Willy McWheely Posté(e) le 9 octobre 2016 Partager Posté(e) le 9 octobre 2016 La region Ile-de-France a mis en ligne un questionnaire de consultation pour le développement de son plan vélo : http://www.iledefrance.fr/plan-velo-regional/contribuez Comme il est dédié aux cycles, pas sûr que nos doléances spécifiques de wheelers et trotteurs soient prises en compte, mais il y a clairement des améliorations qui peuvent bénéficier à tous. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RolluS Posté(e) le 9 octobre 2016 Partager Posté(e) le 9 octobre 2016 (modifié) Les grands esprits se rencontrent, j'ai posté un sujet similaire sur urban (j'avais lu l'article sur Le Parisien cette semaine). J'ai préparé des réponses mais pas encore posté car j'aime bien relire à froid, si ça peut en inspirer certains (ne recopiez pas et proposez vos propres réponses/arguments): Quels seraient les aménagements utiles pour favoriser l’intermodalité et/ou résorber les points noirs ? Citation En terme d'intermodalité, il n'y a tout d'abord pas que les vélos, nous trouvons aussi des engins électriques personnels, qui par conception sont comparables en terme de performances à des Vélos ou à des Vélos à Assistance Electrique (VAE). Il s'agit des gyroroues (monocycle électrique à stabilisation gyroscopique), des gyropodes (semblable aux gyroroues, avec 2 roues parallèles et parfois un manche de contrôle), des trottinettes électriques, dont l'allure et l'utilisation en ville est comparable à celle des vélos. Concernant les aménagements utiles pour les cycles comme pour les engins électriques personnels, il serait indispensable d'aménager les pistes cyclables existantes afin de les réserver aux usages de la mobilité douce, et ainsi dissuader les stationnement de véhicule et l'utilisation par les piétons, qui sont les principales causes accidentogènes sur les pistes cyclables. De nouvelles pistes ou aménagement (dans les voies de bus ou larges trottoirs) peuvent aussi être envisagés. Aussi, certaines sorties de gare (tous modes confondus) sont parfois délicates avec un cycle, ou même un fauteuil roulant, attendu qu'il faut parfois faire un gros détour. Par exemple la station T2 du pont de Sevres, pour se rendre sur le pont en empruntant les escaliers, la distance a parcourir est d'environ 60m en passant par les escaliers, elle passe à 400m en engin roulant, avec de plusieurs traversée de chaussée (5 voies en tout). Cela n'est pas handicapant pour les engins électriques personnels, qui se portent à la main pour les plus légers, mais dès que le véhicule est plus lourd, comme un vélo, ou un fauteuil roulant, cela devient problématique, voir rédhibitoire, d'allonger le temps d'interconnexion et d'ajouter du danger. Quelles sont les services aux cyclistes que vous attendez et comment imaginez-vous qu’ils puissent être développés ? Citation Aujourd'hui certains site ou logiciels proposent des cartes et itinéraires adaptés à la mobilité douce, comme les cartes et navigations Google Maps, OpenStreet Map, Hike Bike Map, Sigma Cycles, etc... Tous les aménagement pour les cycles de l’Île de France n'y figure pas. Une démarche pro-active de la région et des municipalités permettrai une meilleure mise à jour, par exemple en notifiant périodiquement les cartographes de la création de ces aménagements. Aussi, on peut autoriser l'accès aux tramways aux vélos, par l'aménagement des plateformes inter-voitures par exemple. Il manque aussi des aménagements pour les bagages tenus à main comme les vélos et trottinettes pliés ou les gyroroues et gyropodes. Enfin, avec l'électrifications de ces moyens de transport (Vélo à assistance électrique, véhicule unipersonnels), des points de charge serait appréciés, on peut imaginer des aménagement des stations vélib ou autolib a cet effet, en y fournissant de simples prises secteurs avec un moyen d'attacher son véhicule. Comment peut-on valoriser et promouvoir la pratique du vélo ? Quelle gouvernance peut-on imaginer pour coordonner les actions ? Citation Concernant la promotion de la pratique, tout d'abord il convient d'informer sur les réductions d’impôts et indemnité kilométrique accordés pour cet usage: https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F33808, et les étendre aux transporteurs électriques unipersonnels. Je fais partie de deux groupes d'usagers, réunis sur les forums http://forum.urban360.com et https://www.espritroue.fr/, et nous manquons tous d'un cadre juridique et légal quant aux engins électriques de mobilité douce que sont les transporteurs électriques unipersonnels, à une ou deux roues. En effet, la gyroroue par exemple ne fait partie d'aucune catégorie de véhicule. Il faut cadrer leur usage et l'inclure dans votre réflexion sur la mobilité douce et les utilisations intermodales, ces engins, de petites taille, assimilables à un bagage à main, sont très pratiques pour les interconnexions tramway, bus, métro, ou pour les derniers kilomètres du trajet. En l'absence de cadre juridique, les municipalités peuvent je crois cadrer leur utilisations, comme c'est le cas pour les skateboards ou rollers, qui peuvent êtres inclus également dans cette réflexion sur l’intermodalité. Ne faites pas que copier les pays du nord de l'Europe ou le vélo est déjà bien implanté (et qui sont une bone source d'inspiration), prenez de l'avance comme le fait la Belgique qui intègre ces nouveaux véhicules dans son code de la rue! @Cook, @jodyl06
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