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Comment bien tomber ?


Guibz

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Bonjour !

J'avais lu que certains, dans leurs récits de chutes, se félicitaient d'avoir appris à tomber un jour et ainsi limité la casse.
Je suppose que c'est un réflexe venant d'autres sports ou moyens de locomotions.

Pourriez-vous réunir vos conseils ici-même sur les manières de tomber ? J'imagine qu'il y en a des basiques.. j'ai même pas regardé sur google ^^' et d'autres spécifiques à la pratique de la roue et de l'environnement urbain (piste cyclable, trottoirs..)

Comme ça, si un jour on tombe, ou que la roue se coupe carrément, on aura éventuellement le temps de réagir et avoir certains réflexes :)

Merci d'avance ! 

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Hello @Guibz !

Pour ma part, je dirais que la vitesse augmente les risques mais aussi les opportunités de bien tomber. En allant doucement, la chute est généralement plus douce. Mais en allant vite, il est possible d’utiliser la vitesse acquise pour amortir la chute. Ainsi, courir après une chute (ou faire un roulé-boulé ou encore glisser en courbe) minimise considérablement le choc.

En cas de déséquilibre, baisser le centre de gravité. C’est tout bête mais lorsque l’on commence à être déséquilibré, se baisser voire s’accroupir permet de réduire le risque de chute.

Toujours bien amortir en cas de chute. Idéalement, il faut accompagner la chute et bien se plier. Être souple aide vraiment. Par exemple, les skateurs souples se blessent beaucoup moins.

Toujours savoir ou est sa roue. Pour ne pas mettre un pied dessus par mégarde. Essayer d'éjecter la roue loin de la potentielle zone ou tu vas te crasher. Il vaut mieux faire un pet à sa roue plutôt que de faire un grand écart avec un pied sur la roue et l’autre qui traîne derrière…

Protéger sa tête, son entrejambe et toujours tomber de face. Les chutes en arrières sont dangereuses parce qu’on ne peut rien maîtriser et il est difficile d’amortir. Tenter de se retourner avant l’impact. Les chutes en avant, par contre, permettent de « voir venir » et nous autorisent à utiliser nos 4 membres pour négocier au mieux la chute.

Modifié par Risitia
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Pour avoir chuté à trois reprises, dont une chute arrière où j'ai eu beaucoup de chance, je peux dire que c'est essentiellement une question de réflexes. Généralement la chute intervient lorsqu'on ne l'attend pas. Délais pour réagir quasi nuls. Mon conseil du jour : rester attentif, concentré, garder une vitesse raisonnable et surtout regarder la route.

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Il y a 17 heures, Mingyar a dit :

Des expériences de chutes dont j'ai connaissance, certaines personnelles ;), la quasi totalité étaient des chutes 'comme une merde'. Les roulés-boulés élégants, j'en ai beaucoup lu, jamais vu.

Pour l'instant, sur trois chutes, j'en suis à deux comme une merde et un roulé-boulé. Celle où j'ai pu faire une roulade s'est assez bien passée, à part un pantalon troué et une petite égratignure au genou.

Les arts martiaux sont une très bonne école pour apprendre à tomber. Mon problème c'est que les ayant pratiqués il y a fort longtemps j'ai perdu ces réflexes salvateurs. J'envisage sérieusement de reprendre l'aikido pour raffraichir  ma mémoire corporelle, et aussi bien sûr parce que j'adorais cette activité.

Le gros problème de la chute c'est que, comme pour tout le reste, pour que ça se passe le mieux possible il faut s'y entrainer souvent et beaucoup. Et tomber d'une roue sur du bitume est une des pires façons de s'entrainer à tomber. Le mieux est donc de pratiquer sur un tatami, un matelas en mousse, ou au pire de l'herbe. 

Concrètement, l'idée est de rentrer la tête, arrondir un bras dans le prolongement de la courbure du dos pour devenir une "roue humaine". L'impact initial s'effectuant au niveau de la main. Je suis sûr qu'il y a des tonnes de vidéos YouTube qui expliqueront la chose bien mieux que je peux le faire.

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Pareil : ça dépend surtout de ta vitesse.

 

Perso j'ai pris 3 grosses chutes différentes qui permettent de faire le tour des options : l'une à 16/17 km/h, j'ai sauté et ai pu récupérer la vitesse en courant, mais c’était limite. La seconde à 20/22, et j'ai enclenché le mode roulé-boulé automatique (merci les années de judo): très efficace, quelques égratignures et douleurs musculaires, mais rien de sérieux quand on voit les photos de certains sur le forum. La 3ème j'allais autour de 15 km/h, mais le problème c'est que la roue est partie coté gauche et mon corps coté droit.. Dans ce cas pas grand chose à faire à part attendre et agripper à ce qui traine (dans mon cas une barrière le long de la piste cyclable.

 

Je rejoins surtout @vpedro2016 : la plupart des chutes arrivent dans les moments d’inattention  : passé les 10 premiers km, ça devient (pour moi) très difficile de rester parfaitement concentré, et il suffit d'un caillou, d'un trou ou de n'importe quoi qu'on voit 1/10 de seconde trop tard et c'est le crash.

 

Moralité : bien se connaitre, et si on fatigue, alors mieux vaut faire une pause que de forcer et de risquer sa santé.

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Ma femme, qui m'a vu tomber plusieurs fois tout au début, me dit que "je sais tomber", sans doute à cause de mes années de volley-ball. Etre sportif permet d'acquérir certaines attitudes de protection du corps en cas de chute ...

Pour éviter de tomber : 

  • Je reste le plus souvent possible légèrement fléchi au niveau des genoux, pour ne jamais être surpris par une bosse ou un dérapage : Cela m'a sauvé bien des fois !
  • Je regarde intensément le terrain, pour anticiper au mieux un écart de trajectoire. L'anticipation de la trajectoire semble être, pour cet engin plus que les autres, obligatoire, et cela devient un plaisir !
  • Je garde toujours le maximum d'espace autour de moi : Trop de gamelles en voulant frôler un mur, un poteau, un bord de trottoir ... dont le contact d'une pédale fait valser la roue et son conducteur.
  • J'anticipe aussi la trajectoire des autres, piétons (surtout ceux immobiles, qui repartent dans n'importe quelle direction), vélos, voitures ...

Pour minimiser les conséquences d'une chute : 

  • Je ralentis dès que les conditions deviennent délicates : Vitesse minimum pour la chute, si elle arrive ...
  • Je sors toujours protégé : Casque, veste de moto à trous, protège-poignets. Leds avant et arrière sur le casque la nuit.

 

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On peux parler de nos expériences de chute mais il y a plusieurs paramètres qui vont influencer tel que réflexe , vitesse, l'attention portée sur la route, l'environnement et la raison de la chute et par conséquent, d'une cascade à l'autre, la chute peut se dérouler différemment alors pour limiter les dégâts,   le port des protections et une grande vigilance s'impose parce que,même si ta chute est souple et amortie (du genre roulé boulé) cela demeure une perte de contrôle qui blessera quelqu'un d'autre que toi... 

Cela dit, pour une bonne chute, il faut même inconsciemment s'attendre à tomber, telle est mon opinion 

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Le 28/09/2016 à 18:27, Guibz a dit :

Bonjour !

J'avais lu que certains, dans leurs récits de chutes, se félicitaient d'avoir appris à tomber un jour et ainsi limité la casse.
Je suppose que c'est un réflexe venant d'autres sports ou moyens de locomotions.

Pourriez-vous réunir vos conseils ici-même sur les manières de tomber ? J'imagine qu'il y en a des basiques.. j'ai même pas regardé sur google ^^' et d'autres spécifiques à la pratique de la roue et de l'environnement urbain (piste cyclable, trottoirs..)

Comme ça, si un jour on tombe, ou que la roue se coupe carrément, on aura éventuellement le temps de réagir et avoir certains réflexes :)

Merci d'avance ! 

Bonjour Guibz gui

Tu as tout à fait raison de t’intéresser à ce point crucial. Je peux essayer de t'expliquer précisément comment on chute en Aikido, que j'ai pratiqué 10 ans il y a 30 ans, mais en ce qui me concerne c'est comme le vélo, je n'ai jamais oublié les techniques de chute. Une fois la mémoire musculaire acquise, "le corps se souvient" pour toujours. Ces techniques m'ont été utiles toute ma vie dans diverses circonstances. Il n'y a pas qu'en roue qu'on peut chuter...

Chute avant (position de départ pied droit en avant dans la direction de la chute) : on pose la main droite sur le sol devant le pied droit, avec le doigts orientés vers soi. On pose la main gauche juste derrière la main droite avec les doigts vers l'avant dans l'axe de la chute. Le bras droit forme alors un cercle avec le bras gauche sur lequel on roule. après un tour complet les pieds reprennent contact avec le sol et on se retrouve debout dans la situation de départ.

Chute arrière : on recule le pied avant derrière soi en le retournant pour avoir la plante des pieds vers le haut, on s’assoit sur le talon et en formant un arc de cercle avec le dos, on prend contact avec le sol à partir du bas du dos et on roule sur le dos jusqu'au cou. L'autre jambe passe au dessus de soi et  sert de balancier. lorsqu'on veut revenir debout il suffit de rebasculer cette jambe au dessus de soi vers l'avant. Le poids de la jambe permet de se remettre debout sans se servir de ses mains. On peut aussi terminer la chute arrière en basculant la jambe complètement derrière soi, jusqu'à reprendre contact avec le sol derrière la tête avec son pied et revenir debout grâce à l'élan.

A tout moment on garde les yeux ouverts et on regarde ce qui se passe autour de soi, comme pour tout autre déplacement.

Cela peut paraître compliqué mais avec de la pratique c'est très simple et cela devient très vite une "seconde nature". En fait en Aikido on passe sa vie à tomber. Tomber n'est pas perçu comme un risque ou une défaite, c'est juste un déplacement. Mon professeur  disait même que "celui qui chute est plus fort que son partenaire qui provoque la chute car il s'éloigne du danger volontairement". C'est à la porté de tout le monde, nul besoin d'être un Ninja.

C'est bien beau tout cela mais est-ce utile dans la vie courante et en particulier dans la pratique de la roue ?

Je dirais que dans la vie courante j'ai évité de très nombreuses fois de me blesser grâce à ces chutes qui sont vraiment une seconde nature pour moi (même si je suis beaucoup plus lourd qu'à 20 ans et beaucoup moins souple).

Je pense en particulier à une fois ou j'ai très bêtement essayé de tuer un insecte au plafond en équilibre instable sur un tabouret et en "déplaçant mon centre de gravité en dehors de mon polygone de sustentation",  je suis tombé à la renverse vers l'arrière et j'aurais très facilement pu me tuer sur le carrelage de la cuisine ou rester tétraplégique. J'ai par réflexe été chercher le sol avec un pied et esquissé une chute arrière. En fait cela a été tellement vite que je ne suis pas sûr de ce que j'ai fait exactement. Ce qui est certain c'est que je ne me suis fait strictement aucun mal.. Je ne conseille à personne d'essayer et il est inutile de me demander une démonstration. J'ai quand même eu beaucoup de chance cette fois ci. C'était un de ces carrefours décisifs de la vie et un avertissement sans frais. Maintenant lorsque je monte sur le tabouret de la cuisine pour tuer un insecte au plafond je porte un casque... Bien sûr je plaisante :)

En ce qui concerne la roue, je suis beaucoup tombé au début, d'autant plus volontiers qu'une chute avant à très faible vitesse est une situation très proche d'une chute lors de la pratique de l'Aikido. Cela ne m'a jamais fait peur et je n'ai jamais hésité  à la provoquer dans le doute, plutôt que d'essayer de me rattraper lorsque je me sentais partir mal sur la roue. Je ne me suis jamais fait plus mal que quelques éraflures sur les bras, dans le pire des cas.

En roue on est à seulement quelques centimètres du sol.A très faible vitesse on peut tout simplement "sauter" et atterrir sur ses pieds en "abandonnant le vaisseau". Le problème est qu'avec un peu plus de vitesse l'élan rend difficile de rester debout. La chute est alors nécessaire pour dissiper l'énergie cinétique sans se faire mal. Cela reste vrai pour des vitesses raisonnables. Ma roue est bridée à 25Km/h et cela me convient très bien. Il ne faut pas oublier que l'énergie cinétique croit avec le carré de la vitesse.

Il faut aussi relativiser et ne pas oublier qu'un sprinter qui courre le 100m en 15 secondes courre à 24 Km/h. On reste dans des allures atteignables naturellement, sans aucun moyen mécanique. A allure modérée les chutes peuvent se gérer. Il y a encore deux semaines je me promenais sur un trottoir en cours de réalisation le long de la seine. Je n'ai pas vu à un moment que le trottoir n'existait plus et ma roue est partie en vrille sur un sol totalement infernal. Dès que j'ai senti venir la chute j'ai sauté vers l'avant sur mes pieds et enchainé une chute avant. J'étais en manches courtes et je ne me suis même pas fait une éraflure sur les bras, ce qui n'est pas habituel dans cette situation.

Je pense en réalité que le plus grand risque consiste à essayer d'éviter la chute par tous les moyens, par peur de tomber. On peut se blesser gravement de cette manière même en perdant l'équilibre bêtement en marchant sur un trottoir.

Je rejoint cependant @Brome. Ces techniques nécessitent un véritable entrainement dans un Dojo. Je ne peux que te conseiller chaleureusement de t'inscrire dans un cours d'Aikido. Tu verras que cela apporte beaucoup plus que la simple maitrise des chutes. C'est une pratique qui m'a servi toute ma vie.

Je rejoint aussi @Olbom  dans son analyse. La prudence consiste avant tout à éviter de se mettre en situation de risquer de tomber. Je suis complètement paranoïaque par rapport à ce qui se passe autour de moi et j'anticipe le pire tout le temps. Personnellement j'ai BEAUCOUP plus peur pour les autres que pour moi (enfants, personnes âgées souvent terrorisées à notre approche etc...)

Modifié par tzaro
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Un grand merci pour toutes vos réponses et témoignages !

Je suis conscient que apprendre à tomber est quelque chose qui doit se pratiquer, devenir un réflexe.
Mais être au moins un peu au courant de comment on est censé tomber a un côté un peu rassurant :)

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En lisant ce sujet, je réfléchissais aux types de chutes auxquelles on peut être confronté en roue, et aux bons réflexes à avoir pour limiter l'impact.

Dévoué corps et âme à la science de la roue, j'ai décidé de tester un cas que je pensais plutôt rare en roues: la chute veis l'arrière en mode tabouret comme @tzaro, mais à 23-24km/h. Je note ma réception finale d'un magnifique…

:trois:

Peut mieux faire donc. Mais j'avoue que je ne vois absolument pas quel réflexe travailler/adopter: les chutes arrières d'arts martiaux, c'est bien quand on roule vers l'arrière, ou à la limite qu'on est stationnaire.

Pour ma part, je roulais joyeusement sur le bitume, casque au vent, goûtant cette saloperie de confiance des 500kms, quand j'ai tapé droit dans une "bulle de bitume", ces espèces de mini bosses qui se forment parfois sur le revêtement. Enfin, sur le coup, j'ai rien vu venir: un instant, j'étais debout et fier comme un homo sapiens, l'instant d'après j'étais à peu près dans cette position (mais sans valise ni banane):

chute-banane.jpg

Avec un peu d'expérience et un peu de chance, j'ai amorti une partie de la chute sur mes protèges paumes bien maouss (mais en laissant glisser, pour ne pas bloquer ni le bras ni le poignet) et l'autre sur ma fesse gauche. J'ai d'abord été bien content d'éviter le choc au coccyx et à la tête, et de m'en tirer avec un gros bleu à la fesse.

Deux jours plus tard je sens bien que ma hanche, mon coude et mon épaule ont pris un coup, mais moins que mon orgueil, donc ça va.

Par contre, je ne vois même pas quel serait le reflexe idéal d'un cascadeur de l'extrême, à part tenter de le salto arrière complet… :/

Modifié par Willy McWheely
  • +1 1
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Désolé pour ta hanche.

En fait je n'ai encore jamais expérimenté de chute arrière en roue, à part une fois, au début, quasiment à l'arrêt en voulant m'arrêter trop sec.

Si je me rappelle bien je me suis retrouvé sur les pieds en déséquilibre vers l'arrière, ce qui m'a permis d'utiliser la technique décrite plus haut. Ce qui m'a fait peur c'est surtout de voir ma roue continuer sans moi avant d’être arrêtée par un kiosque à journaux 5 mètres plus loin. Il faut vraiment que que les constructeurs insèrent un système d'arrêt en l'absence du pilote. Sinon jusqu'à maintenant j'ai toujours pu convertir  les débuts de déséquilibre en chute avant.

Je pense que cela finira bien par arriver et je te dirai ce que cela a donné (si je suis toujours en état de le faire bien sûr :)  ).

Je pense que le bon réflexe consiste à s'assoir sur son talon, à rentrer la tête et arrondir le dos autant que possible pour éviter au maximum de percuter le sol. Malheureusement il faut s'entrainer car quand on tombe on n'a pas le temps de réfléchir et ce n'est pas sur une roue qu'on peut le faire...

J'essaie aussi de rester toujours plutôt en "appui vers l'avant" sur maroue, comme en ski. Cela m'a d'ailleurs permis de me rendre compte à mes débuts que si on ne peut pas tomber vers l'avant en appuyant sur ses spatules en ski, ce n'est pas exactement la même chose sur une roue...J'ai intégré cette limite dans ma conduite.

Modifié par tzaro
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Merci pour ta réponse @tzaro.

J'ai un doute justement sur la capacité à se mettre sur le talon et en boule pour rouler quand on se retrouve dans cette position à une certaine vitesse. 

En revanche, ton dernier point me semble très juste: la position qu'on adopte sur la roue définit aussi le type de déséquilibre auquel on s'expose.

Et j'étais sans doute un peu en position "touriste" ¬¬

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  • 3 semaines après...

Pas boire c'est un bon conseil aussi. Bonjour les pointes de vitesses enfin ça ça va on réussit à être raisonnable.

Par contre je suis monté sur la route et j'ai du accélérer trop fort d'un coup du coup boum sur les poignets au bout de même pas 1 mètre. Soit je suis mal monté, enfin je crois pas, soit j'en ai demandé trop à ma urban en démarrage en côte ! Go hosto demain pour le poignet gauche je sens le plâtre ! Ouille ouille ouille 

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La radio n'a rien donné j'ai une attelle pour le moment avec un scanner prévu lundi prochain. À mon avis, d'expérience, c'est une petite fêlure toute nulle sur un des trois petits os. Jamais eu d'entorse donc je peux pas comparer.

C'est dur la vie à une main  ! 

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