J'ai l'intime conviction que l'eau n'est pour rien dans les problèmes des roulements de la V11. Les billes sont en acier très haute dureté, les chemins de roulement en inox et les joints 2RS d'origine sont...corrects. Pourtant j'ai dû changer mes roulements par des SKF au bout de 1000 km... Mais à présent ma roue parfaitement protégée a 6800 km et roule par tous les temps.
En fait je crois que ça dépend de la taille de nos grains à tous...
Je parle bien sûr de celle des particules de sable que notre wheel foule. Lorsque je fais du tout-chemin je vais dans les bois de Meudon, or il y a là-bas...,là-haut plutôt, un sable très fin appelé Sable de Fontainebleau (Stampien supérieur) et qui est si fin qu'il est utilisé pour les carrières à chevaux. Il occupe le sommet des plateaux de Meudon et Saclay entre 128 et 110 m d'altitude NGF, sous une épaisseur de Meulière de Beauce.
Il suffit dès lors qu'il ait pas mal plu puis de ensuite rouler dans des flaques de boue pour que les supports d'amortisseur en tartine le joint du roulement et que des grains de sable de taille infinitésimale s'introduisent dans le roulement. Et vous savez ce que disent les engrenages des grains de sables : "Ce n'est pas la taille qui compte!"
Mais là, en l'occurence...si.
D'où l'intérêt d'interposer un cache entre le roulement et ses agresseurs microscopiques, pour être tranquille.
Ou bien alors de ne rouler que sur des sables grossiers... 🤔