Mingyar Posté(e) le 8 juillet 2019 Partager Posté(e) le 8 juillet 2019 (modifié) Darknessbot, dans sa version iOS, propose un choix 84V ou non. Je suppose que le choix non correspond au 67V, donc rien de prévu, à ce jour, pour les 100V. Modifié le 8 juillet 2019 par Mingyar Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Techos78 Posté(e) le 9 juillet 2019 Partager Posté(e) le 9 juillet 2019 J'ai eu professionnellement plusieurs fois l'occasion de faire des mesures (sérieuses) de puissance sur des moteurs mono ou polyphasés. Je vous donne le truc. Pour une e-roue, il faut d'abord savoir clairement ce qu'on veut. Deux cas : (qui nécessitent un oscilloscope haut de gamme) -- électronique+moteur : C'est le plus simple. Il faut mesurer la tension et le courant délivrés par la batterie, et, selon la précision désirée, on filtre les ondulations et on fait le produit U.I (précision ~5%). Si on veut une précision d'environ 1% il faut faire le produit U.I de chaque échantillon (résolution 14 bit souhaitable) puis intégrer sur un nombre entier d'ondulations. Je rappelle qu'il ne faut pas confondre valeur moyenne et valeur efficace à cause de la nature quadratique des puissances. (le ratio n'est pas connu car les ondulations ne sont pas franchement sinusoïdales). - moteur seul. Le moteur est une boîte noire, on ne sait pas si les 3 phases sont en étoile ou en triangle. C'est dommage car en mettant le point commun de l'étoile à la masse, cela simplifierait les mesures. Bref. Le moteur est excité à l'aide d'un découpage sec par mosfets en demi-ponts, cela nécessite des précautions métrologiques. L'idéal est d'installer la manipe dans une cage de Faraday, non pas pour la cage elle-même, mais pour avoir une paillasse plein cuivre qui donne une référence de tension sérieuse. On mesure la tension entre deux phases à l'aide d'une sonde différentielle rapide (la fonction A-B d'un scope ne suffit pas), on mesure le courant dans cette branche avec un mini-shunt à l'aide d'une autre sonde différentielle. (il est peut-être possible d'utiliser une pince ampèremétrique ou une sonde emi). On fait le produit de chaque paires U.I (iso-datés), on intègre sur un nombre entier de période (si possible sur un tour de roue) et on multiplie par 3. D'expérience, la précision avoisine 2%. Pourquoi j'ai dit tout ça ? Simplement pour montrer qu'une mesure sérieuse de puissance est hors de porté de nos carte mère, les petits can (convertisseurs analogiques-numériques) des µcontrôleurs (généralement Cortex) font ce qu'ils peuvent et les facteurs d'échelle sont codés avec les pieds. Si la précision atteint 50%, c'est qu'on a beaucoup de pot... C'est purement indicatif, inutile de s'attarder là-dessus. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papaCoursac Posté(e) le 9 juillet 2019 Partager Posté(e) le 9 juillet 2019 il y a 21 minutes, Techos78 a dit : Simplement pour montrer qu'une mesure sérieuse de puissance est hors de porté de nos carte mère Une fois de plus, c'est très intéressant, merci techos ?. Je voudrais rajouter mon grain de sel. Sans autre instrument qu'un charge doctor, on peut partir batterie pleine, faire 20 bornes en x minutes, recharger en mesurant l'énergie, retirer 10% pour le rendement batterie, diviser par le temps et on a une mesure approximative mais fiable de la puissance moyenne consommée. On peut faire le même parcours à des vitesses différentes, ou des parcours variés et on obtient une estimation de la variation de puissance moyenne avec l'usage. C'est une bonne mesure de l'efficacité énergétique globale de la roue et à ce titre constitue un critère de choix. On peut aussi évaluer l'influence du vent ou de la variation du poids du pilote (sac à dos). Par contre, en ce qui concerne le moteur seul, ce qui m'intéresse , c'est la puissance crête que le moteur est capable de restituer, à défaut celle qu'il est capable d'absorber; mais ça va être dur d'emmener la cage de Faraday et le scope haut de gamme sur la route défoncée...Dans des conditions de roulage un peu cahotiques, le rôle des condensateurs devient alors (je le soupçonne) prépondérant et c'est là qu'on a besoin d'une puissance ( ou plutôt d'un couple) crête énorme pour maintenir l'équilibre. Je me demande si la meilleure approche ne serait pas un banc purement mécanique qui imposerait à la roue les contraintes d'une mauvaise piste et mesurerait la puissance mécanique , et le couple, instantanés fournis par le moteur. On aurait là un critère de choix essentiel! On peut toujours rêver , pas vrai, ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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