Techos78

Bonjour @Colea , bienvenue sur le forum. Deux fonctions participent au bridage. -- D'abord du logiciel, à l'intérieur du contrôleur, qui limite la vitesse à 25. Souvent une procédure simple permet de changer cela, car cette limite n'est pas la même dans tous les pays. Il peut y avoir aussi un fil à modifier pour un usage en terrain privé. -- "bridage" dû à la puissance moteur. Avec 350 Watts / 36 Volts, il ne faut pas rêver, 25 sur plat est un plafond, qui, pour être gonflé, nécessite d'ouvrir le contrôleur pour modifier augmenter le courant (une résistance à changer). Honnêtement, vu l'instabilité de l'engin, 25 c'est déjà pas mal... surtout qu'un contrôle pas les fdo peut coûter la peau des fesses et la confiscation du truc.

Voyons donc (comme on dit au Québec), c'est très clair, il faut extraire 4 mots clés : batterie, équilibre, ajustement, tension. CQFD. . @malko05 : en effet, un petit module communicant externe s'imposait pour une configuration/surveillance confortable. Et effectivement, qu'il soit externe permet d'encapsuler l'ensemble gestion batterie dans du métal. Pour le Dali évoqué, il prend en charge jusqu'à 24S, c'est à dire que pour une roue >100 Volts, on peut s'acheter des Kleenex...

Je ne connaissait pas, mais en effet, ces modules Daly semblent faire parfaitement l'équilibrage dynamique. Dans l'exemple donné sur leur site, on observe que la somme des 16 cellules avant et après équilibrage diminue de seulement 0,7 Volts (par rapport à 60), cela dénote un bon rendement. En regardant la carte, on peut supposer que c'est un équilibrage à capa commutée : On voit un gros condensateur, proche d'une matrice de mosfets (>2x24) qui permet les transferts d'énergie en s'affranchissant du mode commun. Simple et a priori efficace, perso ce truc m'inspire bigrement confiance... De base cet équilibrage fonctionne pour les tensions moyennes et basses (3V..3,7V), et n'interfère pas (ou peu) avec l'équilibrage haut à 4,2V. Un module produit en grosse série, il est peu probable que ce soit une daube. S'il y avait du Bluetooth ou du WiFi, ce serait une petite merveille, parce que, causer en UART, on est quand même au 21ième siècle !!!.

Pas du tout, c'est un plaisir d'échanger différentes opinions. Et en tant qu'ancien motard, j'apprécie les chevauchées favorisant l'osmose pilote-engin. De mon côté, je ne cherche pas à promouvoir les Zosh, j'observe cependant qu'elles sont efficaces. Et je suis bluffé pas la beauté de la "gigafactory" française qui déborde de son activité agricole avec inventivité et professionnalisme. Chapeau.

Tu veux une draisienne ? Hop, voilà

Tu as raison. Il y a une raison historique. Si tu regardes le tableau 7 posts plus haut, il y a effectivement la protection "Over-discharge protection" qui coupe le pack si une cellule descend à 2,55Volts... mais pas pour une roue ancienne. C'est pour privilégier la sécurité du pilote, les fabricants de roues ont considéré qu'un bms n'a pas le droit de prendre l'initiative de couper (tension basse ou sur-courant), ce qui inévitablement planterait le pilote. Et donc, la brochette de mosfets de puissance en sortie de pack n'existe pas ou bien est rendue inactive, et c'est la carte mère qui gère les limitations de vitesse, les alarmes sonores et l'alarme sensitive (tilback). La protection hardware minimale était simplement un gros fusible, bien copieux, non pas pour protéger la cm, mais pour éviter un incendie. Après quelques années, la coupure de sortie pack est réapparue, dans un premier temps pour favoriser la gestion de plusieurs packs, ce qui pouvait entre autre éviter d'avoir à aligner les tensions lors de la connexion en //. Et maintenant, les bms "intelligents" bricolent comme bon leur semble, impossible de savoir car ce n'est pas documenté, c'est du "confidentiel industrie".

Oui, cela peut nécessiter un chargeur/déchargeur relativement intelligent avec plusieurs slots. J'ai celui-ci : Il accepte tout type d'accu cylindrique (Li-Ion ou autres) < 4,2V. (ne recharge pas les cellules à 0 Volt). Cela reste laborieux, surtout si on fait un cycle charge-décharge-charge pour mesurer la capacité. La mesure de résistance interne demande 10 secondes.

Pas trop d'accord. Une Zosh -- en pneu fat peut rouler dans un bac à sable ou une zone boueuse, c'est impossible en roue. -- se maîtrise en 1 heure, une roue en ~1 semaine à condition d'avoir le talent adéquat. -- est stable sans les mains (sol plat, et frein de gachette), une trott' standard ne l'est pas même si frein de direction. -- peut recevoir un porte bagage , un top case, ne nécessite pas un ajustement personnalisé des pads. -- a une batterie amovible, une roue non... et ne parlons pas crevaisons/réparations/maintenance...

L'armée s'intéresse aux trottinettes Zosh, avec le modèle Sport, châssis long 1 seul moteur très puissant, pneus 3 pouces, grande roue avant :

Quand même, il n'a pas de pot ce pilote :

Salut jeune bizuth trop discret, soit bienvenu. Eh bien on va t'aider à gonfler ton quota de messages en te cuisinant un peu, tu ne pourras pas rester muet. D'abord, un petit rappel pour ton modèle préféré, très justement nommé préhistorique : Donc, c'est/c'était une roue avec la carte mère à l'intérieur de la roue ? (euh, désolé si la technique t'ennuie...)

C'est une bonne nouvelle de constater que l'évolution technologique permet l'utilisation d'un unique composant pour l'overcharge protection (seuil et hystérésis un peu différentes ici Les premières KS avaient des circuits au bornes de chaque groupe (cadre jaune) : Et les premières ks16b n'avaient même pas d'équilibrage, comme on peut le voir. Et pas d'over-discharge protection non plus, c'est la cm qui gérait la tension basse globale, malheureusement. Je suppose (?) que le groupe cadre rouge sert à faire le "OU fantôme" (chaînage avec translation de tension) de toutes les détections et à mettre en forme la commande des mosfets de puissance (QC1 à gauche) qui coupent le port de charge.

OK, tout s'explique. Concernant les cellules à 0 Volt, j'ai lu que ce n'était pas très sain de continuer à utiliser le pack car cette protection cellule est un mauvais court-circuit, qui chauffe beaucoup quand on fait passer des dizaines d'ampères.

Bien vu @Cormo . En effet, si le transistor qui by-passe le courant (~40mA) dans la grosse R de 100 Ohm (marquage 101) est HS, le déséquilibre cumulatif est catastrophique. Je suis surpris que tu parles d'un canal P, mon retro-engineering m'a fait croire que c'était un canal N... Je ne suis sûr de rien... Il y a eu des bms avec une mini-led en // sur la 100 Ohm (GW Monster +), j'avais trouvé ça futé.

Faire chauffer un four est un peu long (et madame n'est pas toujours d'accord), on peut utiliser un crame-cheveux (décapeur thermique). Une fois assemblé, l'étape terminale, pour être sûr que tout est bien engagé (sans précontrainte inter-roulements), compresser à l'aide d'une tige fileté à travers le moyeux avec de très grandes rondelles rigides, qu'il faut probablement faire soi-même. En effet, les flasques ne sont pas très raides, ils se mettent "en parapluie".

Pas franchement pratique dans le rer. (pas de compartiment à bagages, les dessous de sièges sont inaccessibles). Paris intra-muros c'est chaud, surtout au centre (Châtelet etc). Si on est seul, impossible de passer entre les sièges, à 2 face-à-face c'est à peu près jouable. Sinon assis côté couloir, la roue plaquée debout sur le côté... allumée, ce qui est dangereux, et elle se déplace en fonction des accélérations. Bon, si on reste debout la roue entre les jambes, ça le fait, allumée (jamais contrainte), ou bien éteinte en coinçant le pneu entre les chaussures.. Le poids n'a pas trop d'importance, mais, honnêtement, ça fait une sacrée valise. Bon courage. Les tourniquets, ce n'est pas de la tarte. En résumé, c'est faisable par un grand-père (bibi)... mais pas tous les jours.

Il est absolument certain que les pédales KS et IM ne sont pas compatibles. Les KS ont la large butée inférieure (qui peut servir de poignée), une rétention à ressort (qu'il faut nettoyer et graisser de temps en temps). Les IM ont une classique butée latérale (non réglable), les porte-pédales doivent avoir une forme kivabien, la rétention glissante est parfaite..

Il ne faut pas oublier le double usage de nos engins : espace public / espace privé. Pour moi, il est légitime de pouvoir adapter le bridage en fonction des circonstances, sans avoir à désosser l'engin.

Chez KS, en 2016, il y a eu plusieurs retouches successives, en changeant le matériau de moulage. Il y a eu la ks16a, testée à Paris, les pédales ont cassé, ce sont les s16b et c qui ont été commercialisées, jusqu'à la prise de conscience qu'un angle vif (amorce à la rupture) était dommageable : D'où une version v2 avec de sympathiques rayons de part et d'autre du ressort : Puis il y a eu différentes versions de garnitures caoutchouc, sans modifier le design global. La KS18L a les mêmes pédales. Cependant, avec la montée en puissance des roues, des pédales plus longues ont été réclamées par les américains, essentiellement pour améliorer le contrôle. (et le confort dans les pentes). En résumé, même s'il y a eu peu de ruptures, il est quand même préférable d'éviter les pédales avec angle vif autour de la butée inférieure. Pour les pédales Inmotion, il faut vérifier l'état du ou des tampons qui permettent de régler la rétention haute des pédales. Sans oublier la vis centrale (pointeau ou cuvette) qui bloque l'axe en partie centrale. Les tampons glissants sont souvent éclatés à cause d'un serrage excessif lorsque le fonctionnement n'a pas été compris.

Je pense la même chose. A mon avis, sauf si tu es très affûté/outillé en méca, ne t'embête pas, accepte cette réparation. Il y a toujours un risque, ouvrir un moteur n'est pas évident, on peut avoir des roulements caractériels nécessitant des extracteurs, des process thermiques..etc. Vu de loin, la réponse de MyEwheel est sérieuse, elle inspire confiance. Edit, un peu HS . A mon avis, mais je ne suis sûr de rien, les essieux creux me semblent souvent trop étanches. L'air interne du moteur subit des cycles thermiques, dilatation/contraction, ce qui fait circuler poussière et humidité dans les roulements. Pour ma part, j'ai percé un petit trou en bas de l'essieu pour éviter cela. Cette combine a été préconisée par les russes.

Avec un peu de chance, les cellules "tout solide" 500Wh/kg seront dispo d'ici 5 ans...

A propos de la suspension. C'est une roue avec un débattement de 60mm, c'est à dire un sag de 15 ou 18mm. Ca ne saute donc pas aux yeux. Ce qui est dommage c'est que l'essayeur n'est franchement pas actif et il ne prend pas de virage (il tourne simplement). N'importe quel wheeler confirmé sautillerait pour tester...

2016 !. A cette époque, c'était le génial Guillaume qui gérait Eroue. Il arrivait à organiser de vastes randos (~100 wheelers) dans Paris et sa banlieue, avec retour au magasin et pot de l'amitié... Et il n'hésitait pas à se déplacer pour négocier ses achats : Guillaume à gauche, et Lin le patron de Gotway à droite : Puis il y a eu une brochette de gérants successifs, avec un déménagement calamiteux... J'ose espérer que les clients de - de 2 ans sont au courant ! ! !

Changer la hauteur juste avec le pouce et l'index, c'est cool... mais est-ce raisonnable ?. Sur une denture à taille droite, il y a toujours du jeu, même avec une contrainte en fond de dents. Le métal s'écrouit, le jeu augmente, et... Il faudra peut-être un blocage à vis, nécessitant un outil... nous verrons. Il y a derrière tout ça des concepteurs haut de gamme, il faut leur laisser un peu de temps. Un pilote incroyable, toutes catégories. Le cameraman n'est pas mauvais non plus... Edit : juste une impression : la pièce cassée semble (?) avoir été moulée et non pas usinée. Ce serait un facteur aggravant, à cause de la grande diversité de matériaux légers moulables, dont certains (genre Alpax) sont d'authentiques merdes. Je me rappelle des soucis de KingSong avec leurs premières pédales ks16.

Oui. Mais c'est la puissance "tractrice", celle qui vous fait avancer. Pour une roue, le moteur sert aussi à équilibrer le bouffon qui est dessus, et les législateurs ont compris (ouf) qu'il faut de la patate pour assurer le job. Donc, grâce à cette double fonction, personne (pour l'instant) n'a évoqué une limitation de puissance pour une roue, surtout lorsqu'on évoque la nécessité d'un bon freinage électrique. Ceci dit, les roues hyper puissantes, assimilables à des formules 1, vont bien finir par attirer l'attention...