Ibaloo

Et bien on peut faire coulisser les glissières argentées sans enlever les pédales. Tout l'ensemble "suspendu" glissières+poignées+pédales s'enlève juste en retirant l'écrou rouge qui est en haut de la suspension et en débranchant le câble du bouton coupe-circuit. En comptant les 6 vis qui tiennent les pédales et les 4 qui attachent la poignée à sa glissière ça fait 20 vis de moins à retirer au total. Pas négligeable 🙂

Bien, remontage terminé, voici le compte-rendu avec mes photos, mes petites erreurs et les petits rajouts aux excellentes vidéos ci-dessus. Rappelons que ma roue achetée en octobre 2020 chez Inmotion France a 1 an et environ 3000 km. Et qu'en l'ouvrant pour changer le pneu je perds consciemment mes droits aux 2 ans de garantie légale de conformité. Je vous conseille par conséquent d'attendre la fin des 2 ans de garantie légale pour réaliser cette opération. Outillage : L'outillage n'avait rien de particulier pour un bricoleur du dimanche : 3 clés Allen + une pince multiprise + un cruciforme. La visseuse électrique est LARGEMENT conseillé sauf si vous comptez y passer 48h. Si vous voulez vraiment faire propre rajoutez 2 clés plates : une pour l'écrou rouge du haut et une pour le gros noir qui tient la suspension en bas. Mais les 2 peuvent se faire à la pince multiprise. Démontage : C'était mon premier et je dois dire que j'ai fait quelques petites erreurs. - Contrairement à ce que j'ai fait il est inutile de démonter les pédales. Tout l'ensemble mobile glissières métalliques + pédales + structure tubulaire de la poignée s'enlève d'un bloc une fois qu'on a retiré les "selles" et l'écrou rouge du haut de la suspension. Inutile également de démonter les supports de la béquille. - à l'intérieur j'ai été très agréablement surpris par le peu de poussière après 1 an / 3000 km. Par contre on voit que la roue a vieilli / travaillé. Je ne compte plus le nombre de fois où elle est tombé sur ses blocs optiques avant ou arrière, et forcément ça se voit sur les attaches : Sinon une chose importante sur le démontage : je pensais que l'on pouvait démonter les vis du moyeu de n'importe quel côté mais absolument pas. Je ne suis parvenu à enlever les vis de moyeu que d'un seul côté. De l'autre elle sont rigoureusement impossible à dévisser. En insistant j'ai flingué les pans... 😕. En ce qui concerne le fameux problème de roulement que je n'ai jamais ni entendu ni constaté, vous pouvez voir sur la photo ci-dessus que le roulement est noyé dans la poussière et lorsque je l'ai nettoyé il était comme neuf sans la moindre pointe de rouille. Quand j'ai vu son excellent état après nettoyage j'ai même renoncé à mettre de la graisse. Je ne m'explique toujours pas tous ces problèmes de rouille dans les roulements qui ont été rapportés. Mauvaise série ? Installation du pneu : A me première installation de pneu j'ai commis 2 erreurs : 1) je n'ai pas COMPLETEMENT dégonflé ma chambre. Par complètement j'entends la mettre aussi à plat qu'une chambre neuve. Je l'avais laissée molle à 1/2 - 1 bar comme pour un vélo et c'est une erreur. Il faut vraiment la remettre à plat. 2) j'ai négligé le liquide vaisselle autour de la roue, j'en ai mis seulement un peu au début sur la jante à l'endroit où j'avais mis les démonte-pneu. C'est la grande raison pour laquelle j'ai pincé ma première chambre. Le 25/10 après avoir passé TOUTE la longueur des flancs du nouveau pneu au liquide vaisselle entre le doigt et l'index le pneu est rentré sur la jante en moins d'1 mn et sans aucune difficulté ni aucune pression sur les démonte-pneu. Pour plus de sécurité j'ai utilisé les petits démonte-pneu qui sont fournis pour les roues de trot élec. Remontage : Aucune difficulté à partir du moment où l'on a bien mis les vis de chaque 'ensemble' dans un récipient séparé. C'est au remontage que j'ai réalisé que j'avais enlevé beaucoup de vis inutilement à divers endroits. L'opération prend entre 30 mn et 1h sinon. Conclusion : Le démontage a été très long ( 3h de mémoire ), le remontage beaucoup plus rapide - moins d'une heure. Si j'avais été plus méthodique et moins impatient je n'aurais pas pincé ma chambre. Le pneu rentre sans aucun problème. Je ne vais pas vous en faire un retour maintenant car il n'est pas rodé et a encore ses poils de caoutchouc. Mais mes premières impressions en matière de confort en ligne droite sont excellentes, plus mitigées en revanche sur le comportement et la mise en virage. Le boudin me rassure de toute façon largement plus que le CST d'origine. Je m'habituerais à son comportement avec le temps. J'ai mis 2.5 bars, un poil plus que ce qui est préconisé par le constructeur. Ma belle est chaussée pour l'hiver ! J'ai acheté le pneu sur Amazon, reçu en moins d'une semaine : https://www.amazon.fr/dp/B01JH4VMH4/ref=cm_sw_em_r_mt_dp_07QXEH02AS5H8J72CA2R?_encoding=UTF8&psc=1

Bon et bien malgré les avertissements de @Motard34 et même en ayant fait très attention j'ai pincé ma chambre. J'en attends une nouvelle que je reçois demain et que j'avais commandé au cas où, et cette fois je vais l'enduire intégralement de produit vaisselle au lieu de n'en mettre que sur la jante. Sinon pas grand chose à dire sur le démontage qui est conforme aux vidéos ci-dessus et sans surprise. Les bords du pneu IRC sont vraiment BEAUCOUP plus rigides que ceux du CST et il faut y aller vraiment comme un bourrin pour entrer les flancs à l'intérieur de la jante. Liquide vaisselle moumoune !

Je ne suis pas tout à fait d'accord. La pression d'un pneu est fixée par le manufacturier et elle est indépendante du montage tubeless ou avec chambre. Le TNPF (https://www.tnpf.fr/) a publié une notice claire sur ce sujet en spécifiant qu'il faut suivre la recommandation du manufacturier : https://www.tnpf.fr/vehicules_legers/montage-eventuel-dune-chambre-a-aire-dans-un-pneu-tubeless/?print=pdf Sur ce je me replonge avec joie et entrain sur mon tournevis 😉

Voilà, l'IRC SN26 est bien arrivé. Pas grande chose à dire sur le pneu, c'est clairement de la bonne came qui met en confiance. Par contre les flancs sont extrêmement rigide et je sens que ça va être une belle bataille pour les glisser sur la jante. Au niveau taille comme on peut le voir sur les photos c'est vraiment équivalent. Pour rassurer ceux qui craignent le 90% en hauteur, les 2 font 50-51 cm de diamètre total. Les tailles sont bien rigoureusement identiques. La pression recommandée sur le flanc est de 33 PSI, soit 2,3 bars. Le CST était à 3,1 bars max et 2,4 min. Jusqu'ici tout va bien pour reprendre une célèbre formule cinématographique 🙂. L'opération à cœur ouvert est prévue ce week-end, le temps d'aller chercher des démonte-pneus d'homme et une petite visseuse électrique pour gagner du temps. Si le ciel est avec moi ma belle se baladera lundi en Louboutin version japan ^^

Peu de chance que je laisse la béquille. Je l'ai utilisée peut-être 3 ou 4 fois dans l'année. Principalement dans le hall de la gare Montparnasse et lors d'une nuit sous la tente parce que je ne voulais pas coucher la roue dans l'herbe. Sinon ma roue est sur un socle dans mon appartement et quand je voyage je préfère la poser contre un mur ou la coucher plutôt que passer 20 mn à essayer de trouver une position miraculeusement stable avec cette ù%*¨£¨+° béquille ! Comme je l'ai écrit j'ai roulé 4 ans / 7000 km sur ma roue précédente qui était une ACM16 et qui n'avait pour le coup aucune étanchéité sans connaître d'autre problème que l'oxydation des vis de la coque. Je suis donc pleinement confiant sous pluie battante avec la V11 - si ce n'était ce maudit pneu CST-1488...

Je sais, ça s'est joué entre le Heidenau K66, qui passe également en 80/90 et l'IRC SN26. Je pense que sont deux excellents pneus et deux bons choix pour la V11 pour améliorer l'accroche sans forcément opter pour un pneu à crampons. Je vous en dirais plus lorsque je l'aurais monté sur ma V11 ^^

Je n'ai vraiment pas peur pour les dimensions du pneu. En 80/90 il est moins gros que le CST-1488 qui équipe de base la V11 que j'ai mesuré avec 3,1 bars de pression. Inmotion a prévu large. C'est la partie sur laquelle je suis relativement serein. Pour ce qui est de la graisse @Motard34 effectivement ça peut devenir un nid à poussière qui peut prendre feu si j'en mets vraiment trop. Donc à étaler avec parcimonie. Il me semble malgré tout que c'est la solution la plus fiable pour apporter un minimum d'étanchéité ( on parle de quelques gouttes d'eau qui glisseraient dans le roulement ), en prenant un minimum de risques. Sinon je roule en Bretagne alors l'option "ne pas rouler sous la pluie" n'est pas réaliste ;-). Par contre je dispose de 3 combinaisons de pluie intégrales pour alterner suivant mes goûts. S'il y avait eu un pneu "special pluie" pour scooter en 80/90-14 je l'aurais choisi sans hésitation. Pour l'instant j'ai fait quasiment 3000 km en un an sans rencontrer d'autre problème que ce CST-1488 que je trouve trop glissant, pas agréable et très peu confortable. J'avais ouvert mon ACM16 qui n'avait pour le coup aucune étanchéité après 4 ans / 7000 km, et j'avais été très agréablement surpris de son état. Il n'y avait pas tant de poussière que ça à l'intérieur, alors que les vis de la coque complètement oxydées me faisaient craindre le pire. Le seul problème que j'avais noté étaient des points de rouille assez nombreux au niveau du roulement/moteur. C'est un point faible assez commun aux gyroroues à mon avis, et un peu de graisse devrait améliorer les choses. In grease I thrust !

Justement puisque l'on parle du démontage, jusqu'à la carte mère c'est assez simple. Par contre la partie carte mère me fait frémir. 5 connecteurs sur la partie haute, plus le capteur à effet hall, plus les batteries, ça commence à faire beaucoup. J'ai relativement la frousse de brancher un câble moteur à l'envers ou d'en oublier un. Enfin tant que ce n'est pas celui des batteries ça devrait le faire... de toutes façons j'aurais encore plus la frousse de faire réaliser l'opération par un artisan 🙂 J'ai également pris quelques conseils sur la vidéo de MrElwood ci-dessous : protection des prises batteries, et douceur avec les vis en contact avec le plastique. S'agit pas de visser comme un forcené. Mais la vidéo la plus précise reste celle de Marty Backe sur laquelle toutes les étapes à risque, c'est à dire celles avec les câbles de la carte mère, sont filmées en gros plan. Ce qui m'a encore plus conforté dans l'idée qu'il est facile de se planter en rebranchant les 3 câbles moteurs qui ont la stupide idée de se croiser... J'aurais bien aimé en profiter pour améliorer l'étanchéité avec du silicone, mais de base j'ai vraiment l'impression qu'elle est excellente et qu'il n'y a franchement pas grand chose à rajouter. Pour ce qui est de la protection des roulements la solution avec le cache en plastique ne me plaît pas du tout. Par contre je gaverais bien la zone entre la glissière et le moyeu de graisse pour empêcher l'eau de pénétrer dans le roulement. Le gras c'est la vie ^^.

Teaser : je me suis finalement décidé pour les 1 an / 3000 km de ma V11 pour un pneu scooter mixte hiver/été, l'IRC SN26 en 80/90. Je voulais des sculptures pour être plus en sécurité sur les sols glissants et humides. Et je ne voulais pas de pneu CST. J'ai longuement hésité entre le Shinko SR241, l'IRC SN26, le Heidenau K66 M+S SNOWTEX et le Kenda K262. J'avoue que si le Kenda k262 2.75-14 avait été trouvable simplement en France j'aurais probablement opté pour ce dernier. Ca s'est donc joué entre le Heidenau K66 et l'IRC SN26. L'IRC est tubeless mais son installation avec une chambre ne devrait pas poser de problème sur la jante de la V11. Et j'aurais la sécurité d'avoir un pneu à lamelles, ce qui est mon objectif principal. Le bruit je m'en cogne. J'espère également pouvoir diminuer la pression et j'en profiterais pour mettre du slime dans la chambre à air. Je vous mettrais d'ici 2/3 semaines des photos et je vous dirais ce que j'en pense. Merci à @Motard34 pour la vidéo de démontage, je vais grandement m'en inspirer.

Tous les phares des gyroroues actuelles sont trop faibles et surtout éclairent beaucoup trop bas. Le pire de tous etant celui probablement celui de la V11 que je possède et qui éclaire correctement et uniformément à 3 m devant la roue, ce qui est complètement inutile à 35 km/h. L'éblouissement des automobilistes c'est une légende urbaine. Aucun phare de gyroroue actuel n'est assez puissant ou assez haut pour réussir cet exploit. Et de très loin.

Je comprends d'autant mieux Motard34 que j'ai évidemment eu les mêmes hésitations. Tout d'abord cette mise à jour ne touche que le bluetooth qui ne sert qu'aux applications ( EUC world, Inmotion, etc... ). Elle facilite la connexion qui avant pour moi ratait une fois sur deux. Elle est donc loin d'être indispensable. Pour se lancer dans l'aventure il faut : 1) désinstaller l'appli Inmotion puis réinstaller la dernière version qui se trouve sur le playstore. Je ne comprends pas pourquoi elle ne se met pas à jour automatiquement comme toutes les applis... 2) allumer la roue puis la mettre sur sa béquille en la gardant allumée. 3) lancer l'application Inmotion. Si l'appli ne propose pas d'installer la mise à jour, aller dans les paramètres et demander une vérification de mise à jour. Puis cliquer sur installer. 4) la phase périlleuse : le téléchargement et l'installation commencent. J'ai laissé la roue et mon smartphone (en 4G) une bonne heure dans cet état sachant qu'aucun bip ou aucune indication n'est venue signaler que la maj était terminée.... C'est par conséquent avec une rivière de sueur le long de ma colonne vertébrale que j'ai éteint puis rallumé ma roue. Sans problème fort heureusement. 5) si la maj avait foiré il est normalement possible de procéder à une réinitialisation complète de la roue en gardant le doigt appuyé sur le bouton d'alimentation pendant 1 mn. Mais je n'ai pas eu à le tester fort heureusement.

C'était l'ancien firmware ça, le BLE a été mis à jour :

Pareil pour moi, et de mémoire c'est la deuxième fois que je suis contraint de procéder de la sorte. C'est franchement agaçant. Surtout qu'il s'agissait simplement d'une mise à jour du firmware bluetooth, donc sans impact sur la conduire. Se faire autant suer pour un truc inutile ca met les nerfs.

La logique c'est de contrer la Monster, mais est-ce que c'est encore pertinent de le faire en 2021 sans suspension ? Personnellement j'en doute.

Le problème ce ne sont pas les PADS, mais la mauvaise gestion électronique de la roue par Inmotion. Les pads viennent compenser un problème de programmation. Je suis certain que l'on peut facilement réduire la vitesse max à 45 km/h et être beaucoup plus agressif sur l'inclinaison des pédales, et donc favoriser le couple donc les accélérations et les freinages. C'est juste qu'Inmotion a fait le choix de la vitesse max...

Il serait plus utile de montrer côte à côte une Abrams et une Monster. Je pense que l'Abrams est plus petite que sa concurrente. Après est-il judicieux en 2021 de réaliser une roue de cette dimension et poids sans suspension, je pense qu'il y a matière à débat.

Il y a quand même une différence de dureté entre la neige et le bitume. Il suffit de tenter de rouler une boule de goudron pour s'en convaincre... L'amortissement de 2,5 cm de chambre à air n'est pas équivalente à celle de 50 cm de poudreuse. Les sensations de glisse très proches entre la gyroroue et le ski sont trompeuses. Les articulations et le dos trinquent. Je suis certain que la plupart des pratiquants peuvent témoigner qu'il y a des jours où ça chauffe dur au coccyx et aux genoux. La suspension on ne la réclamait pas pour aller faire des cabrioles au skate park.

Je suis d'accord. Sauf que je pense que les roues VRAIMENT off-road, c'est à dire avec des suspensions de 240 mm de débattement capables d'encaisser des parcours chaotiques et pas simplement les imperfections de la chaussée, et bien ça n'existera tout simplement jamais, ou alors à un tarif totalement prohibitif. Il est illusoire d'espérer. Donc je pense qu'il existe 2 catégories réalistes et une catégorie irréaliste 🙂

2500 km effectués. Aucun souci rencontré. Les roulements roulent toujours aussi vite et sans bruit. Prochaine étape : changer ce maudit pneu que je déteste. ( Photo prise le 02/09/2021 en bord de l'étang du Corra ) Je rajouterais que malgré les chocs liés à mes 3-4 trajets Paris-Rennes en TGV par mois je n'ai arraché depuis le 08/10/2020 ni la béquille ni le cache de protection des prises d'alimentation. Ce qui, en considérant que la roue passe la plupart des voyages écrasée dans le local bagage sous 2 à 3 sacs n'est pas un mince exploit. Pas de miracle en revanche concernant les traces de frottements, mais je préfère ces traces au fait de défigurer la roue en lui collant des bumpers en caoutchoucs un peu partout.

Je ne suis pas du même avis @Exo. Les montants noueux sur les angles lui donnent un aspect plus viril que la Sherman. Ça rappelle les lianes, la jungle, tarzan et ça colle bien avec son credo affiché : "off road". Maintenant j'ai une idée assez arrêté sur les gyroroues et leur usage. Pour moi il n'y a que 2 familles : les roues pour la ville avec un centre de gravité et des pédales basses, légères et faites pour des courts trajets < 30 mn, et les roues faites pour enquiller les heures et les km, qui doivent être équipés de suspensions. Avant de prendre une bronca générale, je reprécise que c'est MA vision de la gyroroue. Et malheureusement l'Abrams aussi jolie soit-elle ne rentre dans aucune de mes catégories 😕

En terme de confort RESSENTI je suis quasiment d'accord avec cette analyse au sens ou j'ai été très déçu par le confort de la V11 quand je l'ai reçue. Les 500 premiers km j'ai passé mon temps à modifier les valeurs de suspension, pression du pneu, etc... Je n'arrivais pas à retrouver les sensations d'amortissement d'une véritable suspension comme on peut en avoir en voiture, à moto ou même en VTT. Mais le truc c'est que j'ai été opéré - mal - des ligaments croisés du genou plus jeune après un accident de rugby. Et sur TOUTES les roues sans suspension sur lesquelles je suis monté, quel que soit le diamètre du pneu et la taille de la roue, de 16 à 22", j'ai systématiquement une entorse du genou au bout de 45mn-1h. J'ai essayé avec pression haute et basse sur le pneu et ça n'y change rien. Alors que sur la V11 je n'ai aucun problème, même après des raids de plusieurs heures. J'ai même fait quasiment 4h de route sans pause et sans ressentir de douleur particulière. Alors vous faites ce que vous voulez avec vos articulations les gars, après tout peut-être que vous vous en moquez d'avoir des éponges à la place des genoux dans 10 ans, mais à votre place j'y réfléchirai à deux fois avant de rejeter les gyroroues à suspension 😉

Des roulements qui frottent c'est un peu de bruit et une diminution de 10% de l'autonomie grand max. Franchement pas de quoi m'affoler. Avant que ça ne devienne dangereux on peut en faire des centaines de km. Autant je reconnais que quand ça arrive c'est très agaçant d'émettre un grincement permanent - ça m'est déjà arrivé en voiture. Autant sur le plan de la sécurité on ne risque rien. Ensuite si ça arrive avant les 2 ans d'achat de la roue c'est totalement pris en charge par la garantie légale de conformité. Deuxième raison pour laquelle je ne m'inquiète pas.

J'admets volontiers que je fais un refus dogmatique vis à vis des pads. Et je maintiens que si elle est si désagréable à conduire c'est parce qu'Inmotion a fait des choix très - trop - conservateurs pour des raisons de sécurité, ce qui explique pourquoi j'ai autant de difficulté à la faire bipper. C'est un mal pour un bien en quelque sorte.

Je préfère effectivement et sans aucune hésitation les algorithmes des autres marques. Je n'envisage pas pour l'instant de changer de roue avant 4 ans / 10.000 km. Le mieux est l'ennemi du bien et hormis l'algo - qui peut facilement s'améliorer via un firmware - je n'ai rien à lui reprocher. Après 1 an de transports en TGV ma béquille et le cache pour les prises sont toujours intacts malgré les multiples traces des frottements que la roue a subi. C'est vraiment du solide. Elle ne bippe JAMAIS. Je peux lui mettre des accélérations débiles à m'arracher les ligaments des chevilles, je n'arrive pas à la faire bipper - sauf à prendre des risques hors norme complètement inconsidérés. C'est rassurant, même si c'est paradoxalement la roue la plus désagréable à piloter sur laquelle je sois jamais monté.