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Copenhague à bicyclette, un carnet de route photographique


frabad

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J'ai été faire un tour a Copenhague en 2018 et j'ai, bien sur, fait tout mes déplacements en vélo .

un vrai plaisir, des pistes cyclables partout.

Par contre, beaucoup, beaucoup de cycliste (genre Paris pendant la grève des transports). et des comportements pas toujours top.

dépassement limite, tu te fais klaxonner (sonnetter) voire engueuler si tu ne pars pas immediatement quand le feu passe au vert .

bon ,il y a des gens pressés partout, des cons aussi d'ailleurs !

Modifié par marko
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@marko oui j'imagine que l'effet de la promiscuité est perceptible dans toutes les capitales ...

Cela dit, le fait de favoriser un mode de transport «doux» aura peut-être aussi des effets à long terme sur les mentalités. Dans dix ans (par exemple) l'état d'esprit des habitants de Copenhague sera peut-être plus cool que celui des parisiens ...

Sauf si Paris devient la capitale des wheelers entre temps ! 😁

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à l’instant, fr4bd a dit :

le fait de favoriser un mode de transport «doux» aura peut-être aussi des effets à long terme sur les mentalités

Pas sur, ça fait quand même un sacré moment que la capitale Danoise est une ville cyclable. A mon avis, le comportement de chacun ne change pas, quelque soit le moyen de transport.

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... le comportement de chacun ne change pas ... aussi vite qu'on le souhaite.

J'imagine très bien ce que penserait et comment se comporterait un cycliste que l'on forcerait à reprendre la bagnole 😉

Modifié par fr4bd
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Quelque soit le moyen de déplacement il est difficile en effet de faire cohabiter sur une piste commune les déplacement de chacun. Les motifs sont divers, certains sont pressé pour c raisons, d'autres font leur sport, d'autre se baladent et j'en passe. Il est désagréable de se faire "pressé" lorsque l'on est en balade, de même qu'il est désagréable de tomber sur un rêveur, un indécis quand on est pressé.

Nous sommes peut être cons à tour de rôles !... a méditer 🧘‍♀️

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Il y a une différence de stratégie assez manifeste entre Copenhague et Paris : au Danemark on investit pour que les gens soient naturellement incités à utiliser un moyen de déplacement "doux". Chez, on ne sait que promulguer des interdictions.

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@Cormo Je trouve quand même qu'il y a pas mal de (grandes) villes qui investissent dans du dur pour les transports actifs. A Strasbourg ou à Bordeaux par exemple (pour prendre des majorités politiques différentes), les investissements en voirie ont été très importants. A Paris aussi, du reste : on peut toujours espérer plus et plus vite mais quand même, si certains d'entre vous roulaient à Paris à l'époque de Tibéri, ceux là peuvent mesurer le chemin parcouru, et pas juste à coup d'interdictions.

Et comme on parle de Copenhague, il y a le célèbre Copenhagenize index https://copenhagenizeindex.eu/ qui classe les métropoles mondiales en regard de leurs aménagements pour les vélos (c'est pas les roues mais ça donne une idée puisqu'on roule aux mêmes endroits). Dans les 8 premières villes mondiales, il y en a 3 françaises. C'est pas si mal. Et Paris est la première grosse métropole (Copenhague est beaucoup plus petite). Berlin, 2ème, est très loin derrière (15e). Tokyo est 16e seulement, alors que franchement, les japonais roulent vraiment beaucoup en vélo. Pour Paris, tous les ans on gratte 2 places ces derniers temps (en 2013 : 19e rang). Ca pourrait aller (encore) plus vite mais quand même, on va dans la bonne direction et de telles progressions, ça ne se fait pas juste avec un peu de com à la télé.

Il y a une autre caractéristique bien française : celle de ne pas voir ce qui se fait de bien.

image.thumb.png.8f9f981e070d3b2562dd2b4f6aa5edc2.png

Modifié par tokumeino
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Sur l'évolution et les tendances observables je suis d'accord avec @tokumeino. Mais derrière un investissement se cache souvent une ambition politique. Or je doute que celle de Paris soit à la hauteur de la communication des élus. Je cite l'article référencé en premier post :

Quote

Copenhague s’est fixé pour ambition qu’un déplacement sur deux vers le travail ou le lieu d’études soit effectué à vélo en 2025. Et c’est déjà presque le cas : en 2018, la part du vélo dans les déplacements quotidiens (« part modale ») représentait 49 %, contre 6 % pour la marche, 18 % pour les transports publics et 27 % pour la voiture (1). Par comparaison, elle n’est que de 4 % à Paris, et de 12 % à 16 % pour les villes françaises les moins en retard : Bordeaux, Grenoble et Strasbourg (2).

 

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