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Mon initiation


jpwheel

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Alors,

 

ca y est je débute, après avoir respecté la première charge à 100% des batteries et je reconnais qu'un deuxième chargeur n'est pas qu'une futilité.

Je suis descendu dans mon parking pour faire mes premiers tour de roue. J'avais fait une formation en février, eh oui j'étais vraiment optimiste sur les délais de livraison. Enfin, cette formation m'avait décidé à acheter une roue et donc celle-ci, j'avais trouvé cela simple et je faisais de  longs allers retours sans angoisse avec virages et tout le toutim... A l'aise, je m'étais dit, si çà va aussi vite, avec une heure dans le garage je pourrai aller au boulot dès le lendemain eh ben non. Déjà le poids de la roue, difficile de monter dessus et de maintenir l'équilibre comme je l'avais trouvé avant. Il ma fallu une bonne heure pour faire des démarrages avec appui au mur et sans trop "guidonner" (teme motard que les spécialistes comprendront). Au bout d'une heure, j'étais fatigué, et les chevilles en vrac à force de me cogner dans les pédales. Le lendemain, mieux, des allers retours plus facile, mieux maitrisés, et des débuts de départs trottinette, un peu plus confiant, j'ai même grimpé la sortie de mon garage qui doit être à 10%, mais pour les virages serrés il me falloir encore un peu de temps. J'y retourne ce soir pour continuer l’apprentissage, qui n'est que répétition pour fixer dans la mémoire et les articulations les gestes acquis. Je pense qu'il me faut encore deux bonnes heures minimum pour oser sortir dans la rue et commencer à circuler au milieu des gens.

La courbe d'apprentissage est la même que pour le vélo, les mêmes sensations, les mêmes types d'équilibres à integrer, les mêmes effets dynamiques. La même séquence de progression, : démarrer en équilibre avec appui, avancer en équilibre et prendre de la vitesse, tourner, démarrer sans appui.

Merci les tutos quand même, ça aide, et la formation m'a aidée aussi.

A plus

 

Modifié par jpwheel
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il y a 24 minutes, jpwheel a dit :

avec une heure dans le garage je pourrai aller au boulot dès le lendemain

Ca ce n'est pas de l'optimisme, c'est de l'inconscience. Il faut déjà 2h pour tenir dessus et 4 pour commencer à faire des tours de parking dans les 2 sens. Quand à effectuer un véritable trajet chaussée/trottoir aux heures d'affluence, c'est pas avant  200 km ou 50h d'entraînement  à des heures creuses où la circulation est faible - et avec une belle marge sécurité. 

Et encore après pour être vraiment à l'aise et ne pas avoir le regard verrouillé à 1m devant la roue en permanence il faut un bon millier de km. Ca ne vient clairement pas si vite.

Modifié par Ibaloo
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Ah, moi je tiens dessus en deux heures, je fais des aller retour avec pointe à 20 km /h,  je monte la rampe d'accès, et je commence à démarrer sans avoir besoin de me tenir à un mur. Bon, j'ai déjà fait du monocyle et pas mal de sports ou l'équilibre et la maitrise position corps / espace, est une composante importante, ski, surf, roller, voile, parapente, et golf (si si l'équilibre est majeur en golf), j'ai donc une facilité à ce niveau, après je dis pas que je vais aller traverser la Défense en heure de pointe tout de suite, mais j’espère bien ne pas avoir besoin de 50h de parking pour sortir de chez moi (en heure creuse). On verra bien, et de toute façon je ne suis pas inconscient.

 

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Il y a 7 heures, Ibaloo a dit :

Ca ce n'est pas de l'optimisme, c'est de l'inconscience. Il faut déjà 2h pour tenir dessus et 4 pour commencer à faire des tours de parking dans les 2 sens. Quand à effectuer un véritable trajet chaussée/trottoir aux heures d'affluence, c'est pas avant  200 km ou 50h d'entraînement  à des heures creuses où la circulation est faible - et avec une belle marge sécurité. 

Et encore après pour être vraiment à l'aise et ne pas avoir le regard verrouillé à 1m devant la roue en permanence il faut un bon millier de km. Ca ne vient clairement pas si vite.

Ca dépend ;)
J'ai fait ma première ride avec les fous furieux de bruxelles j'avais genre 30km en roue et je commençais le départ trotinette, mais bon j'suis un taré aussi :)
 

 

Il y a 7 heures, jpwheel a dit :

, j'ai même grimpé la sortie de mon garage qui doit être à 10%, mais pour les virages serrés il me falloir encore un peu de temps. J'y retourne ce soir pour continuer l’apprentissage, qui n'est que répétition pour fixer dans la mémoire et les articulations les gestes acquis. Je pense qu'il me faut encore deux bonnes heures minimum pour oser sortir dans la rue et commencer à circuler au milieu des gens.

Mais je confirme effectivement que pour commencer à aller en ville, cela me semble beaucoup beaucoup beaucoup trop tôt, j'hésiterais pas à dire minimum 20 km pour commencer doucement sur des rues désertes vides de bagnoles etc...
Le top c'est de faire des aller / Retour dehors, et t'entraîner sur divers chemins (herbe, trottoirs pourris, trottoirs lisses), démarrer, 2 mètres, t'arrêter redémarrer immédiatement etc.

On a des bolides dangereux, faut au minimum 10 bonnes séances d'une heure pour commencer à assurer un minimum, et surtout réagir correctement aux imprévus (enfant / cycliste qui surgit de n'importe où, freinage d'urgence, déviation rapide (si tu maitrises mal les tournants... c déjà mort)

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Faut pas oublier un truc qu'un wheeler m'a dit un jour (et il a totalement raison), c'est que la gyroroue est un nouvel apprentissage qui se "cable" pendant le sommeil. D'où les petites séances. Pas trop vite. Max 1H (après risque de fatigue et chute énormément important pour quasi aucun gain) et des jours différents.
Pour avoir fait du roller à bon niveau, et du vélo, certains mouvements sont proches mais différents. D'où ce fameux "recablage"

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Je partage complètement l'idée de cette construction "neuronale". Je m'entraîne le soir, vers 20h, et le sommeil fait le reste. Pas plus d'une heure, de toute façon c'est épuisant. Au bout de 2h30, j'ai fait environ 6 km dans mon garage de 25 de long, je démarre, descends, redémarre, sans trop de pb de stabilité, je commence à tourner, eh oui pas si aisé, surtout les virages serrés dans lesquels je tremblote encore un peu. Je positionne des gobelets pour faire un parcours, comme pour les motards en maniabilité lente, c'est très bien pour domestiquer l'animal et gagner en confiance. Ce soir ou demain je tente ma première sortie dans la rue, quartier calme, trottoirs larges, quelques bateaux à franchir, et de longues lignes droites. Par contre, j'ai encore les bleus aux chevilles causés par les pédales...Douloureux. 

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Le 02/07/2018 à 10:20, Ibaloo a dit :

Ca ce n'est pas de l'optimisme, c'est de l'inconscience. Il faut déjà 2h pour tenir dessus et 4 pour commencer à faire des tours de parking dans les 2 sens. Quand à effectuer un véritable trajet chaussée/trottoir aux heures d'affluence, c'est pas avant  200 km ou 50h d'entraînement  à des heures creuses où la circulation est faible - et avec une belle marge sécurité. 

Et encore après pour être vraiment à l'aise et ne pas avoir le regard verrouillé à 1m devant la roue en permanence il faut un bon millier de km. Ca ne vient clairement pas si vite.

Chacun son apprentissage. Je suis bien parti faire le tour de paris après seulement 5h d’entraînement. Je n’ai tué personne et ma roue est comme neuve. 

Chacun son rythme. 

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Le 02/07/2018 à 17:57, MrP-MrF a dit :

faut au minimum 10 bonnes séances d'une heure pour commencer à assurer un minimum, et surtout réagir correctement aux imprévus (enfant / cycliste qui surgit de n'importe où, freinage d'urgence, déviation rapide (si tu maitrises mal les tournants... c déjà mort

Exactement. Il faut s'être entraîné à récupérer son équilibre quel que soit le type de revêtement avant de s'aventurer au milieu du public. Même à vitesse faible un simple paillasson de devanture de magasin ou une feuille humide peut se transformer en catastrophe lorsqu'on est pas encore habitué à ne pas surréagir aux déséquilibres. Et pour ça je suis convaincu qu'il faut un bon 200km ou 50h de pratique en testant l'effet des différents revêtements : goudron, sable, herbe, bétons, chemins, etc etc...

La patience c'est la clé. Une fracture du coude après mes 2 premières heures en roue me l'a appris par la douleur.

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Bonjour, j'ai commencé la roue sans aucune formalité que d'en avoir. Il m'a fallu un peu moins  d'une semaine en m'entrainant tous les 2 jours. J'avais abusé au début faisant des cessions de 2h-3h, résultat mollet en feux et cheville qui ont bien pris. Aprés une cession parking de 1h ou j'ai tenu debout (le declic), je suis allez dans un parc le lendemain pour m'entrainer (arret/demmarage/ Virage large/ descende de sa roue). Une fois que j'ai eu compris l'équilibre, j'ai fait ma premiere cession en ville tranquillement et aujourd'hui (surlendemain)c'est ma première journées roue-taf. Je pense qu'il faut recontextualiser et aussi toujours ce protéger...et au début éviter les heures de pointes  lo l

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  • 2 semaines après...

Bonjour à tous,

 

bon après quelques jours sans entrainement, je n'ai pas emporté ma roue en vacances. Mais dès mon retour, vendredi dernier, une séance dans mon garage de remise en jambe, et là, plus de pb pour démarrer mode patinette, ni les virages, j'ai fait environ 25 km dans mon garage.

Samedi matin, tour dans le parc qui au pont de Bezon, pas mal de passages un peu délicats, graviers, chemin de terre, sol irrégulier, nids-de-poule, montées, descentes, passage de trottoirs et sur le bord de Seine, des familles, des gosses, des chiens en liberté, des vélos, là non plus, pas de pb, circulation prudente entre les piétons et cyclistes.  L’après-midi une aller-retour la Défense depuis la Garennes Colombes. idem, toute la Défense, depuis l'arche jusqu'à la Seine, avec pas mal de monde surtout devant la quatre temps et le CNIT. Là aussi, impeccable, j'ai circulé doucement, vitesse modérée, histoire de bien maitriser mon environnement et surtout de conserver la concentration. Et ce matin premier aller vers le boulot, presque 10km entre La Garenne et Saint-Denis, bon, pas évident, surtout à cause des nombreux travaux qui ferment les trottoirs, ensuite, sur les quais, la chaussée est vraiment dégueulasse à partir de Clichy. Du coup, ce soir je vais changer de rive et vérifier si l'autre rive est plus praticable.

Mais en tout cas, j'ai 40 km au compteur et je me sens pas mal du tout, vitesse max : 20km/h, mais je dois tourner en moyenne à 8-10. pour l'instant çà me suffit.

Et en conclusion, quel plaisir, que de se glisser comme çà au milieu des passant, la sensation est géniale, et en plus, fini (les transports en communs).

A très bientôt

 

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C'est parfait. Je te conseille de bien rouler sur des revêtements de qualité très variable pour entraîner ton cerveau à ne pas "surréagir" en cas de glissement de la roue.

Il faut aussi que tu t'entraînes à passer sur l'ennemi ABSOLU du wheeler : les GUIDES/RAILS/RAINURES. Que l'on soit débutant ou chevronné, mettre sa roue dans un "rail" c'est la quasi garantie de se ramasser. Il faut donc que tu en trouve un, que tu mettes ta roue dedans et que tu en ressentes l'effet = plus aucune maniabilité de la roue. Tu verras qu'après tu les repèreras à 1 km et tu les éviteras comme la peste ˆ ˆ

Modifié par Ibaloo
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Suite de mon parcours de débutant dans la ville. Il n'y a qu'en roulant qu'on apprend les pièges de la route. Aucun tuto, aucun conseils, aucune vidéo ne remplace l'expérience. Hier première gamelle, à très basse vitesse, j'ai heurté avec la pédale, un plot sur le trottoir, ni une ni deux, le nez sur le bitume, heureusement j'avais mes protections de poignets, et vu l'entorse que j'ai aujourd’hui, sans elles, j'étais bon pour la fracture. Donc deux leçon, pas besoin d'aller vite pour mordre la poussière, deux, bien intégrer l'écartement des pieds, et prendre le double de marge pour passer sans encombre ce type d'obstacle.

Ce matin, de nouveau parcours boulot complet, j'ai pu relever le nombre impressionnant de pièges auxquels nous devons être attentifs avec un max de concentration.

1 - les piétons, surtout ceux penchés sur leur téléphone, et ils sont nombreux, ils ne regardent pas devant eux et changent de direction au dernier moment quand ils lèvent la tête.

2 - les passages étroits surtout le jour de ramassage des poubelles, c'est à dire quasiment tout les jours. Il faut partager ce passage avec d'autres  et ce n'est pas toujours évident même à vitesse lente.

3 - Les commerçants qui balancent un sceau de flotte sur le trottoir,  qui devient glissant tout à coup, dangereux, surprenant et donc déstabilisant. Pour les commerçants, les panneaux de commerce sur les trottoirs surtout ceux qui se balancent avec le vent...

4 - Les voitures garées sur les trottoirs qui t'imposent de descendre sur la route ou continuer au trolley.

5 - Les passages pavés défoncés...Pas besoin de faire un dessin, bon heureusement on les voit de loin

6 - Super celui-là, j'ai bien failli aller à dame, les racines qui soulèvent le bitume et le déforme sur plusieurs m². Et là on le voit moins bien. Donc si arbre au bord racines pas loin...Faire super gaffe.

7 - Évidement les chiens en liberté, et ceux en laisse coulissante, ceux-là méfiance encore plus...

J'ai rencontré tout çà en 10 km.

Allez les amis bonne route.

PS : je suis toujours content de cette roue, mais le trolley, c'est de la pacotille, Kingsong devrait prendre conseil chez Samsonite.

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il y a 43 minutes, jpwheel a dit :

Suite de mon parcours de débutant dans la ville. Il n'y a qu'en roulant qu'on apprend les pièges de la route. Aucun tuto, aucun conseils, aucune vidéo ne remplace l'expérience. Hier première gamelle, à très basse vitesse, j'ai heurté avec la pédale, un plot sur le trottoir, ni une ni deux, le nez sur le bitume, heureusement j'avais mes protections de poignets, et vu l'entorse que j'ai aujourd’hui, sans elles, j'étais bon pour la fracture. Donc deux leçon, pas besoin d'aller vite pour mordre la poussière, deux, bien intégrer l'écartement des pieds, et prendre le double de marge pour passer sans encombre ce type d'obstacle.

Ce matin, de nouveau parcours boulot complet, j'ai pu relever le nombre impressionnant de pièges auxquels nous devons être attentifs avec un max de concentration.

1 - les piétons, surtout ceux penchés sur leur téléphone, et ils sont nombreux, ils ne regardent pas devant eux et changent de direction au dernier moment quand ils lèvent la tête.

2 - les passages étroits surtout le jour de ramassage des poubelles, c'est à dire quasiment tout les jours. Il faut partager ce passage avec d'autres  et ce n'est pas toujours évident même à vitesse lente.

3 - Les commerçants qui balancent un sceau de flotte sur le trottoir,  qui devient glissant tout à coup, dangereux, surprenant et donc déstabilisant. Pour les commerçants, les panneaux de commerce sur les trottoirs surtout ceux qui se balancent avec le vent...

4 - Les voitures garées sur les trottoirs qui t'imposent de descendre sur la route ou continuer au trolley.

5 - Les passages pavés défoncés...Pas besoin de faire un dessin, bon heureusement on les voit de loin

6 - Super celui-là, j'ai bien failli aller à dame, les racines qui soulèvent le bitume et le déforme sur plusieurs m². Et là on le voit moins bien. Donc si arbre au bord racines pas loin...Faire super gaffe.

7 - Évidement les chiens en liberté, et ceux en laisse coulissante, ceux-là méfiance encore plus...

J'ai rencontré tout çà en 10 km.

Allez les amis bonne route.

PS : je suis toujours content de cette roue, mais le trolley, c'est de la pacotille, Kingsong devrait prendre conseil chez Samsonite.

Totalement d'accord avec le trolley... je me dis que lui il va me lacher dans pas longtemps :D

Pour ce qui est des pièges, je regarde toujours bien loin, bien droit, cela permet déjà de voir pas mal, et je m'emmerde plus en fait du tout à rouler sur les trottoirs mais sur la route en me mettant bien à droite sauf trottoirs nickels au vu comme tu dis des emmerdes style piéton, passage étroit etc ou bande vélo correcte.

Puis si c'est quand même pour me retrouver à devoir jouer du trolley toutes les 5 minutes...

Dans le genre pire ennemi, les motos... et certains cyclistes. J'ai failli me faire choper par une moto en rentrant dans le rond point georges henri, ce connard avait aparemment pas percuté sa vitesse... ni la mienne...

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Mouais, la route, pour moi çà craint trop, sur mon trajet, ce sont les quais de Seine entre la Défense et Gennevilliers, les mecs roulent à plus de 100 km/h, voitures, camions bus, beaucoup trop dangereux pour moi, je ne peux prendre que les trottoirs. Je vais optimiser mon parcours en cherchant de petite rues peu passantes.

Sinon, c'est le pied, je vire bien, je guidonne parfois encore un peu, mais je sais pourquoi, lorsque mes pieds ne sont pas bien alignés. je démarre sans pb.

Je prends aussi de l'assurance, mais je me dis que c'est justement çà le piège, trop d'assurance fait perdre la notion de danger. Classique dans les sports de glisse ou à risques, ski, parapente, delta-plane, surf, plongée, c'est quand tu prends de l'assurance que tu te plantes.

J'ai compris un autre truc ce matin, tu ne peux pas perdre une seconde la route des yeux et tu dois naviguer en permanence entre le lointain pour ta direction et ce qu'il arrive à quelques mètres au sol. Se laisser distraire par un truc que tu vois sur le coté et tu prends un risque maximum.

Règle majeure : regarder devant soi toujours !

En regardant devant on couvre un angle de120° en binoculaire.

Champ_vision.svg.png

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Ca y est j'ai 100 km au compteur, bon d'accord je suis un tout petit joueur, mais quand même...100 km et deux gamelles, p.... de plots.  Sinon, çà me change la vie, fini la ligne 13 (pour ceux qui connaissent). Le vent dans les cheveux, euh, non, j'ai toujours un casque, et pas question de sortir sans. Pas toujours facile en ville, mais j'ai quelques jolies portions de trottoirs très larges, sans personne ou je peux atteindre la vitesse incroyable de 30 km/h (je l'ai bridé à 30), et là à moi les grandes courbes, la glisse, les sensations. Dommage çà ne dure pas, la triste réalité de la maniabilité lente reprend vite le dessus et c'est entre les piétons qu'il faut se faufiler, sans leur faire peur, avec d'infinie précaution pour qu'ils ne deviennent pas nos pires ennemis. Rencontre parfois avec un autre wheeler qui croise ma route et jette un regard admiratif sur ma roue "C'est la dernière KS ?, elle est super, t'es content ?"  Bon discussion classique, çà me rappelle quand j'étais motard. Je commence à bien connaitre mon trajet et notamment les pièges fixes : chaussée déformée, trous, racines, trottoirs un peu hauts, etc...Mais sur chaque trajet, j'ai eu au moins une alerte un peu chaude à gérer, une voiture qui débarque d'un parking, un type qui sort quasiment en courant d'un magasin, sans parler des gens qui s'arrêtent devant vous, juste à l’endroit ou le passage est le moins large. Tout cela maintient en éveil et probablement que ce n'est pas plus mal.

Voilà pour les nouvelles neuves.

 

A plus

 

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il y a une heure, jpwheel a dit :

Sinon, çà me change la vie, fini la ligne 13 (pour ceux qui connaissent).

Je connais ˆˆ. Ca et les cornacs de la SNCF à Chatelet qui entassent à 8h dans les rames du RER A des coostumes 3 pièces "Gucci Rolex" à destination de la Défense. Un truc dingue qu'on ne peut voir qu'à Paris ?

il y a une heure, jpwheel a dit :

j'ai toujours un casque, et pas question de sortir sans

Bof je crois que je l'ai mis 3 semaines. Vu la vitesse je n'en vois pas l'utilité, comme en vélo. Au pire on se fait quelques bleus et fractures légères, pas de quoi fouetter un chat et ça permet de draguer des kinés ?

il y a une heure, jpwheel a dit :

c'est entre les piétons qu'il faut se faufiler, sans leur faire peur, avec d'infinie précaution pour qu'ils ne deviennent pas nos pires ennemis

Moi je préfère leur faire peur et s'ils ne comprennent pas assez vite je choisis de leur faire mal. J'ai 90kg et 10 ans de rugby comme argument de persuasion. Ce n'est pas spécifique à la roue, je rentre aussi dans les piétons autistes scotchés sur leur smartphone en vélo et en running. C'est une question de principe. Ils doivent apprendre à rester attentifs à l'environnement. C'est un dressage sain.

il y a une heure, jpwheel a dit :

sur chaque trajet, j'ai eu au moins une alerte un peu chaude à gérer, une voiture qui débarque d'un parking, un type qui sort quasiment en courant d'un magasin, sans parler des gens qui s'arrêtent devant vous

Tous ces éléments tu les domineras facilement après 1000 km. En fait je ne crois pas avoir décollé mon regard à plus d'1m de ma roue avant les 500 premiers km. Aujourd'hui je lève mes yeux pour regarder les nuages et le paysage et je danse sur ma roue en écoutant John Lee Hooker. Un simple coup d'oeil à 10m me suffit à tout anticiper. La magie du cerveau fait le reste : il analyse les aspérités de la route, plie les genoux automatiquement pour anticiper les chocs, retrouve l'équilibre en toutes circonstances, c'est vraiment une machine fantastique. Mais il m'a fallu des milliers de km pour atteindre une telle facilité. Avec des chaussures soigneusement choisies ( des botines ) pour leur accroche des pédales et leur blocage de la cheville.

Bonne route.

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