Techos78

Oooh, désolant ça... Même si tu es jeune, il faudra quelques mois pour t'auto-réparer au nominal... Bon courage...

Mouais. Sans vouloir troller, une roue 150 Volts sert à rouler à 100km/h. Si on ne dépasse pas 50, cela ne sert à rien, sauf à chauffer les petits oiseaux car le rendement est fatalement médiocre à bas régime. Et inutile de dire qu'il y a plus de patate, c'est le courant qui délivre le couple, pas la tension. En fait, au lieu du 2 x 36s2p , je me demande si cette roue ne pourrait pas être configurée en 2 x 24s3p , pour en faire une 100 Volts, amplement suffisants.

Ce n'est pas totalement vrai. Un radiateur latéral reçoit quelques éclaboussures indirectes, mais pas le jet d'eau aspiré/ventilé par le pneu. Ce n'est donc pas une topo hyper critique, il n'empêche, quand on n'a pas de joint, un peu de silicone ne serait pas superflu. C'est vrai, Inmotion a déjà commis quelques "bavures" sur ses roues d'entrée de gamme. Entre autres, le joint inter-coques internes, oublié sur certaines roues https://www.espritroue.fr/topic/9828-v10f-et-la-pluie/#comment-204403 , avec en plus l'absence de carter batterie, ce qui a causé quelques accidents. Mais il faut reconnaître que pour ce cas précis, IM a réagi rapidement en distribuant des kits joints + carter...

Sous réserve, je dirais : -- un disque légèrement voilé peut se redresser, par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=0PsyfgPJOJE&t=13s -- le disque doit être toujours propre, dégraissé (essence F...), avec un bon centrage et parallélisme plaquettes//disque -- les plaquettes sont presque toujours en contact avec le disque, surtout les systèmes simple piston (réglage délicat !), rétractation quasi inexistante. -- si des couinements subsistent, choisir des plaquettes composite un peu plus "molles", en fonction du mordant désiré.

Pour ceux qui sont effrayés par cette conso gargantuesque, il faut savoir que Thierry est un pilote top niveau, très joueur, très rapide... (et vachement sympa).

C'est normal, c'est la différence entre une 16" et une 18". A la louche, la roue se contente de maintenir les pédales horizontales, le couple de déséquilibre créé par le pilote est juste compensé par le couple d'accélération du moteur. Mais en fait, la loi d'asservissement peut inclure des anticipations/retards de commande ce qui personnalise (un peu) le feeling global (assistance), à ne pas confondre avec la sensibilité hard/soft qui correspond à la "raideur" de contrôle.

Salut @Schepi. Tu évoques là un problème qui n'a pas (à ma connaissance) été souvent abordé sur le forum, la consommation d'une roue alimentée mais immobile ou poussée par le trolley. @malaman parle d'autre chose : l'auto-décharge, sachant que le contrôleur est toujours en mode veille (il surveille le poussoir on/off). De ce point de vue, certaines 9bot avaient du mal à rester stockées 6 mois, il y avait même un mode "veille profonde", une vraie galère. Plus récemment il y a eu ce qui a été nommé "mode vampire", un truc genre veille [trop] active très énergivore. Mais en gros, les roues ont un mode veille très raisonnable, même celles qui ont le on/off distant ou le canal audio alimenté (modules bluetooth). Qu'une roue asservie consomme un peu, même immobile, c'est normal, car le moteur peut recevoir des petites commandes tiré/poussé (bruit brownien d'asservissement), de plus, même si le champ tournant est statique il faut quand même le générer pour assurer le blocage de la roue. Sur certaines roues, on ressent les petites vibrations d'asservissement quand on reste immobile appuyé sur un poteau. De ce point de vue, les roues haute tension sont probablement (?) défavorisées à cause du poids de l'incrément de commande, c'est à dire la plus petite valeur de deltaV que le pwm peut gérer. Les batteries ont une certaine impédance et la tension diminue fatalement quand on les sollicite. D'où le batterie sag que @Timinivient d'évoquer. Je pense qu'il n'est pas utile d'investiguer sur ce sujet, ça chute un chouia, et puis voilà... Ceci dit, tu as raison de regarder la tension, plutôt que de faire confiance à un pourcentage + ou - fidèle.

Les 3 trotts Zosh sont attractives, efficaces et peut-être increvables grâce à leur qualité "agricole". Oui, elles sont plutôt lourdes, avec presque l'encombrement d'un vae, donc un transport compliqué. Le process industriel est remarquable, dans une magnifique usine, avec découpeuses, plieuses, soudure robotisée, peinture époxy ...etc. Chapeau. Le reportage de France 3 parle de l'homologation, différente dans les pays européens (). Pour la France, c'était la longueur qui posait problème, les engins ont donc été raccourcis de 1,72cm à 1,65cm. J'ai l'impression que les versions longues ont disparu du catalogue. Autre info intéressante, la production est montée à 1000/an, c'est encourageant pour la pérennité... et peut-être pour la diminution des coûts. Ceci dit, il y a le marché de l'occasion (en fin de saison) grâce aux loueurs... L'usine elle-même revend quelquefois des trotts remises à neuf, par exemple toutes celles qui ont servi lors des 24 heures du Mans.

Essayer de préserver une roue contre les chocs frontaux est une bonne chose. J'aurais fait un peu différemment : d'abord, les tapis antivibratiles pour machines sont très raides, souvent à base de déchets de pneumatiques. Un tapis ou pad de sport est plus souple, et peut se galber en fer à cheval pour créer un genre de pare-choc. La housse peut être renforcée en surface à l'aide d'un textile cousu (genre protection coude/genoux de vêtement). Et des pastilles de glissement de pieds de meubles collés sous les pédales... en fait, j'en ai jamais mis, car à chaque fois je trouve ça extraordinairement cher, même si c'est souvent vendu comme étant en Téflon (ptfe : polytétrafluoroéthylène). Protéger le trolley n'est pas bête car une roue lenticulaire trop indépendante prend quelquefois l'initiative de rouler sur la coque (vécu avec ks16b).

Aahh, le syndrome du paillasson, j'peux vous dire qu'en vieillissant, ça ne s'améliore pas...

@v5f06 : Tu oublies un truc : les roues de première génération n'avaient pas la "brochette" de mosfets en sortie, ou bien ces mosfets étaient inhibés à l'aide. Par rapport aux packs génériques, c'était pour éviter toute coupure intempestive par sécurité pour le pilote. C'était donc à la cm de gérer les tensions basses, plutôt mal car seule la tension globale lui était connue. Bien sûr il fallait un fusible quelque part, mais largement dimensionné, pour éviter l'incendie. Bon, OK, cela ne concerne pas la v11...

Juste un coup d’œil sur le nouveau boîtier carte mère, nettement élargi : L'organisation y est plus rationnelle : Juste "pour rire", une photo de @Kokorun sur sa v11 :

Tu as raison... pour la v11 qui a une foultitude de protections avec un bms d'enfert. Effectivement, mon commentaire était hors contexte car applicable.... à toutes les autres roues ? Pour moi, c'est du vécu. Ma ks16b a eu le pack de tête (ils sont en cascade) défectueux au bout de 14 mois, et j'ai continué à l'utiliser quelques temps malgré une charge incomplète. Après investigation, les cellules en cause avaient le thermorétractable fissuré, ce qui prouve qu'elles avaient bien chauffé.

A mon avis, la gestion des packs par la cm sont de 3 ordres : -1- Un mosfet à l'entré de chaque pack permet d'autoriser ou non la recharge. Dans un pack générique, ce mosfet se coupe quand une cellule atteint 4,28V, et se revalide quand ça redescend à 4,08V, c'est l'Overcharge Protection. -2- Les packs sont désormais à nouveau équipés d'une brochette de mosfets de puissance qui switchent la sortie. Dans un pack générique, cela sert aussi à limiter le courant de sortie, comme un fusible. -3- Le firmware gère pleinement le comportement de la roue en batterie faible, en imposant des seuils sécuritaires et donc des vitesses engin type peau de chagrin. La cm a aussi la gestion délicate de la régénération, c'est à dire de la recharge par la sortie. La Z10 était connue pour ne recharger qu'un seul pack, ce qui est très gênant en montagne. J'imagine que la v11 se débrouille mieux (?). Il est possible (?) qu'IM ait un peu augmenté les seuils -3- , ce qui pourrait diminuer l'autonomie, bien difficile à évaluer car dépendante de nombreux facteurs (température etc), de plus un pilote bien rodé exploite un peu plus sa machine, sans le vouloir... Mon autonomie (85kg), croisière douce à 30 sur petites routes : 75km. La roue approche les 20 000km. Ancien firmware car les upgrades ont des connotations "roulette russe" qui ne me siéent point.

Oui, sauf que le + souvent ce n'est pas la diminution progressive qui pose problème, mais un dispositif "de sécurité" plutôt pénible : les packs meurent à cause d'une cellule (ou une paire en cas de 2P) qui se met en court circuit. Ce "suicide" est volontaire, il est dû à un mécanisme interne aux cellules. Donc quand une cellule constate que sa tension est trop basse, soit parce qu'on l'a trop vidée, soit parce que des dendrites ont trop poussé, eh bien la tension passe à 0,0 Volt, le packs est toujours utilisable mais ne peut plus être chargé à fond à cause des ~4 Volts perdus. Attention, comme ce shunt est relativement mauvais, la/les cellule(s) en cause chauffe(nt) et il est dangereux de continuer à utiliser le pack. La v11 effectue des tests d'écart de V entre packs, cela déclenche plusieurs types d'alarmes, les plus chiantes étant celles qui bloquent tout et nécessitent l'intervention distante de InMotion himself. Il est possible (?) que le mode dégradé constaté par @King Size pour terminer sa rando était dû à un fonctionnement de secours sur un seul pack... Remarque : je ne suis pas un spécialiste es batteries, ce que j'ai dit est à prendre avec circonspection.

Bon courage @Kokorun , cette roue (que j'apprécie toujours autant) est plutôt laborieuse à désosser... Il faut compter une centaine de vis pour déposer le moteur... Encore une fois, juste pour les newbies (donc pas pour Koko), il est important d'utiliser les bons tournevis à savoir des empreintes Phillips (jamais Pozidriv), le + souvent N2. Il y a effectivement un certain nombre de faiblesses dans cette roue de première génération ( roulements, glissières, cartes..etc.), qui ont été progressivement retravaillées par Inmotion, et c'est un réel plaisir de constater que ce modèle suspendu, sorti à la hâte pour concurrencer KS-S18, est toujours (à mes yeux) au top de sa catégorie, surtout bien sûr le modèle Y. Pour un coup d'essai ce fût un coup de maître (voir Le Cid, acte II scène 2). La v11 est assez complexe, mais l'assemblage est satisfaisants. La fragilité est convenable pour cette roue légère... Mais même en l'absence de gros piège, patience et méthode s'imposent...

Atterrissage sans gravité dû à la gravité... Ouf. Mais en cas de dégâts, grosse galère prévisible pour mettre la mairie de Paris face à sa responsabilité...

Sur les roues de conception ancienne, il y a : -- l'étanchéité du passage de roue, critique à la jonction des deux demi-coques, souvent protégé par un joint difficile à mettre/entretenir, soumis à des jets d'eau puissants. -- la partie supérieure de la coque simplement soumise à la pluie et partiellement protégée par le pilote. Un petit sac poubelle peut aider...

Tiens, ça me rappelle un truc : un jour, plein d'enthousiasme, je mets mon chapeau de paille, je saute sur ma roue et je sors de mon garage pleine balle... Fatal error, j'ai rencontré un linteau en béton à deux mètres d'altitude, ce qui m'a donné l'occasion de répandre un peu de O+ dans la nature. Tsss .

Merci pour tes précisions. Effectivement, il y a là un défaut pénible sur une voie de codage, qui disparaît quand on change de cm ou de chargeur... J'imagine qu'on n'en connaîtra jamais la cause précise... J'espère qu'IM palliera ce gag (si ce n'est déjà fait), car ce test d'écart pendant la charge n'est pas particulièrement pertinent... Il reste une anomalie de procédure difficile à "digérer" : en choisissant une roue Inmotion, on accepte de déposer ses testicules dans la main d'un asiatique qui réagira ou non selon son bon vouloir. Et dans ce contexte, les importateurs et les SAVs accepte cette dépendance car ils se contentent de pousser les cartons ou faire payer leurs heures. Ca me donne presque envie de changer d'avatar :

Comme on dit chez Bordeau Chesnel, nous n'avons pas les même valeurs. Il y a plus de 7 ans ma première roue possédait des cellules 18650 de 3500mAh, et on a maintenant des 21700mAh de 5000mAh ayant donc la même capacité massique. On peut éventuellement chipoter en choisissant une sortance en courant améliorée au détriment de la capacité. Pour moi, en résumé, le Li-Ion stagne lamentablement.

Tu as testé la tension du chargeur avec un oscilloscope ? Si la réponse est non, tu ne peux pas affirmer que la cm est seule en cause. Un simple voltmètre pondère sa mesure, soit par filtrage soit par intégration simple ou double rampe. <hs> J'ai récemment acheté un chargeur usb puissant, 20 Watts. Il est OK pour charger les batteries, ou pour l'éclairage usb, mais il ne va pas du tout pour alimenter mes petits haut-parleurs extérieurs usb, il y a un bruits de fond inacceptable. Il est indispensable de considérer la propreté du signal de sortie d'un chargeur car les concepteurs font ce qu'il faut, juste ce qu'il faut et pas plus, ce serait une ânerie commerciale. (de plus il n'y a pas toujours la place). Un chargeur est destiné à énergiser des batteries, pas à alimenter des hp ou passer un test de stabilité car cela ne fait pas partie de leur objectif fixé dans leur cahier des charges. </hs> Hypothèse : je pense quand même que IM est "coupable" de légèreté, je les soupçonne de ne pas s'être trop foulé la rate sur ces tensions de charge sensées être quasi-statiques, et d'avoir "oublié" d'implémenter une moyenne glissante ou un passe-bas 1er ordre (simple RC).

Quand on suspecte un chargeur, on s'occupe essentiellement de la tension de sortie... mais il y a deux autres caractéristiques dont on ne parle pas car cela n'a pas d'importance... sauf dans la v11 et son test d'écart complètement crétin. On a : -- l'ondulation de sortie -- le bruit (pics) de sortie. L'ondulation vient généralement de l'asservissement de courant/tension un peu instable et qui frétille sur sa fréquence propre. Le bruit vient du découpage direct du secteur, mal filtré. Le souci c'est que le codage des tensions est effectué en séquence par le µcontrôleur, ce qui signifie que les deux tensions ne sont pas iso-datées, et c'est critique quand la tension bloblote. A mon avis, les tords sont partagés : ton chargeur boulot est mal filtré, et la v11 filtre mal ces tensions (un passe-bas sérieux pour limiter l'excès de bargitude d'un chargeur lambda).

Ce sont des moteurs Bafang 750W avec contrôleur 60Vnom 22 Ampères. On peut constater sur des vidéos d'utilisateurs que ces Zosh ont suffisamment de steak pour s'extraire de bacs à sable sec, ce qui est remarquable, on peut éventuellement songer à s'inscrire à l'enduro du touquet . Mais ils y ont peut-être pensé, car ils viennent de sortir une moto/draisienne pliable :

Il commence en effet à y avoir pléthore de trotts grandes roues, les 3 modèles Zosh, coûteux, sont plutôt réussis. Avec ses pneus fat, cet engin passe partout, exploitable même en usage agricole. Par rapport à une roue, il y a un critère supplémentaire pour être homologué edpm : la longueur qui ne doit pas excéder 1,65 mètre. Ainsi, le modèle suspendu Mountain a existé en 1,72 puis maintenant en 1,65 avec l'amortisseur à l'horizontal. C'est assez trompeur car les vidéos Zosh sont souvent avec l'ancien modèle, prohibé sur route.