frabad

Moi non, mais comme je crois deviner le fond de ta question, permets-moi d'émettre un début de réponse. Tout dépend de l'ordre de branchement : tu ne peux pas «l'utiliser» si tu l'allumes après l'avoir branchée pour la charger (à confirmer). En revanche il me semble que tu peux sans problème la mettre en charge pendant que tu roules.

Encore des infos fort intéressantes sur un sujet encore peu connu, merci @Techos78 ; j'ai encore du mal avec cette notion de sag (enfoncement) : est-elle exprimée en cm (comme le suggère la documentation succincte fournie avec ma S18) ou en % (proportionnel au débattement) ? dans le dernier graphique, le sag est fonction de la force du ressort et du déplacement de l'amortisseur (shock travel), et c'est ce déplacement qui est proportionné (%).

j'ai le "charger adjustable für KingSong only de 1radwerkstatt", en 5 ampères. Le nom du distributeur est imprononçable, mais la qualité est au rendez-vous. 112 euroballes 😀

Pour compenser la déception de certains wheelers, mais aussi parce qu'il pleut et que je me suis enfermé chez moi, je donne (encore, encore et encore) mon avis sur la KS-S18. Note : J'éviterai soigneusement d'évoquer l'imperfection nécessaire de cette roue comme s'il fallait absolument l'excuser d'être nouvelle : je connaîs en effet des anciens modèles de roues «qui ont fait leurs preuves», mais qui sont quand même moins bien foutus que celle-ci. POUR MOI, wheeler léger de moins de 70 kg et amateur d'accélérations modérées et contrôlées, ayant à peine 21000 km d'expérience dont 750 sur la KS-S18, cette roue présente les caractéristiques suivantes : un comportement irréprochable en accélération dans les deux sens (j'aime pas parler de freinage), une réactivité égale ou supérieure à celle des roues du segment 18/19 pouces que j'ai possédées (KingSong 18L, Ninebot One Z, Gotway MSX), une maniabilité égale à celle des roue de 16 pouces que j'ai possédées (KS-16S, KS-16X), mais une inertie supérieure à ces dernières en raison du diamètre de son pneu, une «autonomie relative» plus que suffisante pour mon utilisation (de 40 à 70 km suivant mon humeur de pilotage, sans taper dans la réserve), au moins égale à celle de la KS-18L. Je suis heureusement équippé d'une solution de charge rapide à 5 ampères pour enchaîner convenablement des éventuelles étapes de randonnée (sauf exception, je ne compte pas rouler plus de 120 km en une journée d'été), une position «prescriptive» de pilotage plaisante et amusante qui améliore sensiblement mon contrôle (et mon confort, l'habitude venant progressivement), des finitions discutables et des «accessoires» corrects : un garde-boue très efficace, mais fragile (2 fixations sur 3 dans mon cas, une oubliée au montage) ; un phare avant pratique (cellule photosensible très bien placée) et puissant, mais un phare arrière plus joli qu'efficace ; une poignée téléscopique perfectible (jeu), au comportement peu intuitif au début (malgré un coupe-circuit «intelligent»), mais qui se révèle bien efficace et de toute façon indispensable ; un câble moteur trop exposé qui provoquait un couinement à cause d'un frottement aléatoire avec la coque extérieure, mais que j'oublie de plus en plus ; de très bons pads intégrés (pour les pieds, les tibias et les genoux) que j'aime beaucoup, mais que j'apprends encore à exploiter ; un 'design' audacieux et réussi, mais qui n'a absolument pas motivé mon achat, je vous assure 😉 une solidité encourageante : après une grosse chute sur bitume à 35 km/h (due à une fatigue et/ou faiblesse physique), ma roue a violemment heurté le sol ou un trottoir (comme j'étais tranquillement en train de glisser dans une direction opposée à celle de ma roue, je n'ai pas vu ce qui a cogné) et un petit 'clip' de plastique d'une demi-coque extérieure a été arraché (la coque extérieure droite est devenue branlante, mais les deux vis en place la maintiennent toujours bien). Un support de pédale métallique est tordu, mais toujours parfaitement stable. La poigné magnesium est légèrement rayée. C'est tout pour les dégâts. Enfin et surtout, du fait de sa suspension et de l'excellente répartition de sa masse (avec juste ce qu'il faut de batteries, pas plus 😉 ), une qualité de glisse sensationnelle, suprême, la meilleure que j'ai expérimentée, en regard de la Ninebot One Z, de la KS-18L et de la GW MSX (que j'ai eues) et de la Veteran Sherman (que j'ai essayée quelques kilomètres). C'est tout doux, c'est tout fluide, c'est tout bon. Je ne doute pas que les futures roues à suspension feront aussi bien en termes de confort et de qualité de glisse, mais je ne vois pas comment elles pourraient faire mieux. Cependant, je ne conseillerais pas vraiment cette roue aux débutants, ni aux wheelers qui n'ont jamais eu de 18 pouces auparavant. Je pense qu'il vaut mieux en avoir chié un minimum auparavant et savoir investir davantage d'efforts physique que sur une 16 pouces pour pouvoir apprécier cette grande roue, qui est pourtant incroyablement maniable dans cette gamme de pneu. Mon avis sur la «révolution» des roues à suspension : Je me fous (presque) du confort apporté : c'est la qualité de l'expérience de glisse qui m'intéresse. Je ne crois pas qu'elles soient plus sûres que les autres : d'abord la sécurité est une notion trop vague pour que je l'invoque, ensuite ma prise de risque se trouvera certainement augmentée avec l'aisance procurée par l'amortissement. Ce qui m'a particulièrement frappé sur cette S18, c'est l'élargissement du champ des possibles, et des perspectives d'utilisation : sauts et franchissements (trottoirs / escaliers) deviennent amusants (j'ai pas dit obligatoires) et le contrôle de la roue se trouve magnifié. Pour l'égo, c'est un problème : j'ai maintenant l'impression de régresser quand je remonte sur une roue dépourvue de dispositif d'amortissement. Et le fait de poser un pied au sol pour gravir un trottoir ... pffff ... et pourquoi pas se déchausser tant qu'on y est ?! Enfin, beaucoup de terrains impraticables me semblent maintenant accessibles. Je souhaite à terme parcourir des sols champêtres sans chemin ou criblés d'ornières de tracteur. Pour le fun, ou pas, on verra. Merci de m'avoir encouragé à donner un avis, juste par goût de la contradiction 😉 Cette vidéo ne propage pas une rumeur, mais exagère une expérience personnelle. Le problème est généralement qu'une visibilité exceptionnelle (à cause du format vidéo, ou de la portée du canal de diffusion, ou de la notoriété du pilote, etc.) transforme la réalité (une multitude d'expériences différentes) en caricature. J'espère modestement contribuer à équilibrer ce biais.

<hors-sujet> C'est bien compréhensible. Allez, je te donne un bon plan : @Fronteix se fera une choix de te confectionner un adaptateur Lenovo-KingSong pour la modique somme de 25 euros l'unité (prix d'ami 😉) Je te laisse en discuter avec lui 🙂 </hors-sujet>

il faut savoir lire les avis contradictoires et ne pas généraliser les premières déceptions 🙂 Bien sûr je comprends qu'il ne s'agit que d'un avis : s'il était empiriquement fondé (avec une ou plusieurs expériences personnelles), alors il n'y aurait pas lieu de le contester. Mais là, non, je conteste : je ne vois aucune fatalité parmi les défauts que tu évoques, entre l'étape (dépassée) du prototypage et celle (inatteignable) de la perfection, il y a déjà de quoi convaincre / convertir bien des wheelers avec ces roues suspendues 🙂

Ces fiches risquent d'être un peu chères et / ou branchées selon le standard Lenovo à réception. juste une idée : ne serait-il pas plus simple (et moins cher) de souder des fiches intermédiaires (par exemple XT30 ou XT60) en sortie des chargeurs dont tu disposes ? Ça impliquerait «juste» de sectionner le câble du chargeur KS pour réutiliser sa fiche sur d'autres chargeurs modifiés de la même manière.

mmmmh ... 🤔 2 ans de recherche pour InMotion, 1 an pour KingSong ... 6 mois (?*) pour Gotway (probablement sans compter le temps de conception de leur 'hollow motor')... Cette affirmation tient-elle d'une recherche approfondie et sérieuse ? ou s'agit-il d'un petit tacle venant d'un wheeler de l'ancien monde ? 😉 * pas taper, je dis ça au pif 😁

ça va couiner 😉

Je n'ose pas présenter ma réaction exaspérée comme une «solution», en tout cas pas sans y mettre des guillemets 🙂 En réalité l'idée est celle d'Ecodrift. Elle apparaît dans leur longue note technique sur la S18. Dans cette note, l'avertissement est clair : forcer le ressort à rentrer dans son sillon n'apporte qu'une satisfaction provisoire, en attendant une vraie solution. edit : ce protecteur de câble de moteur pour la S18 ressemble déjà beaucoup plus à une solution. Son auteur prétend écarter la partie responsable du frottement de 3,5 mm et ainsi empêcher le contact avec le câble moteur. La pièce imprimée est proposée sur eBay pour 7 dollars.

il suffit d'imaginer un wheeler assis sur une suspension en mouvement 😊 edit : Je pense que la InMotion V11 tiendra encore mieux le rôle de sex toy, pour qui saura percer la selle à un endroit judicieux.

L'épaisseur cumulée des matériaux est à l'origine de tout ce problème de frottement, je pense aussi. Tout se joue probablement à un ou deux millimètres. Il me semble qu'en lieu et place de cet espèce de ressort de protection gaîné de plastique, une sorte de cale creuse aurait pu protéger le câble et le maintenir dans son emplacement sans risquer de s'exposer à la partie mobile de la coque externe.

La «gaîne» métallique en spirale est toujours bien là, c'est l'essentiel. Le jour où les frictions éventuelles de la suspension commenceront à la détériorer, je lui redonnerai un coup de masse sur la tronche pour la remettre dans son emplacement et lui enlever l'idée de dépasser... en attendant que KS (ou un wheeler bricoleur) nous ponde une pièce de protection plate, lisse et parfaitement adaptée à cette tâche.

Avant que les bricoleurs technophiles comme @sbouju ne désignent cette partie plane de la S18 comme le lieu de prédilection de leurs expérimentations, je me permets de clâmer haut et fort que cette même partie plane est aussi très confortable et parfaitement adaptée, en hauteur notamment, au repos de mon séant, sans recours à aucun autre accessoire.

Pour ma S18 le «couinement» a disparu en même temps que la gaine plastique qui recouvrait la protection en spirale métallique du câble moteur, au dessus de la pédale gauche.

<HS>Le prix de la S18 c'est ~2200 euros. Ça paraît très cher, mais elle les vaut (par contre je ne mettrai jamais une somme pareille dans un engin à moteur thermique)</HS> J'ai surtout l'impression que la pression n'est pas la spécialité de KS et qu'ils passent commande des accessoires avec précipitation. Et si la pompe avec levier était tout simplement plus récente que celle qui n'en a pas ? Du coup, le fournisseur pourrait aussi profiter de KS pour écouler ses stocks. Edit : cette pompe fait son boulot, mais pourrait mieux faire.

Juste pour info, ce bouton est prévu pour un réglage fin : une pression longue sur ce bouton ne laisse pas échapper davantage de pression qu'une pression courte.

La vache. Avec joie, merci 😉 👍

Ce bouton est bien présent sur la pompe fournie avec la KS-S18. Peut-être ne m'en suis-je pas servi convenablement. Je vais insister et voir s'il peut convenir comme commande d'ouverture de valve.

Je l'ai constaté aussi, il ne s'agit pas d'un bug, mais d'une fitchure : la S18 hérite du mode «veille après charge complète» de la KS-16X. Lorsqu'il est actif, ce mode empêchera la charge. En effet, comme tu le crains, les batteries se déchargeront légèrement. Il n'y a pas, en revanche, de décharge des batteries en dehors de ce mode veille. edit : on restera très loin je pense du mode «vampire» de la Ninebot One Z10, qui dans mon cas s'était déchargée complètement après une quinzaine de jours sans utilisation. Pas d'extinction totale de la KS-16X après une journée en mode veille, je crains que ce soit pareil pour la KS-S18 😕 Je me demande comment procéder à un «équilibrage de la tension des cellules Li-Ion» dans ces conditions 🤔

Il me semble qu'il n'y a rien de tel sur la pompe fournie (GIYO 300 PSI). Le dévissage du raccord après ajout de pression est assez difficile et rarement aussi rapide que je le voudrais. Le verrouillage (levier bleu en position '+') ne semblait pas changer grand chose la dernière fois que j'ai essayé, mais je vais vérifier avant de confirmer. Il existe une version «avec levier» de la même pompe, j'envisage de la commander :

Voici les réglages que j'ai expérimentés (69 kg max tout équippé) pilotage souple (mon préféré pour l'instant) : 165 PSI pour la chambre positive, 85 pour la chambre négative. pilotage dur : 180, 90 PSI pilotage extrême (mode wallaby / aïe mes lombaires) : 210, 100 PSI. J'ajoute généralement ~10 PSI à la pression visée (surtout pour la chambre négative) car je les perds presque toujours en déconnectant la pompe de la valve. Je règle la mollette de réactivité au max-3 (rotation max dans le sens anti-horaire, moins 3 crans). Le pilotage en mode dur/ultra-dur me plaît assez, mais je constate un défaut de conception de ma S18 : l'amortisseur vient buter sur la partie haute de la coque intérieure, au niveau des fixations, dont il se rapproche beaucoup trop. L'amortisseur s'en trouve bloqué aléatoirement, l'effet s'estompe en baissant la pression.

C'est une formidable «première monture» que tu as là 🙂 Bienvenue sur le forum !

Sensations jubilatoires très différentes par rapport à la Z, je dirais. Mais si un effet moins immédiat n'est pas un problème et si l'idée de plier les jambes au point de déplacer tout le poids du corps sur le haut des mollets et les genoux n'est pas rebutant ... alors fonce*. * [edit] cependant pour rappel la S18 reste regrettablement perfectible au niveau des finitions, pour un wheeler qui vient de la One Z ça peut choquer.

OK merci 🙂 Bon ben ce n'est jamais que la troisième fois que cette vidéo circule 😄