S3RG3I Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 Trottinettes à Paris : et si on se trompait de combat ? Les tensions autour des trottinettes sont en réalité révélatrices du poids encore prépondérant qu’occupe la voiture en ville et du peu d’espace laissé aux autres modes de transport. Par Sébastien Billard Publié le 16 juin 2019 à 09h00 La guerre contre les trottinettes est déclarée. Interdiction de stationnement sur les trottoirs, limitation de vitesse à 20, voire 8 km/h… Après des semaines de vives et incessantes polémiques, Anne Hidalgo s’est résolue le 6 juin à prendre une poignée de mesures pour réguler l’usage de ces engins en libre-service, apparus il y a quelques mois dans les rues de la capitale, accusés de causer un nombre grandissant d’accidents et d’occuper de manière anarchique un espace public déjà surchargé. L’objectif de la maire de Paris : pacifier les rues de la capitale, mais surtout couper l’herbe sous le pied de ses adversaires à un an des municipales, alors que ces derniers ont fait de ce sujet un angle d’attaque. S’il semble logique de réguler l’usage d’un nouveau mode de transport, l’ampleur de la polémique générée par l’apparition de ces modestes trottinettes, et le caractère parfois hystérique qu’a pu prendre le débat, a toutefois de quoi surprendre. Les « écraseurs de la route » Les trottinettes, symbole d’un capitalisme effréné ? Le fonctionnement des opérateurs, qui proposent ce service de mobilité n’a, il est vrai, parfois rien de très reluisant, comme le montre la précarité des « juicers », ces travailleurs indépendants qui rechargent les engins la nuit et chez eux. Peut-on pour autant aller jusqu’à parler de « colonisation de l’espace public » par ces entreprises ? Que des sociétés privées utilisent cet espace pour faire émerger un nouveau mode de transport n’a en tout cas rien d’inédit. « Au XIXe siècle, ce ne sont pas les municipalités ni l’Etat qui ont créé puis développé les premières lignes de bus, mais des opérateurs privés », rappelle l’historien Arnaud Passalacqua, spécialiste des transports et des mobilités. En 1826, des premiers omnibus circulent à Nantes, puis deux ans plus tard à Paris. Plusieurs sociétés se font concurrence sur la route, sans que les pouvoirs publics imposent la moindre régulation. « Il faudra attendre une vingtaine d’années pour que des premières règles soient établies », précise l’auteur de « la Bataille de la route ». Les trottinettes sont aujourd’hui, par ailleurs, loin d’être les seuls engins à prendre de la place sur les trottoirs parisiens. Les scooters y stationnent allègrement sans que cela ne suscite le même niveau d’indignation. LIRE AUSSI > D’Henri IV à Anne Hidalgo : des siècles d’embouteillages à Paris L’avalanche des réactions indignées au moindre accident impliquant une trottinette a aussi de quoi interroger. Il ne s’agit pas ici de nier l’augmentation de ces accidents et leur éventuelle gravité (même s’il est encore difficile de disposer de chiffres précis), ni d’exonérer de leurs responsabilités les usagers ne respectant pas le Code de la Route. Mais, là encore, en matière de transport, les trottinettes n’ont rien d’exceptionnel. « Toute technologie, à ses débuts, provoque toujours des accidents. En 1900, quand elles sont apparues, on surnommait les automobiles les “écraseurs de la route” et on n’a pas pour autant interdit la voiture », souligne Arnaud Passalacqua. « Il faut un temps plus ou moins long pour que l’objet s’adapte à l’environnement et que la société lui trouve une juste place. C’est ce qui s’est passé avec la voiture qui, d’ailleurs, continue malgré tout de générer un nombre important d’accidents. » Autre problème : la focalisation sur les accidents de trottinettes, ou le comportement discutable de certains utilisateurs, a tendance à occulter une réalité : ce sont les « motorisés » – voitures, poids lourds et deux-roues – qui sont de loin le principal danger pour un piéton dans une ville comme Paris. Les trottinettistes n’ont pas par ailleurs le monopole du non-respect de certaines règles : des études ont soulignéque les automobilistes sont loin d’être exemplaires en matière de respect du Code de la Route. « L’espace public est un champ de bataille » Pourquoi, alors, tant de haine envers les trottinettes ? D’abord, sans doute, parce qu’il s’agit d’un engin hybride qui empiète à la fois sur l’espace de la voiture – la route – et celui du piéton - le trottoir. D’où des réactions épidermiques de toutes parts. Ensuite parce que la trottinette a tout du coupable idéal, symbole d’un espace public en profonde mutation. Pendant des décennies, l’aménagement urbain dans des villes comme Paris était pour le moins basique, avec un espace public fortement ségrégué. Il y avait d’un côté l’automobile, de l’autre le piéton. Cette façon d’organiser l’espace public est née au XIXe siècle, avant même l’arrivée de la voiture. L’idée était alors d’isoler les piétons du cheval, à la fois pour des raisons de sécurité et d’hygiène. « Avec l’arrivée des véhicules motorisés, c’est devenu une séparation entre, d’un côté, ce qui roule, et de l’autre, ce qui marche », rappelle Arnaud Passalacqua. Comment Paris est devenue la capitale mondiale de la trottinette électrique… à ses dépens Cette manière de partager l’espace public a commencé à être remise en question au début des années 2000, avec la création de larges couloirs de bus, puis de lignes de tram et de pistes cyclables. Non sans provoquer de fortes résistances ! Pendant des années, la voiture était reine, elle était la vraie dynamique des villes et la question du partage de l’espace public ne se posait pas. Mais ce système est aujourd’hui en train d’exploser. « Le nombre de modes de transport augmente, chacun d’entre nous construit sa solution de mobilité », estime Arnaud Passalacqua. « L’espace public est un champ de bataille avec beaucoup plus de combattants qu’avant, donc de plus en plus disputé, d’où des frottements et des tensions. » Renverser le rapport de force Comment, alors, faire cohabiter tout le monde, dans une ville ultra-dense comme Paris, où l’espace est si rare ? Vouloir régler la situation en interdisant ou en diabolisant un mode de transport n’aurait aucun sens, prévient le sociologue Eric Le Breton : « La présence des trottinettes n’est pas un problème public de première importance, mais plutôt un révélateur du poids encore prépondérant qu’occupe la voiture en ville et du peu d’espace que se disputent les autres acteurs – les piétons, les cyclistes, etc. » Pour ce spécialiste de la mobilité, la présence des trottinettes doit être l’occasion de réfléchir à un meilleur partage de l’espace public, et considérer que la voiture n’est plus le seul acteur de la ville. LIRE AUSSI > Réduire la place des voitures à Paris : « C’est la droite qui a commencé » En la matière, des progrès ont été faits ces dernières années, note ce spécialiste. « L’usage de la voiture est en nette diminution. Mais sa place reste énorme en comparaison du nombre de personnes qu’elle transporte », poursuit-il. « Elle structure toujours la totalité des déplacements urbains. C’est elle qui continue de définir l’espace et le rythme. Les piétons, les cyclistes, les utilisateurs de trottinettes doivent se plier à une infrastructure élaborée pour la voiture. » Jugeant le Code de la Route actuel, élaboré pour la voiture, totalement obsolète et inefficace dans les grands centres urbains, Eric Le Breton milite pour qu’il soit remplacé par un « Code de l’Espace public ». L’idée ? Etendre le principe des « zones de rencontre » (espaces semi-piétons) à tout un quartier, et pas seulement à une simple rue, élargir les trottoirs, faire converger les vitesses de l’ensemble des modes de transports en abaissant celle des voitures, et surtout redonner la priorité aux plus « faibles », donc aux piétons et aux « non-motorisés ». « Actuellement, la situation est étonnante. C’est le plus gros, le plus puissant et le plus dangereux qui a la priorité sur les autres. Il faut renverser ce rapport de force. » Sébastien Billard Envoyé de mon Mi MIX 2 en utilisant Tapatalk 4 4 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S3RG3I Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 Voilà le texteEnvoyé de mon Mi MIX 2 en utilisant Tapatalk 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tank Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 Merci? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FlashedJunkMind Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 il y a 4 minutes, helyxir a dit : Bien sur que c'est une bonne initiative, bien que je ne me sente plus tellement concerné. Les propositions rejoignent plus ou moins ce qui était souhaité (et imaginé comme évident) avant le coup de massue aveugle de la LOM. Mais quid des trottinettes ultra rapides qui dépassent les 45 Km/h (exemple : Dualtron et tout ce qui dépasse les 2000W ) ? Il s'en est vendu un paquet dans l'hexagone et elles risquent de rester sur le carreau. C'est là qu'il faut règlementer intelligemment. Et ne pas strictement interdire bêtement et simplement. Pourquoi ne pas s'inspirer des catégories en 2 roues? (50CC, 125Cc, Gros cube...). Je pense qu'il faudrait règlementer en fonction : jusqu'à 25km/h , jusqu'à 45km/h , et celles qui vont au delà. ON pourrait imaginer selon, un permis spécifique, une assurance spécifique, une immat' , etc, etc. Mais interdire bêtement, je trouve ça débile. Avec ce raisonnement, les motos n'auraient jamais évoluées. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fabrice10 Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 il y a 7 minutes, FlashedJunkMind a dit : C'est là qu'il faut règlementer intelligemment. Et ne pas strictement interdire bêtement et simplement. Pourquoi ne pas s'inspirer des catégories en 2 roues? (50CC, 125Cc, Gros cube...). Je pense qu'il faudrait règlementer en fonction : jusqu'à 25km/h , jusqu'à 45km/h , et celles qui vont au delà. ON pourrait imaginer selon, un permis spécifique, une assurance spécifique, une immat' , etc, etc. Mais interdire bêtement, je trouve ça débile. Avec ce raisonnement, les motos n'auraient jamais évoluées. C'est exactement ce que je proposais il y a quelques temps, par contre, ça nécessite la mise en place d'une infrastructure de formation. À cœur vaillant, rien d'impossible ! ? 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FlashedJunkMind Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 il y a 26 minutes, Fabrice10 a dit : C'est exactement ce que je proposais il y a quelques temps, par contre, ça nécessite la mise en place d'une infrastructure de formation. À cœur vaillant, rien d'impossible ! ? Les auto-écoles pour les formations. En plus, ça permettrait de faire marcher un certain pan de l'économie! ;-) 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikoo Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 (modifié) Les Dualtrons Ultra / Thunder sont de très bonnes machines qui permettent de se déplacer en ville (et bien plus...) comme un bon 125 sans polluer sans encombrer la chaussée sans bruit et sans géner le traffic. Pour moi elles n'ont pas d"équivalent parmi les nvei, bannir ces machines serait vraiment un non sens, car ce sont de loin les trottinettes les plus sures qu'il existe, en terme de stabilité / capacité d'accélération / freinage. Cependant ces machines n'ont rien a faire dans les mains de gosses ni même de jeunes permis. Elles devraient avoir les mêmes obligations en terme de permis qu'un 125, avec la seule différence par rapport à un 125 l'interdiction de rouler sur voie rapide/autoroute (.....) comme tous les 50cc. Modifié le 17 juin 2019 par nikoo 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yotraxx Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 Discussion au débotté il y a quelques instants avec 5 policiers VTT, à Paris, qui entouraient un jeune homme « réprimandé » (informé ?) pour circuler en M365 à contre sens d’une piste cyclable à sens unique, donc... (c’est le contexte)Intéressé par l’attroupement et parce que j’imagine de quoi il s’agit, j’en profite pour poser quelques questions:- La nouvelle loi va entrer en vigueur en septembre: seul le free floating (Trotinettes) est concerné ?Réponse: Non, tous les véhicules à moteur électrique sans assistance. - La limitation semble actée à 20 km/h. TOUS les véhicules sont concernés ?Oui - Je suis sur une Z10 qui peut aller jusqu’à 45km/h... que se passe-t-il si on me prend au delà de 20 sur piste cyclable, (OU « PIRE »), ou sur route = voie de bus partagée ? (Paris). Réponse: vous devrez payer... puis est reparti avec ses collègues... (payer ?? Les 1500€ de classe 5 ? Pas eu le temps de poser la question). Propos rapporté mot pour mot, sauf parenthèses et guillemets. Bref, mon sentiment, sur Paris: Ils sont déjà bien informés... il va falloir être prudent en septembre. Bisous. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
misc Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 (modifié) Liberté égalité fraternité, la bonne blague. En tant que classe moyenne qui paye pour tout le monde, je commence a en avoir raz le cul d'être le dindon de la farce. Modifié le 17 juin 2019 par misc 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tank Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 Cible facile, argent facile et bonne stat. que demande le peuple? pourquoi ce faire chier à chasser les délinquants et les scooters 50 qui roule à 90 alors que tu peut coller des prunes à 1500 balles à des mec qui roule à 25!!!!! buisness is buisness!!! pas la peine de chercher plus loins !!?? 2 4 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polo Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 En gros, en plus d’avoir un œil attentif sur : - les autres véhicules qui nous entourent - les piéton qui s’engage sur la chaussée sans regarder - les nids de poule qui fleurisse de plus en plus prêt des caniveaux où se trouve la plus part du temps les pistes cyclablesIl va falloir scruter devant soi le moindre costume bleuté qui se cache pour bifurquer avant de les croiser et éviter toute réprimande, leçon de morale, amende ou encore confiscation de véhicule, juste parce que quoi qu’on fasse, nous serons dans leur collimateur dès la rentrée pour faire des exemples, le temps que ça se tasse. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loph Posté(e) le 17 juin 2019 Partager Posté(e) le 17 juin 2019 il y a 56 minutes, Polo a dit : En gros, en plus d’avoir un œil attentif sur : - les autres véhicules qui nous entourent - les piétons qui s’engagent sur la chaussée sans regarder - les nids de poule qui fleurissent de plus en plus prêt des caniveaux où se trouvent la plupart du temps les pistes cyclables Il va falloir scruter devant soi le moindre costume bleuté qui se cache pour bifurquer avant de les croiser et éviter toute réprimande, leçon de morale, amende ou encore confiscation de véhicule, juste parce que quoi qu’on fasse, nous serons dans leur collimateur dès la rentrée pour faire des exemples, le temps que ça se tasse. Édifiante synthèse, mais très pertinente. Je m'attends effectivement à une surpopulation d'uniformes pour nous "sécuriser" à partir de septembre Mais vu mes trajets pendulaires et là où je circule, mes 25 km/h maxi me noieront dans la masse ce sera bien la première fois que je leur trouverai agrément (à part lors de mes débuts lorsque j'étais grisé à grimper mes côtes à cette allure ) Mais le risque existera toujours de tomber sur un zélé… ou un esprit aussi lourd que sa bagnole , raisons pour lesquelles revendiquer notre espace auprès des pouvoirs publics restera d'actualité autant que nécessaire Comme tu dis @Tank bizness is bizness ! 1500€ s'apparente àmha plutôt à de l'extorsion et même le moyen de m'empêcher d'acquérir tesla ou autre "grosse" cylindrée de 2000w , alors je ne risque pas de lâcher le morceau ! 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
db77 Posté(e) le 18 juin 2019 Partager Posté(e) le 18 juin 2019 Il y a 16 heures, FlashedJunkMind a dit : C'est là qu'il faut règlementer intelligemment. Et ne pas strictement interdire bêtement et simplement. Pourquoi ne pas s'inspirer des catégories en 2 roues? (50CC, 125Cc, Gros cube...). Je pense qu'il faudrait règlementer en fonction : jusqu'à 25km/h , jusqu'à 45km/h , et celles qui vont au delà. ON pourrait imaginer selon, un permis spécifique, une assurance spécifique, une immat' , etc, etc. Mais interdire bêtement, je trouve ça débile. Avec ce raisonnement, les motos n'auraient jamais évoluées. Ce serait bien mais... Imaginez que l'on puisse rouler plus ou moins vite selon la voiture que l'on conduit. C'est ingérable ! Un permis ? Quid de savoir si la roue ou la trott nécessite un permis pour les FDO qui en voient passer une donc à vue. Ils vont devoir arrêter tout ce qui bouge pour vérifier. Franchement, je pense plutôt qu'il suffit de demander aux opérateurs de free-floating de brider leurs engins à 20 voire 15 et nous laisser tranquilles, au pire, nous limiter à 45. Après, il reste les voies vertes, pistes cyclables, etc. c'est-à-dire les voies sur lesquelles nous pouvons rouler... 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JCH Posté(e) le 18 juin 2019 Partager Posté(e) le 18 juin 2019 Pour les drônes, ils ont su faire évoluer correctement. Si le poids est supérieur à 800g, il faut une formation théorique. A ce poids, c'est un beau bébé! Pour les EDP, il faut faire le distingo entre les trucs en location dont les utilisateurs sont sans foi ni loi à piloter un truc qui ne tient pas la route et freine tant bien que mal. Quand ce distingo est fait, un minimum de protection exigé avec de l'éclairage et on les autorise à 45 km/h sur tout le réseau secondaire. Qui roulerait sur une nationale? il n'y a aucun plaisir. Même en cyclo/scooter c'est dangereux. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loph Posté(e) le 18 juin 2019 Partager Posté(e) le 18 juin 2019 Il y a 1 heure, Hansolo a dit : mise en place d'une signalétique spécifique afin d'informer les utilisateur d'EDPM.... Rejeté par le rapporteur de séance et la ministre... ce serait intéressant d'en connaître les motifs, parce qu'en l'état, c'est juste incompréhensible. À moins que déjà, constitutionnellement, ce soit mal pressenti au passage du conseil constitutionnel... Et vu les dispositions annoncées, ça ne m'étonnerait pas que pas mal de choses soient rejetées. À notre avantage ou pas, c'est à voir @Tank +1 pour les propositions ? 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 18 juin 2019 Partager Posté(e) le 18 juin 2019 Le motif : "Un arrêté sera prochainement pris sur la signalisation spécifique aux EDPM".... Il faut se farcir les vidéos pour comprendre, pas eu l'impression qu'il y ai une complète maitrise du sujet... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fabrice10 Posté(e) le 18 juin 2019 Partager Posté(e) le 18 juin 2019 Il y a 2 heures, db77 a dit : Ce serait bien mais... Imaginez que l'on puisse rouler plus ou moins vite selon la voiture que l'on conduit. C'est ingérable ! Un permis ? Quid de savoir si la roue ou la trott nécessite un permis pour les FDO qui en voient passer une donc à vue. Ils vont devoir arrêter tout ce qui bouge pour vérifier. Franchement, je pense plutôt qu'il suffit de demander aux opérateurs de free-floating de brider leurs engins à 20 voire 15 et nous laisser tranquilles, au pire, nous limiter à 45. Après, il reste les voies vertes, pistes cyclables, etc. c'est-à-dire les voies sur lesquelles nous pouvons rouler... Peut-être pas si ingérable que ça, il y a une période pour les motards, où ils ne peuvent pas conduire une moto dépassant une certaine puissance je crois (à mon époque c'était 2 permis) 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FlashedJunkMind Posté(e) le 18 juin 2019 Partager Posté(e) le 18 juin 2019 (modifié) Il y a 3 heures, db77 a dit : Ce serait bien mais... Imaginez que l'on puisse rouler plus ou moins vite selon la voiture que l'on conduit. C'est ingérable ! Un permis ? Quid de savoir si la roue ou la trott nécessite un permis pour les FDO qui en voient passer une donc à vue. Ils vont devoir arrêter tout ce qui bouge pour vérifier. Franchement, je pense plutôt qu'il suffit de demander aux opérateurs de free-floating de brider leurs engins à 20 voire 15 et nous laisser tranquilles, au pire, nous limiter à 45. Après, il reste les voies vertes, pistes cyclables, etc. c'est-à-dire les voies sur lesquelles nous pouvons rouler... Les Forces de l'ordre n'arrêtent pas toutes les voitures, motos, camions etc... pour savoir si leur conducteur a le permis. Donc je ne vois pas où est le pb, de conditionner certaines trotinettes, roues etc... qui dépassent les 25km/h par l'obtention d'un permis, d'un certificat ou je ne sais quoi... mais au moins qu'on ait la possibilité de conduire des engins qui dépassent les 25km/h. Les deux roues, ont bien des catégories! pourquoi pas les Trott , roues etc... Non je ne vois pas ce qui est ingérable. C'est juste une question de réglementation intelligente et concertée. Et non pas d'imposer en bloc un truc stupide. Modifié le 18 juin 2019 par FlashedJunkMind 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
frabad Posté(e) le 18 juin 2019 Partager Posté(e) le 18 juin 2019 17 minutes ago, FlashedJunkMind said: Non je ne vois pas ce qui est ingérable. C'est juste une question de réglementation intelligente et concertée. Ce qui est ingérable pour le gouvernement (et non l'État) devrait en toute logique être délégué aux opérateurs de free-floating : le contrôle des utilisateurs des trottinettes en location consisterait à empêcher certains usagers de louer un véhicule s'ils n'ont pas le permis et ne connaissent pas le code de la route (voir par comparaison les conditions autrefois demandées pour la location d'un véhicule AutoLib), contrairement à la plupart des possesseurs de VLEU. Mais cela représenterait soit un surcoût, soit un «manque à gagner» pour les braves défenseurs de l'économie bienfaitrice que sont ces opérateurs de free-floating. Le gouvernement est à la fois coupable de l'actuelle situation de dérèglementation et complice de ces opérateurs qui sont aujourd'hui tout-puissants grâce à lui. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nthierry Posté(e) le 18 juin 2019 Partager Posté(e) le 18 juin 2019 il y a 6 minutes, frabad a dit : le contrôle des utilisateurs des trottinettes en location consisterait à empêcher certains usagers de louer un véhicule s'ils n'ont pas le permis et ne connaissent pas le code de la route Malheureusement Il n'y a pas que les utilisateurs de trot en free floating qui ne connaissent pas le code de la route ... mais oui, ce contrôle éviterait peut être une petite partie des incivilités .. mais ce n'est pas sur .. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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