TexMurphy Posté(e) le 21 novembre 2019 Partager Posté(e) le 21 novembre 2019 Le vélo électrique est à la mode, et aiguise les appétits... attirant les investisseurs les plus divers... Le dernier en date, le fondateur d'un site de rencontre Le créateur de Meetic, Marc Simoncini, se lance dans la mobilité urbaine avec Angell, un vélo à assistance électrique léger et connecté. Ce VAE mise sur l'intégration et le design pour séduire, chassant sur le terrain des vélos Cowboy ou VanMoof. L'avis des Numériques ici Les start-up se lançant dans la mobilité électrique et notamment le vélo à assistance électrique se comptent par dizaines. Alors, quand on entend parler d'un énième vélo urbain design, on y regarde à deux fois avant d'approfondir le sujet. Pourtant, l'Angell fait bel et bien partie de ceux qui attirent l'attention. Pour son design, certes, mais aussi parce que l'un de ses créateurs n'est autre que Marc Simoncini, célèbre entrepreneur de 56 ans qui a fondé Meetic en 2001 et s'est associé à Jules Trecco pour fonder l'entreprise Angell. Les deux compères n'en sont d'ailleurs pas à leur coup d'essai dans le petit monde du vélo, ayant déjà fondé en 2016 Heroïn Bikes, une marque spécialisée dans les vélos de course haut de gamme. Moins de 14 kg et un design qui ne laisse pas de marbre Présenté à Paris lors d'une conférence de presse, ce vélo résolument urbain se range dans la catégorie des VAE légers qui entendent bien ne pas sacrifier le design et la partie cycle sous couvert d'électrification. C'est ainsi un cadre en aluminium gris métallisé à la géométrie originale qui nous est présenté, profitant à première vue d'un beau niveau de finition et associé à une fourche en carbone qui pourra absorber une partie des vibrations. Pas de suspension donc, mais en contrepartie une masse limitée à 13,9 kg, ce qui est très léger pour un vélo électrique (la plupart dépassant les 20 kg habituellement et le Cowboy Sport V2 affichant 16,1 kg sur la balance). Le moteur est pour sa part intégré dans le moyeu de la roue arrière, comme cela se fait souvent quand on veut conserver un cadre classique où il n'y a pas lieu d'intégrer un moteur au niveau du pédalier. Une batterie compacte avec feux et clignotants intégrés La batterie de 360 Wh se charge en 2 h et ne pèse que 2 kg, mais ne loge pas dans le cadre, Angell faisant le choix de la fixer sur l'arrière du tube de selle. Un choix esthétique et fonctionnel qui ne plaira pas à tous, donnant l'impression que le vélo possède un porte-bagages. Il n'en est hélas rien et cela bridera donc forcément les capacités de transport du vélo — un panier de transport en bois peut néanmoins être installé à l'avant. Positionnée à cet endroit, la batterie gagne cependant une autre fonction en intégrant directement des feux arrière, des clignotants et un témoin de freinage ; malin. Cockpit tout-en-un avec écran tactile intégré Des clignotants et un feu, on en trouve d'ailleurs aussi sur le guidon, intégrés respectivement dans les poignées et sur l'avant du cintre (phare intégré signé Spanninga). Cintre qui ne fait qu'un avec la potence pour mieux intégrer toute l'électronique du vélo, et notamment un écran LCD couleur et tactile de 2,4 pouces servant à afficher les informations de l'ordinateur de bord et même les instructions de navigation GPS. De petits moteurs de vibrations sont également intégrés pour indiquer à l'utilisateur quand tourner, évitant ainsi d'avoir à regarder l'écran régulièrement. Antivol et géolocalisation de série Angell vise aussi la sécurité, hébergeant une puce 2G (servant aussi aux mises à jour automatiques à distance) et un GPS pour géolocaliser le vélo et alerter son propriétaire en cas de vol. Des capteurs de mouvements sont également présents pour détecter une éventuelle tentative de vol et déclencher une alarme (niveau sonore non précisé), le cas échéant. Un fixie motorisé Au niveau de la transmission, Angell se la joue fixie en faisant le choix d'un mono plateau 42 dents entraînant la roue via une chaîne et un unique pignon de 16 dents. Pas de changement de vitesse donc, comme sur le Cowboy Sport V2Cow, mais pas de courroie non plus hélas, qui aurait permis de réduire l'entretien. L'utilisateur ne peut compter que sur l'assistance du moteur pour l'aider à grimper ou à démarrer sans trop avoir à forcer. Le fabricant ne précise malheureusement pas le couple du petit moteur moyeu intégré, se contentant d'afficher sa puissance de 250 W on ne peut plus commune. Le moteur du Cowboy Sport V2, pour sa part, affiche 30 Nm de couple, ce qui s'avère juste suffisant pour venir à bout des grosses montées si l'on ne rechigne pas à appuyer assez fort sur les pédales. Gageons qu'avec seulement 14 kg, l'Angell restera assez facile à emmener, mais il faudra bien un test pour le déterminer. Le freinage devrait en tout cas être assez efficace grâce aux freins à disque Tektro HDR 310 et aux pneus Michelin Protek (700x35c) assurant a priori une bonne adhérence. Le niveau d'assistance en question En matière d'autonomie, on nous promet jusqu'à 70 km en utilisant sans doute le plus faible mode d'assistance baptisé Fly Eco (le mode Fly Free n'en étant pas vraiment un puisqu'il s'agit de rouler sans aucune assistance). Pour profiter d'un peu plus d'aide, on optera plutôt pour le mode Fly Dry qui, comme son nom l'indique, promet d'arriver dans un état à peu près sec au travail, tandis que le mode Fly Fast délivrera toute la puissance du moteur pour rendre les trajets moins fatigants encore et profiter de meilleures accélérations. Un tarif plutôt haut de gamme, comptant ou à crédit Reste donc à évoquer le prix de vente qui se positionne tout de même sur la fourchette haute pour un vélo de ce type, car il faudra débourser 2 690 € pour s'offrir un Angell. Les précommandes sont ouvertes (269 € d'acompte à verser) et les premières livraisons sont attendues pour le printemps 2020. L'Angell est par ailleurs assemblé en France et sera commercialisé évidemment dans l'Hexagone, mais aussi en Belgique, au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne. Une offre de crédit à 0 % sur 36 mois permet également de s'acheter le vélo pour 74,90 €/mois, tandis qu'une assurance casse et vol est proposée à 9,90 €/mois. https://angell.bike/produit/ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jpnbhd Posté(e) le 26 novembre 2019 Partager Posté(e) le 26 novembre 2019 Bof, Ca reste un vélo assez banal, alors que l'iphone dont il revendique l'aspect révolutionnaire ne ressemblait à aucun téléphone. Pas mal de fautes de goût, une chaine tout ce qu'il y a d'archaïque, la fixation de roue arrière inesthétique, les leviers de freins qui pointent vers l'avant, on aurait pu imaginer des poignées tournantes épurées pour commander les freins, le moteur tout ce qu'il y a de classique, prendre exemple sur les tricheurs du tour de France qui arrivent si bien à cacher leurs moteurs et batteries dans le cadre. Steeve Jobs aurait sûrement piqué une grosse colère en voyant ça si il avait eu à mener un tel projet. 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JYL25 Posté(e) le 1 février 2020 Partager Posté(e) le 1 février 2020 Bonne analyse, je suis complètement d'accord avec vous ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Techos78 Posté(e) le 1 février 2020 Partager Posté(e) le 1 février 2020 Le 21/11/2019 à 18:34, TexMurphy a dit : (...) on optera plutôt pour le mode Fly Dry qui, comme son nom l'indique, promet d'arriver dans un état à peu près sec au travail, (...) Amusant, surtout quand on n'a pas monté de garde-boue... 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mississippi44 Posté(e) le 15 février 2020 Partager Posté(e) le 15 février 2020 marrant!!!!, les différents mode d'assistances existe depuis longtemps sur un VAE , capacité et marque de la batterie inconnue,carateristique et marque moteur inconnu , roue inconnue ,moyeux inconnu ,pédalier inconnu, géometrie du vélo inconnue et des grosses erreurs comme la position de la batterie ,le guidon qui rappel les vélos de loc des villes. mais la plus grosse erreur reste le choix d'une chaine à maillons(produit chimique+gants+chiffon pour nettoyage) au lieu d'une courroie( eau chaude+brosse à dents suffit pour le nettoyage).C'est 700euros plus chère q'un cowboy et je vois rien qui JUSTIFIE un tel écart de prix pour avoir eu un cowboy pendant 4 mois que je déconseille également. Pour 2690 euros vous avez un vélo en carbone à équipement correct entre 8 et 9 kg ,OU UN bon VAE de marque avec moteur BROSE,BOSCH,YAMAHA,SHIMANO,ET FAZUA. pour ma part j'utilise un fitness spécialiser SIRRUS de 2012( moins de 500euros ) et un VAE( 10/2013) de marque tout équipé pour pour les jours pluvieux à 2250 euros.Dans l'avenir vous aurez droit aux testeurs qui vous ferons 10 lignes sur le design,10 lignes sur l'appli mais une ligne sur le plus importants. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TexMurphy Posté(e) le 20 mai 2020 Auteur Partager Posté(e) le 20 mai 2020 (modifié) Un vélo dans votre cuisine ? C'est SEB qui s'y colle..... SEB se lance dans la production de vélos électriques Angell, un vélo électrique connecté assemblé en France La marque française d’équipements électroménagers s’associe avec la start-up Zebra pour fabriquer, en Côte d’Or, des vélos électriques haut de gamme. Le site historique de SEB à Is-sur-Tille, créé en 1976 et fort aujourd’hui de 200 salariés, sera en charge de l’assemblage du vélo Angell, avec les premières livraisons prévues dès cet été. L’engin imaginé par Zebra, la nouvelle start-up de Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, est un vélo électrique intelligent. Ce deux-roues « urbain connecté » est équipé d’un moteur de 250W promettant 70 km d’autonomie, de systèmes de sécurité innovants (retour haptique dans les poignées, alarmes anti-vol, détecteur de chute) et d’un écran tactile de 2,4 pouces. Un cockpit intelligent et personnalisable qui peut tout autant offrir un guidage GPS, qu’afficher la météo, proposer le meilleur programme de pédalage ou calculer les calories consommées. 2000 précommandes Lancé en novembre, Angell a déjà séduit plus de 2000 utilisateurs, qui ont pré-commandé le vélo. Au vu de l’engouement des Français pour ce mode de déplacement, en particulier depuis le déconfinement, SEB pourrait bien avoir misé sur le bon cheval en s’associant à Zebra pour sa fabrication. Pour l’entreprise française, qui est également entrée au capital de la start-up, cette diversification est nécessaire, comme l’explique à France Bleu le directeur de l’usine d’Is-sur-Tille : « C’est stratégique mais c’est dans la continuité. Aujourd’hui, on fabrique déjà des produits haut de gamme mais il faut continuer d’innover et ne pas garder les deux pieds dans le même sabot » Le site de Côte d’Or n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard. Il produit déjà des équipements innovants signés SEB, tels que la friteuse sans huile Actifry. Vu sur http://www.francesoir.fr/societe-economie/seb-se-lance-dans-la-production-de-velos-electriques Direction SEB à Is-sur-Tille ce matin, dans cette usine du groupe mondialement connu pour son petit électroménager, un atelier a été entièrement réaménagé pour accueillir la fabrication d'un vélo électrique et connecté . Il sera distribué sous la marque Angell, avec laquelle SEB s'est associée. La société SEB, comme les autres entreprises françaises, n'a pas été épargnée par la pandémie de coronavirus. Mais la marque française, installée en Côte-d'Or, et mondialement connue pour son petit électroménager, a repris très progressivement son activité. "La priorité a d'abord été la santé de nos salariés, mais une usine comme la nôtre ne peut pas fonctionner en télétravail alors depuis le 6 avril nous avons repris très progressivement et depuis une semaine 100% des salariés de l'usine qui pouvaient travailler, ont repris", explique Sandrine Vannet, la directrice générale de SEB, qui précise, "on est à peu près à 80% de notre activité" Et parmi les prochaines activités du groupe, il y a le projet "Angell" du nom de ce "vélo électrique et intelligent" selon les termes du groupe. Un projet qui remonte au début de l'année, fruit d'une rencontre entre le PDG de SEB et le patron de la société du même nom. La fabrication devrait débuter cet été Dans cette collaboration SEB s'est engagé à fabriquer les premiers cycles cet été. "On est donc au tout début", précise Sandrine Vannet, la directrice générale de SEB, "l'atelier a été entièrement réaménagé pur accueillir cette future production. nous n'en sommes qu'à l'étape des pré-séries." Un vélo épuré et connecté Une quinzaine de salariés travailleront dans cet atelier, qui est pour le moment vide mais où l'on peut découvrir un modèle d'Angell. Ce vélo, épuré, a été imaginé par Ora-Ito, un designer français. "Il est composé en majorité d'aluminium et de carbone et les soudures ont été masquées" décrit Stéphane Zenadja, en charge du projet Angell chez SEB. "Sa conception permet de contenir son poids sous les 14 kilos ce qui en fait un vélo électrique très léger, il n'a pas de dérailleur, le moteur est asservi aux besoins." Connecté pour piloter un GPS ou connaitre le taux de pollution A la place de la potence, "il y a un écran tactile, et une fois connecté au smartphone de l'utilisateur, on peut piloter le GPS, actionner les clignotants grâce à un vibreur sur le guidon ou connaitre le taux de pollution par exemple", poursuit le responsable développement chez SEB. En cas de chute il peut aussi envoyer un message à un numéro d'urgence qui aura été paramétré. Un vélo électrique et connecté, haut de gamme qui coûtera tout de même 2690 euros. Une innovation stratégique pour se diversifier Mais au delà des prouesses techniques, c'est avant tout un réel défi que s'est lancé SEB en voulant concevoir des vélos sur son site d'Is-sur-Tille. C'est dans cette usine déjà que sort l'une des pièces maîtresses du groupe, l'Actifry, une façon donc d'envisager l'avenir pour Christian Poulin le directeur de l'usine côte-d'orienne. "C'est stratégique mais c'est dans la continuité, aujourd'hui on fabrique déjà des produits haut de gamme mais il faut continuer d'innover et ne pas garder les deux pieds dans le même sabot, il faut continuer et changer de famille de produit, continuer à former les gens et être compétent." SEB espère produire dès cet été ses premiers vélos et ensuite en fabriquer plusieurs dizaines de milliers de par an sur son site d'Is-sur-Tille. Un vélo qui sera commercialisé par la marque Angell. Modifié le 20 mai 2020 par TexMurphy Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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