pack photographié, les cellules ont un bel aspect (70% sont mortes), sur un autre pack les enveloppes des cellules étaient fissurées et collées, ce qui oblige à changer les tubes thermo.

OUVERTURE PACK Le pack est enveloppé dans deux tubes thermorétractables bleus à 90°, la gaine intérieure comprime les cellules entre-elles, la gaine extérieure protège les extrémités. Les 4 fils (2 in, 2 out) sortent par un coin. Pas de silicone d'étanchéité. Une étiquette d'identification : Ouverture facile au cutter.

Bonjouratousse, J'ai deux ks16b dont les batteries sont mortes, je vais essayer d'en retaper au moins une. J'ai en main 2 packs 16S2P 348 Wh et 2 packs 420 Wh, tous hs, les vieilles cellules ont 8 ans d'âge et environ la moitié est à 0 Volt. Il y aura beaucoup de tri à effectuer pour réaliser 1 pack homogène pour des apprentis pilotes légers. (chicoufs...). D'autres membres du fofo sont plus pointus sur ce sujet, mais là ce sont des packs 4 fils très simples, après avoir hésité je vais décrire mes bricolages, proches de l'archéologie. Je diffuserai mon avancement au compte-gouttes, en essayant d'être un peu méthodique... La suite au prochain épisode...

Plus depuis que le Messie chrétien a les pieds percés.

Perso, ce qui m'intéresse, c'est un gps qui gère les cartes hors-ligne pour tablette sans carte sim. Les bricolages (préparation/dépouillement du trajet) s'effectuant at home (wifi). Locus Map savait faire ça... Remarque : sans carte sim, eh bien on n'est pas incommodé par la pub.

@Fabrice Grk , tu as une belle roue et tu veux nous faire profiter de ton retour d'expérience. C'est une bonne idée. Je te suggère de modifier ton titre (seuls toi ou un admin peuvent le faire) en ajoutant par exemple - RetEx. Bien sûr, tu n'est pas propriétaire de ton sujet et d'autres membres pourront enrichir tout ça. Perso, je préfère un peu d'organisation, plutôt que de mélanger présentation, caractéristiques, achat, attente etc, ce qui conduit à des centaines de pages... quasi ingérables. Des fils séparés sont plus efficaces, même si ces répertoires sont à plat, peut-être qu'un jour les fora géreront les sous-répertoires...

Oui. L'inconvénient majeur pour monter sur des [très] petites roues, c'est le manque d'appui à l'intérieur de la jambe... ça fait mal . S'il y a sur le forum quelques gazelles, j'aimerais savoir ce qu'elles en pensent. Pour les mecs, on souffre en silence... et on monte très vite sur la roue.

Sujet intéressant qui nécessiterait effectivement des études approfondies (très rébarbatives !). Certains bms ancien KS ne comportaient pas d'équilibrage, cependant, au cours des années, j'ai pu constater un certain "auto-équilibrage", mais insuffisant à long terme. (vécu : j'ai perdu un pack au bout de 14 mois). Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas un équilibrage électrique (pour les bms standards), mais ( à mon avis) plutôt un pseudo équilibrage chimique. Je suis en train de charger une par une des dizaines de cellules. Je constate qu'il est assez laborieux de leur faire atteindre 4,2 , la montée en tension n'est pas linéaire et donne l'impression d'une certaine saturation de capacité. Mises hors tension, les cellules redescendent "naturellement" à 4,1V au bout de quelques heures, puis elles y restent. Cette "instabilité" 4,2V peut donner l'impression d'un auto-équilibrage chimique à 4,1V... La "mauvaise volonté finale" apparaît ici : Bon, toutes les notices d'application du Li-Ion préconisent l'équilibrage électrique à 4,2V, ce n'est pas pour des prunes.

A priori, les CExxx font la mesure de tension, de courant, un thermomètre, ils ont un timer pour le calcul d'énergie, et ils peuvent couper la charge à la valeur de V ou I ou t souhaitée. Ils n'ont pas de fonction de régulation , cela reste le job du chargeur, qui devra délivrer la tension et le courant voulu. Il faut donc deux chargeurs, les CExxx sont des gadgets dont on peut se passer quand on est en balade, en chargeant à fond, en aveugle. Et c'est bon pour l'équilibrage des cellules.

Cette vidéo est inquiétante. Le gars est assez corpulent et il balance franchement : Le moteur ne sature pas (les pédales restent horizontales), mais la roue semble (?) effectivement peu réactive, le pilote prend peur : et libère immédiatement le pied droit, la roue pivote à la verticale. Cette explication semble plausible, les réglages d'accentuation démarrage/freinage crée un retard auquel le pilote doit s'habituer. Perso je ne suis pas séduit, je suis d'avis qu'une roue doit se manier avec une certaine douceur. C'est une hypothèse, à confirmer.

+1. Sachant que c'est le pilote le + lourd, maintenir son centre de gravité à altitude constante ne me semble pas idiot. Pour la roue, on peut comprimer un peu le pneu avant l'engagement pour que la roue rebondisse... Certains artistes se contentent de sauter par dessus.

Pour éclairer l'intérieur du virage, Citroën avait fait à partir de 1967 sur les DS et SM des phares pivotants : ils ont été abandonnés. En phare haut de gamme puissant (xénon etc), il y a le réglage en site dynamique qui tient surtout compte de l'assiette mais pas vraiment de la pente future (vue par caméra, radar, lidar...) et pas du tout du virage futur. Il reste l'habitude du phare asymétrique qui aide lors des virages à droite... sauf pour les anglais qui ont bien fait d'abandonner l'Europe... Pour les véhicules pendulaires (qui prennent du roulis), les motards confirmeront, ce n'est pas la joie, aucune solution sérieuse, que ce soit le phare solidaire de la fourche ou bien du carénage... Au final, je suis (presque) prêt à parier ma retraite qu'il n'y aura jamais de solution pour ce problème mineur. Bon, un wheeler a les mains libres, en conduite nocturne (rare) il peut éclairer les zones critiques à l'aide d'une torche.