lebeaumarc Posté(e) le 17 février 2019 Partager Posté(e) le 17 février 2019 Je comprends l'intérêt du tiltback lorsqu'on arrive près des limites de ce que la roue sait délivrer : c'est une sécurité. Par contre je ne comprends pas l'intérêt lorsque le conducteur a de sa propre initiative diminué la vitesse de consigne de la roue. Pourquoi du tiltback et pas seulement refuser d'aller plus vite en faisant du bruit ? Quelqu'un peut m'expliquer ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 MonNomEstPerson Posté(e) le 17 février 2019 Partager Posté(e) le 17 février 2019 Bonjour,J'y vois deux raisons liées : 1) Pour limiter les risques de chute : En gardant une réserve de puissance (capacité de la monoroue) et d'anticipation (capacité du pilote) face à un imprevu : trou, racine, piéton, portière, voiture, etc. La raison de cette limitation est que je n'arrive pas bien à estimer ma vitesse, surtout sur les longs déplacement.En plus de la vitesse, je limite aussi les accélérations/freinages dés que je dépasse 20kmh, toujours pour ne pas atteindre la puissance maximum de la roue, et lui laisser le temps de bipper si elle a envie de causer.2) Si le 1) est un echec critique, c'est pour limiter la casse.Augmenter la vitesse augmente le 1) et le 2).Je trouve que 30kmh sur une 16" en 2000w est un compromis acceptable, sur 6000km dans Paris en 2 ans.C'est valable sur plat, sans vent de face, batterie chargées. Sinon je baisse dans la zone des "no-bip"(25kmh), voir moins suivant les conditions.Sur ma 14" en 800w, c'était 25kmh.Voilà, voilà.Bon ride.Envoyé de mon LG-H870 en utilisant Tapatalk Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 MonNomEstPerson Posté(e) le 17 février 2019 Partager Posté(e) le 17 février 2019 Aussi : pourquoi le tilt back plutot que les bip ? Tout simplement c'est qu'avec le casque, la circulation et le vent, les bips sont parfois difficiles à entendre.Alors que le tilt back c'est très "sensitif".Envoyé de mon LG-H870 en utilisant Tapatalk Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 lebeaumarc Posté(e) le 17 février 2019 Auteur Partager Posté(e) le 17 février 2019 dans mon cas, pour mon apprentissage, j'avais mis la vitesse limite à 8km/h, histoire de ne pas avoir à me préoccuper d'avoir une accélération non contrôlée. La roue est capable de faire 45km/h (Z10) donc on est loin de la limite matérielle. Du coup je me demande pourquoi ne pas juste refuser d'accélérer plutot que de faire un tiltback 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 MonNomEstPerson Posté(e) le 17 février 2019 Partager Posté(e) le 17 février 2019 Je comprend mieux votre question maintenant.8kmh pour le coup c'est très (trop ? ) bas : l'effet du tilt back est assez surprenant lorsqu'on débute.Je pense qu'il vaut mieux se laisser aller à prendre un tout petit peu de vitesse pour "sentir" la roue, la conduite à basse vitesse étant plus technique.Un bip à 15kmh et un tilt back à 25 me paraissent raisonnablement "safe" pour apprendre tout en profitant des joies de la sensation de vitesse. Envoyé de mon LG-H870 en utilisant Tapatalk Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 Fronteix Posté(e) le 17 février 2019 Partager Posté(e) le 17 février 2019 J'ai toujours entendu mon tilt-back, j'ai rarement senti mes bips avec le bruit ambiant (sauf avec Inmotion qui hurle à la mort). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 Techos78 Posté(e) le 18 février 2019 Partager Posté(e) le 18 février 2019 Il y a 14 heures, lebeaumarc a dit : Du coup je me demande pourquoi ne pas juste refuser d'accélérer plutot que de faire un tiltback C'est le principe de la stabilisation pendulaire d'une roue : elle ne refuse jamais d'accélérer (volontairement) car cela provoquerait le faceplant immédiat du pilote. Dès que le pilote exerce un déséquilibre en avant ou en arrière, le moteur crée une variation de vitesse pour l'annuler, et tout se passe bien tant qu'on reste dans "le domaine de vol" comme on dit en aéronautique. Une roue est très élémentaire, il y a un asservissement qui recherche un équilibre, rien d'autre. C'est comme de tenir un balais en équilibre sur la main, quand ça penche, on bouge la main. Pour une roue, s'il y a trop de déséquilibre : manque de couple moteur = chute. S'il y a trop de vitesse : manque de puissance moteur = chute. C'est ce qui explique un certain besoin de roues puissantes, par les intrépides qui veulent de la vitesse, par les prudents qui veulent de la sécurité. Ces deux notions sont indissociables. Pour aider le pilote et lui faire comprendre qu'il est en train d'atteindre certaines limites, il y a les alarmes sonores (bip ou messages vocaux) et sensitives (tilt back, vibrations). Comme cela a été dit, le sonore est aléatoire dans certains environnements, de plus les oreilles du pilote ne sont pas toujours au top. Avant de contester le tilt back, il faut le connaître. Par facilité, on présente cela comme un relèvement des pédales ce qui est évidemment faux : les pédales n'ont aucune mobilité mécanique pour prendre ce genre d'initiative. Un tilt back est créé par un décalage progressif du point d'asservissement (par rapport à la verticale), ce qui provoque une accélération supplémentaire de la roue, la roue va plus vite que le centre de gravité du pilote, et tend à redresser un déséquilibre excessif. Et le pilote à une fausse sensation de relèvement. C'est une intervention modérée de la roue pour créer des conditions favorables à la décélération, mais certains fadas passent outre et continuent à accélérer les chevilles tordues... Notons qu'un tilt back consomme un peu de ressources moteur, qui ne sont pas toujours disponibles quand le moteur est proche de la saturation. J'ai évoqué les vibrations (moteur), utilisées très rarement, j'ai négligé le tilt front qui est très violent comme sensation mais contre-productif pour le ralentissement. En résumé, le tilt back d'une roue est une limitation relativement modérée, alors que le tilt back d'un gyropode est une limitation franche car le manche repousse le corps du pilote. Dans les deux cas, le terme bridage est inadapté, car la diminution ou la coupure de la puissance est impossible. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 lebeaumarc Posté(e) le 18 février 2019 Auteur Partager Posté(e) le 18 février 2019 merci pour cette réponse complète et instructive ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 deltafox Posté(e) le 18 février 2019 Partager Posté(e) le 18 février 2019 Il y a 12 heures, Techos78 a dit : annuler, et tout se passe bien tant qu'on reste dans "le domaine de vol" comme on dit en aéronautique. Une roue est très élémentaire, il y a un asservissement qui recherche un équilibre, rien d'autre. C'est comme de tenir un balais en équilibre sur la main, quand ça penche, on bou Le 17/02/2019 à 17:38, lebeaumarc a dit : dans mon cas, pour mon apprentissage, j'avais mis la vitesse limite à 8km/h, histoire de ne pas avoir à me préoccuper d'avoir une accélération non contrôlée. La roue est capable de faire 45km/h (Z10) donc on est loin de la limite matérielle. Du coup je me demande pourquoi ne pas juste refuser d'accélérer plutot que de faire un tiltback L'intérêt de mettre une limite plus basse comme tu l'as fait, c'est avant tout de s'habituer aux réactions de la roue quand tu approches de cette limite, en limitant les risques puisque si tu tombes ce sera à petite vitesse. Donc autant que ces réactions soient les mêmes à 8 et à 45 km/h. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 deltafox Posté(e) le 18 février 2019 Partager Posté(e) le 18 février 2019 Il y a 12 heures, Techos78 a dit : Avant de contester le tilt back, il faut le connaître. Par facilité, on présente cela comme un relèvement des pédales ce qui est évidemment faux : les pédales n'ont aucune mobilité mécanique pour prendre ce genre d'initiative. Un tilt back est créé par un décalage progressif du point d'asservissement (par rapport à la verticale), ce qui provoque une accélération supplémentaire de la roue, la roue va plus vite que le centre de gravité du pilote, et tend à redresser un déséquilibre excessif. Et le pilote à une fausse sensation de relèvement. Le reste de ta réponse est tout à fait pertinent, mais là je ne suis pas d'accord. Evidemment les pédales ne bougent pas par rapport à la coque de la roue, mais elles se relèvent réellement par l'action du moteur et du décalage de l'asservissement dont tu parles. Ça peut être presque imperceptible quand il ne s'agit que de limiter la vitesse, mais quand c'est un tilt back définitif quand la batterie est à zéro les pédales se redressent vraiment à 45°, ça n'a rien d'une fausse sensation ! Maintenant, l'amplitude dépend évidemment du modèle de roue et de leur algorithme de pilotage. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 Fronteix Posté(e) le 18 février 2019 Partager Posté(e) le 18 février 2019 Il y a 1 heure, deltafox a dit : les pédales se redressent vraiment à 45°, ça n'a rien d'une fausse sensation ! Et pourtant Techos78 a raison : " les pédales n'ont aucune mobilité mécanique pour prendre ce genre d'initiative". Il suffit d'ouvrir une fois sa roue pour en être certain. Je pense que c'est sur cette phrase que la compréhension à buguée : " Un tilt back est créé par un décalage progressif du point d'asservissement (par rapport à la verticale) ". ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 Invité Posté(e) le 19 février 2019 Partager Posté(e) le 19 février 2019 Ouais, elle se cabre quoi ... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 Techos78 Posté(e) le 19 février 2019 Partager Posté(e) le 19 février 2019 Il y a 1 heure, roofus a dit : Ouais, elle se cabre quoi ... Oui, c'est bien dit, car c'est toute la roue qui agit et pas simplement les pédales. Il y a une relation cause --> conséquence. La cause est la modification de la consigne d'assiette, la conséquence est une nouvelle position d'équilibre en biais. (de la même façon que le réglage manuel sur la majorité des roues). Une roue fonctionne parfaitement avec une coque à 45°, c'est ce qui se passe lors du tilt back. D'un point de vue mathématique, il y a trois repères : la verticale vraie (la terre), la verticale apparente (le pilote), la verticale engin (la roue), pour changer de repère il faut juste quelques coeff et un peu de trigo, le µcontrôleur s'en charge. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
0 deltafox Posté(e) le 21 février 2019 Partager Posté(e) le 21 février 2019 Le 19/02/2019 à 00:07, Fronteix a dit : Et pourtant Techos78 a raison : " les pédales n'ont aucune mobilité mécanique pour prendre ce genre d'initiative". Il suffit d'ouvrir une fois sa roue pour en être certain. C'est très exactement ce que j'ai dit plus haut. Il n'en reste pas moins que quand la roue se redresse à 45°, les pédales se redressent d'autant. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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lebeaumarc
Je comprends l'intérêt du tiltback lorsqu'on arrive près des limites de ce que la roue sait délivrer : c'est une sécurité.
Par contre je ne comprends pas l'intérêt lorsque le conducteur a de sa propre initiative diminué la vitesse de consigne de la roue.
Pourquoi du tiltback et pas seulement refuser d'aller plus vite en faisant du bruit ?
Quelqu'un peut m'expliquer ?
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