Techos78

Pour noël, une imprimante 3D à 60€...

L'habit ne fait pas le wheeler, l'important c'est le style...

J'imagine qu'il faut que les chinois acceptent de fournir le moteur et la carte mère, d'un point de vue commercial cela n'a rien d'évident... En tout cas, vu les specs, Recio n'utilise plus des pièces de GT16 : La propreté des lignes est étonnante. Avec un garde boue, ce sera top.

Il faut utiliser une cheville expansive métallique Rawl : Avec un bout de tube creux de Ø40 et L=80, une grosse rondelle Ø45 mini , une tige filetée L=100 mini et deux écrous. Choisir tige et écrou selon la cheville. -- serrer la cheville dans le roulement avec la tige fileté et un écrou -- placer le tube, la grosse rondelle et le second écrou, le serrage permet de sortir le roulement, on peut aider en faisant tiédir le flasque au décapeur thermique.

Je duplique cette vidéo de WW qui a été postée dans le sujet principal v11, juste pour montrer (11:45) que le choix de cet excellent wheeler se porte sur le CST-C186 2.75-14" . Et il n'hésite pas à s'équiper d'une extension de garde-boue arrière, mais aussi avant ce qui est plus étonnant.

This wheel is really convenient : c'est vrai, tant qu'il ne faut pas la démonter . Wrong way parle de la tension max de batterie en fin de charge, 83 V , il prévoit d'enquêter à ce sujet, il évoque une faiblesse éventuelle de son chargeur. Perso je n'ai jamais plus de 82,3V (vu par l'appli), je n'ai pas vérifié avec un voltmètre. J'ai l'impression que c'est la roue qui limite, car assez régulièrement en roulant doucement pendant 50m j'obtient 3 notes montantes qui sont peut-être une détection de surtension quand la régénération s'engage. Le chargeur donne autour de 85V à vide. Cela ne m'inquiète pas trop, 4,2V par cellule est une valeur relativement arbitraire, charger moins améliore la fiabilité... à condition que l'équilibrage puisse fonctionner. J'espère...

Il est clair que les prix des roues sont un peu excessifs, à un point tel que bientôt les voitures seront moins chères :

<HS> je pense qu'on n'arrivera jamais à concurrencer Marty :

Poukram, hier je me suis mis à sec : temps glagla + vitesse presque toujours entre 30 et 40 = 62 km épicétou. Il est possible que mes roulements neuf manquent encore de rodage, les skf neufs sont relativement fermes.

Intéressant, mais tes photos ne sont pas visibles, le mieux est de les héberger sur Espritroue, à l'aide d'un glisser-déposer lors de la rédaction du post. Tu peux retoucher ton post en faisant "Editer". Bon, il ne faut pas se faire d'illusion avec les collages epoxy, l'adhérence est insuffisante sur les coques (plastiques incompatibles), et on n'a toujours pas trouvé de primaire d'accrochage convenable.

En fait, la 16s n'est pas équipée d'un trolley, mais d'une poignée télescopique qui fait office de trolley. Les deux fonctions sont distinctes : la poignée permet le portage, éventuellement avec un bouton anti-spinning, et le trolley permet le poussage. Pour être sûr que les verrous soient bien engagés en position basse, il faut un peu claquer en descendant ce qui permet le levage sans risquer de casser la poignée si un seul côté est en prise. Pour déplier le trolley il faut quelquefois presser le bouton de dégagement en "cherchant un peut" pour bien libérer les deux verrous. Pour pousser la roue en mode trolley, il faut y aller mollo. Ces trois précautions ne sont pas insurmontables, et évitent bien des ennuis. La poignée télescopique de la ks16b/c/s est personnalisée et n'a rien à voir avec une poignée de valoche.

Sur le plan statistique, on peut (?) voir sa roue griller moins d'une fois par siècle, mais on est limité en capacité (autonomie) tous les jours. Chacun pourra choisir son camp. A propos du tableau mis en lien par @King Size , il concerne les cellules Li-Ion de capacité standard, que l'on a dans les visseuses Bosch ou autre, dans nos roues il y a le + souvent des versions haute capacité, de type 18650/50g/3,5Ah ou 21700/70g/5Ah. Le nombre de Wh/kg de nos Li-ion est donc proche de 260 Wh/kg , l'évolution du facteur de forme ne change rien. A la louche, cela veut dire que les roues d'une autonomie proche de 100 km nécessitent 8 kg de batterie. Ce chiffre est stable depuis plus de 6 ans, cela veut dire que les fabricants roupillent grave, et ça m'énerve un peu.

Sauce tomate stylée :

Comme chacun sait, l'impression 3D consiste à exploiter un modèle numérique 3D que l'on découpe en tranches à l'aide d'un logiciel "slicer", afin de "faire pousser" la pièce couche par couche. On parle de fabrication additive, Il faut 3 axes pour piloter l'impression, généralement X et Y horizontaux et Z vertical. L'état de surface de la pièce est relativement médiocre, lié à la résolution de l'impression, la qualité de l'imprimante, le contrôle thermique de la matière...etc. Pour améliorer l'aspect de la couche de surface Z, certains essaient de créer des surfaces galbées avec ces imprimantes 3 axes, mais il faut que les pentes en X et Y restent modestes. On commence à voir des imprimantes à 4 ou 5 axes capable de "faire pousser" les pièces dans plusieurs directions. Cela peut éviter l'utilisation de supports, des piliers destinés à soutenir les surplombs ou plafonds. C'est très étonnant, la complexité technique est terrifiante : https://www.youtube.com/watch?v=0CWoNAykq64

Spéciale dédicace à ceux qui prennent le métro :

Bien sûr, la suspension globale coque+batterie+cm impose une boucle de câblage dynamique pour le moteur. Faire bagotter des fils de cuivre n'est pas particulièrement critique si on prend quelques précautions. Je pense que le challenge technique le plus sévère concerne la suspension qui doit être absolument sans jeu. C'est fondamental car le jeu est dans la boucle d'asservissement (moteur et capteurs sont séparés), du jeu se traduirait immanquablement par des vibrations. Il faut un coulissement irréprochable, c'est un peu plus dur à obtenir quand il n'y a qu'un tube de chaque côté.

Belle bête, bien structurée. Donc une suspension à la KS, mais avec des "ascenseurs" sur un seul tube centré, ce qui élimine les soucis de parallélisme de la ks-s18. Là, elle est à fond en bas (ou presque), les basculeurs (rouges, bof) sont bien visibles, mais, le becquet arrière relevé est une bonne idée pour masquer un peu cette excroissance mécanique. C'est une bombe, essaye de garder l'étanchéité de ton épiderme...

A propos des pédales hautes : Pareil. (je mets le sag à environ 30%). D'ailleurs, je n'aime pas trop reprendre mes autres roues, j'ai l'impression de traîner par terre... ce qui arrive de temps en temps dans les boucles serrées +/- en dévers. C'est curieux, je trouve la v11 très stable à très basse vitesse... j'ai l'impression que la hauteur de pédale donne un grand bras de levier en roulis, ce qui facilite l'équilibre.

Excellent, enfin l'unité officielle de pression, qui correspond à 1 Newton par mètre carré. L'unité semi-officielle Bar n'est pas 1 kilogramme par centimètre carré, mais 100 000 Pascals pile poil.

J'avais fait ce genre de chose sur une KS18A, je pouvais sortir la roue après avoir retiré 20 vis. Il y avait deux emplacements énormes en bas. Sur la v11, ce n'est pas réaliste, il faut résonner de manière globale. Quand on a retiré les 8 vis de selle, 12 vis de pédales, les pistons, 28 vis des caches batterie, 24 vis de batterie, 8 vis de capotage de fils, eh bien on est chaud pour les 8 vis de couvercle et 4 vis de mezzanine, et les 3 vis de phase. Si on veut sortir la roue, il reste les 12 vis des rails noirs. Bon, OK, on économise 2 tyraps .

Le prolongateur en laiton a sa propre valve, c'est à dire que quand tu retires le gonfleur, le pchitt ne dégonfle pas le pneu mais juste le tuyau. Ensuite, il s'agit de dévisser le prolongateur assez rapidement, et la perte est négligeable. Oui, la valve coudée n'est pas très accessible, tu verras, quand tu auras acheté ta future 18 pouces, ça ira mieux...

Pour clore définitivement mes soucis de roulements, je peux vous faire entendre le bruit, sachant qu'il n'y avait qu'un seul roulement en cause, et que le niveau était encore supportable en roulant.. Techos-roule.mp4 Les différents événements : -- 0:06 : démarrage roue -- 0:10 ...0:20 : bruit de roulage lent -- 0:23 : connexion de l'euc-watch en bluetooth, avec commande auto d'extinction de phare -- 0:35 ...0:45 : roue soulevée sans presser le bouton anti-lift mais avec la détection auto d'accélération -- 0:54 : extinction euc-watch, fermeture du bluetooth -- 1:00 : démarrage appli officielle, connexion bluetooth à 1:07 -- 1:25 : détection d'accélération inhibée -- 1:30 ...1:40 : mise en sur-vitesse -- 1.50 : re-démarrage roue -- 1,55 : extinction roue.

Quand je vois la photo 3 posts + haut, j'ai l'impression que c'est un truc accidenté, un genre de compression césar... Il faut beaucoup d'imagination pour lui trouver du charme .

Complètement d'accord. J'ai regardé les modèles de caches-roulements sous Thingiverse, dont certains très élaborés avec des lèvres d'étanchéité, que l'on est sensé lubrifier... ça m'étonnerait que ça marche longtemps sans fumer... surtout en PLA... Je teste donc des caches simples qui laissent des fentes de valeur moyenne 0,5mm, je compte essentiellement sur l'effet "chicane" pour "perturber" la poussière ... Certains pourront se dire "Pourquoi ne pas bourrer de graisse ?". C'est peut-être jouable, les caches sont solidaires du stator, ils ne risquent pas de trop centrifuger la graisse... Bon, le passage de roue est déjà assez cracra comme ça (j'ai retiré >100g de boue séchée), pas la peine d'en rajouter = pas de graisse..

J'admets être perturbé par ces roulements exposés aux intempéries. Du coup, je prends le temps d'usiner des caches en plexiglass (PPMA) épaisseur 5,5mm, avec un jeu périphérique entre 2 et 7 dizièmes. Ce n'est pas le Pérou, mais j'imagine que c'est mieux que rien :