Un vélo dans votre cuisine ? C'est SEB qui s'y colle.....
SEB se lance dans la production de vélos électriques
Angell, un vélo électrique connecté assemblé en France
La marque française d’équipements électroménagers s’associe avec la start-up Zebra pour fabriquer, en Côte d’Or, des vélos électriques haut de gamme.
Le site historique de SEB à Is-sur-Tille, créé en 1976 et fort aujourd’hui de 200 salariés, sera en charge de l’assemblage du vélo Angell, avec les premières livraisons prévues dès cet été.
L’engin imaginé par Zebra, la nouvelle start-up de Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, est un vélo électrique intelligent. Ce deux-roues « urbain connecté » est équipé d’un moteur de 250W promettant 70 km d’autonomie, de systèmes de sécurité innovants (retour haptique dans les poignées, alarmes anti-vol, détecteur de chute) et d’un écran tactile de 2,4 pouces.
Un cockpit intelligent et personnalisable qui peut tout autant offrir un guidage GPS, qu’afficher la météo, proposer le meilleur programme de pédalage ou calculer les calories consommées.
2000 précommandes
Lancé en novembre, Angell a déjà séduit plus de 2000 utilisateurs, qui ont pré-commandé le vélo. Au vu de l’engouement des Français pour ce mode de déplacement, en particulier depuis le déconfinement, SEB pourrait bien avoir misé sur le bon cheval en s’associant à Zebra pour sa fabrication.
Pour l’entreprise française, qui est également entrée au capital de la start-up, cette diversification est nécessaire, comme l’explique à France Bleu le directeur de l’usine d’Is-sur-Tille :
« C’est stratégique mais c’est dans la continuité. Aujourd’hui, on fabrique déjà des produits haut de gamme mais il faut continuer d’innover et ne pas garder les deux pieds dans le même sabot »
Le site de Côte d’Or n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard. Il produit déjà des équipements innovants signés SEB, tels que la friteuse sans huile Actifry.
Vu sur http://www.francesoir.fr/societe-economie/seb-se-lance-dans-la-production-de-velos-electriques
Direction SEB à Is-sur-Tille ce matin, dans cette usine du groupe mondialement connu pour son petit électroménager, un atelier a été entièrement réaménagé pour accueillir la fabrication d'un vélo électrique et connecté . Il sera distribué sous la marque Angell, avec laquelle SEB s'est associée.
La société SEB, comme les autres entreprises françaises, n'a pas été épargnée par la pandémie de coronavirus. Mais la marque française, installée en Côte-d'Or, et mondialement connue pour son petit électroménager, a repris très progressivement son activité. "La priorité a d'abord été la santé de nos salariés, mais une usine comme la nôtre ne peut pas fonctionner en télétravail alors depuis le 6 avril nous avons repris très progressivement et depuis une semaine 100% des salariés de l'usine qui pouvaient travailler, ont repris", explique Sandrine Vannet, la directrice générale de SEB, qui précise, "on est à peu près à 80% de notre activité" Et parmi les prochaines activités du groupe, il y a le projet "Angell" du nom de ce "vélo électrique et intelligent" selon les termes du groupe. Un projet qui remonte au début de l'année, fruit d'une rencontre entre le PDG de SEB et le patron de la société du même nom.
La fabrication devrait débuter cet été
Dans cette collaboration SEB s'est engagé à fabriquer les premiers cycles cet été. "On est donc au tout début", précise Sandrine Vannet, la directrice générale de SEB, "l'atelier a été entièrement réaménagé pur accueillir cette future production. nous n'en sommes qu'à l'étape des pré-séries."
Un vélo épuré et connecté
Une quinzaine de salariés travailleront dans cet atelier, qui est pour le moment vide mais où l'on peut découvrir un modèle d'Angell. Ce vélo, épuré, a été imaginé par Ora-Ito, un designer français. "Il est composé en majorité d'aluminium et de carbone et les soudures ont été masquées" décrit Stéphane Zenadja, en charge du projet Angell chez SEB. "Sa conception permet de contenir son poids sous les 14 kilos ce qui en fait un vélo électrique très léger, il n'a pas de dérailleur, le moteur est asservi aux besoins."
Connecté pour piloter un GPS ou connaitre le taux de pollution
A la place de la potence, "il y a un écran tactile, et une fois connecté au smartphone de l'utilisateur, on peut piloter le GPS, actionner les clignotants grâce à un vibreur sur le guidon ou connaitre le taux de pollution par exemple", poursuit le responsable développement chez SEB. En cas de chute il peut aussi envoyer un message à un numéro d'urgence qui aura été paramétré. Un vélo électrique et connecté, haut de gamme qui coûtera tout de même 2690 euros.
Une innovation stratégique pour se diversifier
Mais au delà des prouesses techniques, c'est avant tout un réel défi que s'est lancé SEB en voulant concevoir des vélos sur son site d'Is-sur-Tille. C'est dans cette usine déjà que sort l'une des pièces maîtresses du groupe, l'Actifry, une façon donc d'envisager l'avenir pour Christian Poulin le directeur de l'usine côte-d'orienne. "C'est stratégique mais c'est dans la continuité, aujourd'hui on fabrique déjà des produits haut de gamme mais il faut continuer d'innover et ne pas garder les deux pieds dans le même sabot, il faut continuer et changer de famille de produit, continuer à former les gens et être compétent."
SEB espère produire dès cet été ses premiers vélos et ensuite en fabriquer plusieurs dizaines de milliers de par an sur son site d'Is-sur-Tille. Un vélo qui sera commercialisé par la marque Angell.